Bayern Munich champion du monde


Déjà vainqueur du championnat et de la Coupe d'Allemagne, de la Ligue des champions et de la Supercoupe d'Europe en 2013, le Bayern Munich a ajouté un cinquième trophée à son palmarès cette année, en enlevant samedi soir la Coupe du monde des clubs aux dépens du club marocain du Raja Casblanca en finale (2-0). Les deux buts de la rencontre ont été marqués rapidement, par le Brésilien Dante d'abord (7e) puis par l'Espagnol Thiago Alcantara ensuite (22e). Une fois cet avantage acquis, le club bavarois a ensuite tranquillement géré lors d'une finale qui n'a jamais décollé.

Le Bayern dispose du Raja Casablanca :
Et pour cause, la différence de niveau était bien trop importante. Le budget du géant bavarois est 100 fois supérieur à celui du champion du Maroc, hôte de la compétition. Après avoir successivement sorti Auckland, Monterrey et l'Atlético Mineiro, les joueurs du Raja, qui avaient reçu le soutien du roi du Maroc avant la rencontre et de leurs bouillants supporters pendant, ont logiquement baissé pavillon, malgré plusieurs opportunités nettes du remuant Mouhcine Iajour, la plupart du temps sur des erreurs de concentration de la défense bavaroise.

Finalement, lors de cette finale, la remise des trophées a duré bien plus longtemps que le suspense... Franck Ribéry, pourtant assez discret - son acolyte côté gauche, David Alaba, a été bien plus tranchant -, s'est vu remettre le trophée de meilleur joueur de la compétition (il avait marque en demies), sous les yeux de Michel Platini, président de l'UEFA.
Ribéry meilleur joueur

Désormais champion du monde après l'avoir été d'Europe, le Bayern va pouvoir se tourner vers de nouvelles conquêtes : la Ligue des champions, dont il poursuivra la défense contre Arsenal en huitièmes de finale, mais aussi la Bundesliga, qu'il domine outrageusement avec 11 longueurs d'avance (et un match en moins). Quant à Ribéry, gageons qu'il échangerait bien le ballon en or reçu à l'issue de la rencontre contre le Ballon d'Or, que lui dispute Cristiano Ronaldo et Lionel Messi.

 Ref: europe1.fr

Ligue 1: Lyon a laissé des points s'échapper

Les Lyonnais n'ont perdu qu'un seul de leurs 12 derniers matches, mais ces nouveaux points laissés en route pourraient sonner le glas de leurs ambitions de Ligue des champions.

Lyon, déjà rejoint au score contre Marseille dimanche dernier, a de nouveau laissé échapper des points alors qu'il menait 2 à 0, dimanche à Lorient (2-2) lors de la 19e journée de Ligue 1.

Les Lyonnais ont longtemps cru tenir une deuxième victoire en trois journées qui leur aurait permis de recoller aux places européennes à l'issue de la phase aller.

Mais ils se sont fait surprendre au bout du temps additionnel par un centre de Guerreiro qui a trouvé la tête d'Alain Traoré, entré en jeu auparavant et auteur de son premier but de la saison, longtemps gâchée par des blessures.

Six points de retard sur la 4e place
Ils accusent désormais six points de retard sur la 4e place, occupée par Bordeaux, et provisoirement 14 sur le podium avant le déplacement de Lille à Paris dans la soirée.

Certes, ils n'ont perdu qu'un seul de leurs 12 derniers matches, toutes compétitions confondues (contre le PSG 4-0 le 1er décembre), après un mois d'octobre catastrophique, mais ces nouveaux points laissés en route pourraient sonner le glas de leurs ambitions de Ligue des champions.

Ils avaient pourtant bien commencé, notamment grâce à leurs deux hommes en forme du moment, Gourcuff et Gomis.

Un cadeau de retour pour Gourcuff
Le premier a permis à Grenier d'inscrire le premier but d'une astucieuse roulette qui s'est transformée en passe décisive (21), sa deuxième en une semaine après celle adressée contre Marseille dimanche dernier (2-2).

Egalement buteur du mercredi en Coupe de la Ligue contre Reims (3-2), Gourcuff, de nouveau positionné à la pointe haute du milieu en losange lyonnais, a souvent joué juste, même s'il s'est parfois montré trop altruiste.

Gomis a lui inscrit son 5e but en cinq matches en étant à l'affût d'une frappe de Lacazette repoussée par Reynet (49) pour creuser l'écart.

Mais Aboubakar a réduit le score en marquant en force son 11ème but de la saison à la suite d'une remise intelligente d'Aliadière (60), avant que Guerreiro, qui avait déjà forcé Anthony Lopes, de nouveau titulaire à la place de Vercoutre, à se détendre (90+1), trouve la tête de Traoré.

Un beau cadeau de Noël offert par le Burkinabé à son entraîneur Christian Gourcuff, de retour sur le banc après avoir manqué trois matches pour une opération de la hanche.

Et qui, à défaut de permettre aux Merlus de poursuivre leur historique série de cinq victoires, les maintient devant un OL qui peut de nouveau se mordre les doigts.

Source : lexpress.fr