FC Barcelone a écrasé Levante


Le FC Barcelone a écrasé Levante (4-0) à l'extérieur, toujours leader, portant l’ avance sur le Real Madrid à 11 points après le faux-pas des Merengue le samedi au Betis Séville (1-0) et conservant 3 points sur leur dauphin, l'Atletico Madrid, pour la 13e journée du championnat d'Espagne.

Iniesta l'homme du match
 Difficile de faire mieux que Messi et son nouveau doublé (le troisième d'affilée) face à Levante (4-0). Et pourtant, Iniesta aura véritablement été l'homme du match, dimanche. Impliqué dans les 4 buts des «Blaugranes», l'international espagnol a dynamité la défense de Levante et finalement permis au Barça de ne pas laisser passer l'occasion de se porter à 11 points du Real.

Alors que le Barça avait semblé en mal d'inspiration en première période, le petit milieu aura fait voler en éclats la muraille de Levante dès la reprise. Par deux fois, Iniesta servait en effet Messi sur un plateau (47, 52), l'Argentin se portant ainsi à 19 buts en Liga! "Magic Iniesta" plaçait ensuite une frappe dévastatrice sous la barre de Munua (57), avant d'adresser aussi une offrande à Fabregas, évoluant dimanche à la place de Villa, blessé.

Levante, qui aurait pu sauver l'honneur sur un penalty à la 87e pour une main de Puyol dans la surface, n'avait même pas ce plaisir puisque Valdes stoppait le tir de Barkero.Seul point négatif de la soirée pour les Catalans, dimanche: la rechute d'Alves, sorti sur blessure dès la 14e.

Chez les Catalans, l'ambiance est donc au beau fixe: seule équipe encore invaincue en Liga, les hommes de Vilanova peuvent se targuer d'un rendement stratosphérique en attaque (43, contre 32 pour le Real). Et les Merengue paraissent désormais bien loin dans le rétroviseur de Messi et des siens.

Source : ouest-france.fr/

AC Milan a Dominé la Juventus

AC Milan s’est redressé la tête en championnat en dominant la Juventus Turin à San Siro (1-0) grâce au but de Robinho sur penalty.
AC Milan – Juventus 1-0

La Juventus a encore chuté sur le terrain du AC Milan (1-0), après une défaite contre l’Inter (1-3) la 11e journée. La Vieille Dame montrait pourtant de bonnes intentions pendant le début de partie, avec possession de balle en sa faveur. Mais les attaquants turinois touchaient peu de ballons et les locaux ont profités l’occasion pour exploiter les espaces. Robinho était à l’origine des bonnes opportunités. Le Brésilien s’illustrait notamment en décalant Boateng  dont la frappe était stoppée par Buffon (14e). La défense des visiteurs serrait les dents, mais allait craquer sur une tête de Nocerino contrée de la main par Caceres. Robinho se présentait alors au point de penalty pour ouvrir le score (1-0, 31e). Malgré ses intentions, la Juventus ne parvenait pas à se montrer dangereuse, la faute à du déchet technique trop récurrent dans la dernière passe.

Après le retour des vestiaires, la Juventus mettait le pied sur l’accélérateur en changeant plusieurs cartouches offensives. Les entrées de Padoin et Giovinco permettaient donc de jouer bien plus sur le terrain. Face à un solide défense milanaise, les Turinois s’en remettaient alors aux coups de pieds arrêtés, mais Pirlo n’était pas en réussite dans cet exercice. Vucinic  se battait donc en vain à la pointe de la formation visiteuse. Le Monténégrin héritait d’un de ses rares ballons dos au but et ne cadrait pas sa frappe (62e). Pas plus de réussite pour lui sur un tir lointain du pied droit (84e) ni sur une frappe plus rapprochée (85e). Usée physiquement et en manque d’inspiration, la Vieille Dame chute donc pour la deuxième fois en trois semaines. Derrière, les concurrents directs pourraient en profiter pour revenir dans sa roue. Le Milan AC fait le plein de confiance et remonte dans la première moitié du classement (9e).

Robinho a été le joueur le plus en vue de la première période. Le Brésilien a profité de tous les contres pour malmener la défense turinoise. A l’origine de tous les bons coups, c’est ensuite lui qui a transformé le penalty victorieux.

Quelques semaines après une prestation moyenne contre l’Inter Milan, la Juventus s’est encore pris les pieds dans le tapis. Le trio Pirlo, Marchisio et Vidal n’ont pas été à la hauteur dans ce choc. Les trois meneurs de jeu turinois se sont marchés dessus et n’ont pas réussi à aérer le jeu de leur équipe.

Résultats de la 14e journée :
Samedi 24 novembre 5
Palerme - Catane 3-1

Dimanche 25 novembre
15h00
Atalanta Bergame - Genoa 0-1
Chievo Vérone - Sienne 0-0
Pescara - AS Rome 0-1
Sampdoria Gênes - Bologne 1-0
Torino - Fiorentina 2-2
AC Milan - Juventus Turin 1-0

Lundi 26 novembre
19h00
Cagliari - Naples

Source: sport24

Spartak Moscou-Barça (1-3) en huitièmes de finale



Vainqueur à Moscou face au Spartak (0-3), avec le doublé de Lionel Messi, le FC Barcelone a validé son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
La défaite à Glasgow face au Celtic (2-1) n’est déjà plus qu’un lointain souvenir pour le FC Barcelone. Le club catalan a effacé le revers écossais en s’imposant facilement à Moscou face au Spartak (0-3) pour assurer son passage en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Lionel Messi en a profité pour signer un nouveau doublé (27e, 39e), son deuxième en trois jours après celui réussi face à Saragosse samedi (3-1), et porter son total à 80 buts en 2012, toutes compétitions confondues. L’Argentin n’est plus qu’à cinq longueurs du record de Gerd Müller. Dani Alves (16e) avait ouvert le score d’une belle demi-volée pour le Barça, qui sera assuré de terminer à la première place du groupe G si le Celtic ne s’impose pas sur la pelouse de Benfica (20h45). Le Spartak sera pour sa part condamné à terminer dernier de la poule si les Portugais battent les Ecossais.

Mardi, les Barcelonais ont balayé le souvenir désagréable de Glasgow en se montrant nettement plus réalistes face aux Moscovites, surtout en première période. Point positif supplémentaire pour les Blaugrana: eux qui ont cette saison la fâcheuse habitude d'encaisser au moins un but, ont cette fois gardé leur cage inviolée, avec une charnière centrale Piqué-Mascherano quand on attendait Puyol, finalement resté sur le banc.
Alves avait fait sauter une première fois le verrou russe d'une reprise rageuse du droit sur un ballon mal dégagé par la défense locale (0-1, 16e). Puis, en dépit de quelques contre-attaques moscovites mal conclues par Suchy (23e) et Emenike (35e), Messi faisait le reste: après avoir lancé Iniesta en profondeur, il suivait bien et se montrait plus rapide que tout le monde au rebond (0-2, 27e). Il exploitait ensuite parfaitement un ballon glissé entre les deux défenseurs centraux par Pedro, effaçait le gardien Dikan d'un crochet et marquait dans le but vide (0-3, 39e). L'Argentin, déjà auteur d'un doublé en Liga face à Saragosse le samedi, pointe désormais à seulement cinq buts de l'Allemand Gerd Müller plus de son record absolu de 85 buts marqués pendant un an.

Réf: eurosport.fr

AC Milan ne doit pas avoir des erreurs

Depuis le début de la saison,  AC Milan ne doit pas avoir des erreurs ce mercredi en Ligue des champions à Anderlecht, qui n’a qu’un point de retard sur les Rossoneri.

AC Milan devait avoir un test grandeur le  mercredi en Ligue des champions sur la pelouse d’Anderlecht. Sur le papier, les Italiens n’ont pas grand-chose à craindre de leurs adversaires mais la réalité du terrain est tout autre. Après quatre journées de C1, le club lombard ne compte qu’un petit point de plus que son poursuivant belge. Les Milanais n’ont donc pas d’autre choix que de ramener un résultat positif de leur voyage pour  ne pas voir s’envoler la qualification pour les 8èmes de finale. Les hommes de Massimiliano Allegri devront augmenter leur niveau du jeu et montrer un autre visage que celui affiché depuis le début de saison. En championnat, les coéquipiers de Philippe Mexès pointent à une anonyme douzième place après les treize rencontres.

Si AC Milan connaît une période délicate, c’est parce que la mayonnaise ne prend pas. La formation milanaise s’apparente plus à une somme d’egos individualistes qu’à un collectif bien huilé. Seul le jeune Stephan El Shaarawy surnage dans ce marasme. Le week-end dernier, l’international italien a permis aux siens de ne pas rentrer bredouille de leur déplacement à Naples (2-2) grâce à un doublé. L’attaquant, d’origine égyptienne, totalise dix buts en treize titularisations et porte à bout de bras son équipe. Forcément, Allegri comptera sur son premier atout pour forcer le verrou d’Anderlecht. A l’aller, AC Milan avait buté sur le gardien infranchissable, Silvio Proto, qui est concédé nul (0-0).  Le champion Belge en titre s’imagine bien rééditer l’exploit comme le confirme son dernier rempart : « Tout le monde rêve de cette victoire mais il faut être réaliste. Il faudra tout faire et tout donner pour s’imposer. Milan n’est pas une petite équipe et il ne faut pas croire qu’on va dominer les Milanais de la première à la 90e minute, déclare-t-il. Mais tous les espoirs sont permis. Nous sommes peut-être plus confiants mais il faudra être prudent. Les Italiens sont malins, expérimentés et ils savent comment gérer des rencontres de Ligue des champions. Ils ont l’habitude de ce type de matches».  Dans un stade Constant Vanden Stock à guichets fermés, l’expérience européenne d’ AC Milan ne sera pas de trop pour éviter une mauvaise blague belge.

source: sport24.com

En absence de Zlatan Ibrahimovic le PSG fait du surplace

Après avoir décroché le premier titre du championnat de France depuis sept mois, Montpellier reçoit un PSG promis au sacre par l'opinion. Place de la Comédie. Bataillant dans la deuxième moitié du classement, les Héraultais connaissent une saison délicate. Tel un brusque retour au réel. Malgré un budget en hausse (60 millions d'euros) et un baptême inespéré en Ligue des champions, le MHSC pâtit de la vente, à l'intersaison, de son buteur Olivier Giroud à Arsenal. Le résultat du match (1-1) n'a ainsi pu que satisfaire des locaux classés 14e en championnat et en quête d'apaisement.

Clôturant la 12e journée de Ligue 1, la rencontre entre Montpellier et son dauphin pour la saison 2011-2012 s'apparentait également à une passation des pouvoirs. "Vous le savez tous : on va jouer les champions de France. C'est le match entre les anciens et les nouveaux champions", avait déjà prévenu avant le match René Girard, l'entraîneur de Monpelier. Une thèse validée par son homologue Parisien soucieux d’oublier les rivalités de la saison écoulée. "C'est une autre histoire, un autre championnat, avait déclaré Carlo Ancelotti. L'année passée, nous avons bataillé contre Montpellier, cette saison ce sera différent."

Pour contourner le piège de la Mosson, le coach du PSG devait repenser son schéma tactique en l'absence de Zlatan Ibrahimovic. Suspendu pour deux matchs suite à son expulsion face à Saint-Etienne, le samedi 3 novembre 2012, lors de la première défaite (2-1) de son club en championnat, l'attaquant suédois est le principal artisan du début de saison réussi du onze parisien. Meilleur buteur du championnat avec dix réalisations, le géant scandinave fascine surtout les observateurs par sa supériorité technique. Mardi 6 novembre, le joueur s'était notamment distingué en effectuant quatre passes décisives lors de la probante victoire (4-0) du club de la capitale contre les Croates du Dinamo Zagreb en match de poules de Ligue des champions. Une première.

Se fiant à ses intuitions, René Girard avait paradoxalement déploré l'absence de l'attaquant vedette du PSG. "Je vais peut-être paraître con, mais j'aurais peut-être préféré qu'il soit là, avait assuré l'entraîneur montpelliérain. Il va y avoir des joueurs qui vont avoir l'occasion de donner le maximum pour montrer qu'ils méritent d'être là." Palliant "l'irremplaçable" Ibrahimovic, Guillaume Hoarau n'allait finalement rester que neuf minutes sur la pelouse de la Mosson. L'attaquant parisien était contraint de sortir prématurément du terrain en raison de l'expulsion controversée de son coéquipier, l'arrière Mamadou Sakho. Cette sanction obligeant ainsi Carlo Ancelotti à renforcer son secteur défensif. "Sakho n'était pas le dernier défenseur. Ce carton rouge, c'est un cadeau de l'arbitre", a pesté le technicien transalpin après la rencontre.

Pourtant les Parisiens ouvrent le score sur un centre-tir lobé du défenseur latéral brésilien Maxwell. A l'heure de jeu, les Héraultais parviennent à égaliser avant de se retrouver à leur tour à dix suite à l'expulsion de leur meneur de jeu Younès Belhanda. S'abattant sur l'aire de jeu, des pétards jetés depuis les tribunes traduisaient alors la nervosité ambiante. Après plusieurs offensives infructueuses de part et d'autre, les deux équipes se neutralisent (1-1) jusqu'au coup de sifflet.

Alors qu'il avait exhorté ses joueurs à former un "commando" face au PSG, René Girard a savouré ce résultat lors de la conférence de presse d'après-match. "C'est une belle performance, c'est important de s'accrocher, a confié le technicien héraultais. On a laissé deux points ce soir mais je crois que beaucoup en laisseront contre cette équipe." Pour les Montpelliérains, cette performance est d'autant plus appréciable qu'ils avaient été, cinq jours auparavant, précocement éliminés de la Ligue des champions en s'inclinant (3-1) face aux Grecs de l'Olympiakos Le Pirée.

Carlo Ancelotti s'est, lui, nettement moins satisfait de ce partage des points. Loin de dominer outrageusement le championnat, le club au budget pharaonique (300 millions d'euros) confisque toutefois la première place du classement à l'Olympique de Marseille en vertu d'une meilleure différence de buts. Ténue, cette avance reste artificielle puisque Phocéens et Lyonnais, en embuscade à la troisième marche, s'affronteront le 28 novembre en match en retard de la 10e journée de Ligue 1. Pour le PSG, la quête du titre s'annonce longue et âpre.

source: lemonde.f