Barça a battu trois records



La nette victoire du FC Barcelone sur la pelouse du Viktoria Plenz (0-4),
mardi dans la poule H, a permis au club catalan de franchir trois seuils statistiques.


 Le premier concerne bien sûr Lionel Messi qui a franchi le cap des 200 buts inscrits sous les couleurs blaugrana. Auteur d'un triplé, le prodige argentin a même porté son total à 202 buts. Le tout en 286 matches disputés. A 24 ans, le double Ballon d'or se dirige sereinement vers le record de buts inscrit par un Barcelonais. Ce record appartient à Paulino Alcántara qui a inscrit 356 buts en 357 matches... entre 1912 et 1927. Précisons également que Messi a inscrit mardi le 13e triplé de sa carrière.

Le deuxième record concerne le gardien Victor Valdés qui, avec 877 minutes d'invincibilité, bat le record de Miguel Reina. Lors de la saison 1972-73, ce dernier avait gardé les buts catalans inviolés durant 824 minutes. Valdés, souvent décrié et parfois même considéré comme le maillon faible du Barça, signe là la plus belle des réponses.

Le troisième chiffre n'est pas à proprement parler un record mais un chiffre hautement symbolique : Josep Guardiola a dirigé son 200e match du Barça. L'entraîneur reste loin de Johan Cruyff qui a dirigé 430 parties. Mais sur le plan statistique, il fait bien mieux que son mentor. L'ère Guardiola, c'est 500 buts inscrits en 200 matches, soit 2,5 par match en moyenne, contre seulement 143 buts encaissés soit 0,71 en moyenne. L'ère Cruyff, qui était la plus prolifique avant celle-ci, est loin de ces standards : 2,02 buts inscrits par match pour 0,98 encaissé.
Réf :  Sport.fr

Real Madrid : Mourinho n'est pas obsédé par le Barça


Les passes d'armes entre les 2 grands d'Espagne continuent loin des terrains de Liga. José Mourinho garde la tête froide et se concentre sur son Real Madrid plutôt que sur le FC Barcelone.
José Mourinho s'est construit en tant qu'entraineur au FC Barcelone, où il a travaillé de 1996 à 2000, en tant qu'adjoint de Sir Bobby Robson, puis de Louis Van Gaal. Mais après avoir croisé le Barça avec Chelsea, l'Inter Milan et surtout le Real Madrid, c'est l'ennemi public n°1 en Catalogne.

   
Pas d'euphorie, ni d'obsession
« Le football est traitre. J'ai beaucoup d'années d'expérience et ce ne serait pas une surprise que l'on ne joue pas bien ou que l'on perde lors des prochains matches (...) Nous jouons bien et on dirait donc que tout est facile, de la même façon que lorsque l'on n'est pas bien tout semble plus compliqué (...) Ce qui est clair, c'est que quand d'autres jouent bien ils continuent de gagner et que nous, si nous ne jouons pas bien, nous perdons ». Sans penser au Barça : « Je n'ai pas d'obsession, ni dans le football ni dans la vie ».
 
Gagner, c'est soigner
Le Mou pense comme Didier Deschamps, qui voyait dans la victoire la « meilleure vitamine » : « Ca aide de gagner, c'est le meilleur médicament pour rendre une équipe plus forte. Défensivement nous avons gagné des mètres, nous pensons mieux collectivement et sous la pression. La circulation est aussi plus rapide et nous nous sentons plus à l'aise avec la possession du ballon, sans attendre que l'adversaire laisse des espaces (...) Nous avons plus d'options, nous sommes moins prévisibles ».
 
Il se méfie de la Real Sociedad
Comme Guardiola, il se concentre sur le prochain match, face à l'équipe de Philippe Montanier : « La Real a fait reposer certains joueurs en pensant au match contre nous. Elle sera dangereuse, parce qu'elle joue contre le Real Madrid. C'est vrai qu'elle n'a pas de bons résultats et c'est une motivation de plus. Ne compter qu'un point en 4 ou 5 matches n'est pas normal ; perdre contre Levante, si. Nous l'avons tous fait ». Pour rappel, le Barça n'avait obtenu qu'un point à Anoeta (2-2).

Le football Espagnol tourne désormais entièrement autour de ses 2 locomotives, le Barça et le Real. Et si elles ne s'affrontent pas sur le terrain, elles trouvent toujours le moyen de croiser le fer en conférence de presse. Vivement le prochain clasico !

Réf : TF1

Karim Benzema /Ligue des Champions


Karim Benzema, 23 ans, l’insolent de la  réussite en Ligue des champions devrait bénéficier de la rotation instaurée entre lui et Higuain depuis le retour de blessure de l’Argentin. A seulement, son impact en C1 est éloquent.

En Ligue des Champions, il ne vaut mieux pas croiser la route de Karim Benzema. A seulement 23 ans, l'attaquant français est d'ores et déjà une terreur sur la scène européenne. C'était déjà le cas à Lyon, où il a inscrit 12 buts en 19 matches de C1. Dans cette compétition, il en est à 9 réalisations en 16 matches avec le Real Madrid. Le buteur tricolore totalise 21 buts en 35 matches de C1 en carrière, soit un ratio de 0,6 but par match. Peu de joueurs peuvent se vanter d'afficher une meilleure moyenne : Gerd Müller (1), Ferenc Puskas (0,88), Alfredo Di Stefano (0,84), Jean-Pierre Papin (0,76), Ruud van Nistelrooy (0,74), Eusebio (0,72) et Lionel Messi (0,69) font partie de ce groupe restreint. Cela situe Benzema devant des joueurs comme Inzaghi (0,59), Trezeguet (0,52), Shevchenko (0,51), Drogba (0,51), Raul (0,49), Del Piero (0,48), Henry (0,45) et Eto’o (0,44).

 Statistiquement, Benzema est l'arme la plus redoutable de Madrid sur la scène européenne, avec Cristiano Ronaldo. Le Portugais affiche un ratio assez largement inférieur à celui du Français dans cette épreuve (0,38 but par match), mais sa moyenne est en nette augmentation depuis que CR7 a rejoint la capitale espagnole en 2009. En 21 matches de Ligue des Champions avec le Real Madrid, il a inscrit 14 buts (0,66 par match). Gonzalo Higuain, en concurrence avec l'ancien Lyonnais pour le poste d'attaquant de pointe à la Maison Blanche, est quant à lui nettement moins prolifique en Coupe d'Europe qu'en championnat. Jusqu'ici, l'international argentin n'a trouvé les filets qu'à 4 reprises en 30 matches de C1. Benzema est plus efficace qu'Higuain en Ligue des Champions, mais José Mourinho n'a pas voulu dire lequel de ses deux attaquants sera titularisé mercredi soir à Lyon.

Garde : "Engueuler ceux qui l'ont formé"

 Si l'entraîneur portugais continu sur sa logique de rotation à ce poste, l'OL devrait avoir affaire à son ancien joueur. Le buteur des Bleus n'a pas été tendre avec son club formateur jusqu'ici. Il avait marqué à l'aller comme au retour lors de la confrontation entre les deux équipes l'an passé, en 8e de finale de la Ligue des Champions (1-1, 3-0). Il a récidivé il y a deux semaines, signant également une passe décisive pour apporter une large contribution à la démonstration merengue face à l'OL (4-0) en phase de poules de la même épreuve. "Je vais peut-être commencer par engueuler ceux qui l'ont formé. Je ne sais pas où il a été formé, mais il a été bien formé, a lancé Rémi Garde en souriant à la veille du match retour à Gerland. On l'a déjà dit : il y a Benzema, mais au Real, il n'y pas que lui. Il n'y aura pas de plan anti-Karim. Il y a une organisation défensive à mettre en place pour, collectivement, arrêter ces individualités".

 Benzema, qui fait partie de la liste des 23 nommés pour le Ballon d'Or, n'a pas manqué lui aussi de souligner que le danger pouvait venir de partout avec le Real. "Déjà, on est tout une équipe, il y a de grands noms, avec Cristiano Ronaldo, Di Maria, Özil, Higuain...", a-t-il rappelé en conférence de presse. Mais le Français se sait particulièrement attendu sur les terres où il s'est révélé. "C'est toujours spécial de revenir à Lyon, c'est mon équipe depuis tout petit. Les joueurs de Lyon et l'entraîneur me connaissent bien, à moi de penser à faire autre chose et les surprendre", a ajouté l'ancien Lyonnais. S'il y parvient, Benzema aura marqué à chacune des quatre confrontations avec son ancien club. Une sorte de Grand Chelem qui confirmerait aussi à quel point l'Europe inspire l'attaquant tricolore.

Réf :  Eurosport.fr

Ligue des champions : l'OM match nul face à Arsenal



Battus sur le fil lors de la première manche, les Marseillais avaient la double ambition de prendre leur revanche sur les Gunners et de confirmer l'embellie vécue en Ligue 1. Conquérant en première période, l'OM a décroché un match nul intéressant sur la pelouse d'Arsenal (0-0) mais n'est cependant pas parvenu à faire chuter les Anglais. Marseille est deuxième du groupe F avec 7 points, à un point du leader londonien.

Les hommes de Didier Deschamps entamaient tambour battant la rencontre. Un joli service d'André Ayew pour son frère Jordan permettait au cadet de tenter une belle talonnade à peu des buts de Szczesny (1re). Etouffant, enthousiaste, l'OM se montrait clairement à son avantage. Le milieu de terrain marseillais ne laissait que peu de répit aux joueurs d'Arsenal. Et sur un une-deux de Loïc Rémy avec Jordan Ayew, l'international français adressait un centre parfait qu'André Ayew ne réussissait pas à convertir (6e).