L'Allemagne au défi italien

Annoncée comme favorite depuis le début de la compétition, et auteur d'un parcours sans faute jusque-là, l'Allemagne affronte l'Italie, jeudi, dans le cadre de la seconde demi-finale de l'Euro 2012. Si les Allemands partent avec une longueur d'avance, ils vont devoir se défaire d'une équipe d'Italie qui ne semble pas avoir froid aux yeux, et qui n'a jamais perdu face à la Mannschaft, en tournoi officiel.

Pas la peine de parler statistiques en la circonstance à un Allemand, il préfèrera balayer le sujet. Il faut dire qu'en sept confrontations face à l'Italie dans un tournoi majeur, l'Allemagne n'a jamais réussi à s'imposer (3 défaites, 4 nuls). La dernière confrontation en date a même laissé une belle cicatrice à l'équipe de Joachim Löw, avec une défaite après prolongations (0-2, a.p.), en demi-finales de la Coupe du monde 2006. "Aucun match ne peut nous renseigner. Ni ceux du passé ni celui de 2006, évacue le sélectionneur de la Mannschaft. En football, la notion de revanche n'existe pas. Le passé n'influe en rien sur nous ou sur nos jeunes joueurs."

 Retour au présent donc, avec une National Mannschaft qui compte bien continuer à honorer son statut de favori de cet Euro 2012. Avec quatre victoires en quatre rencontres depuis le début du tournoi, les partenaires de Philipp Lahm espèrent continuer sur leur lancée, et feront donc fi du passé. "Je pense que c'est stupide de parler d'un blocage mental contre l'Italie", remarque Miroslav Klose. Seule nuage dans le ciel bleu de cette Allemagne souveraine, l'état physique de Bastian Schweinsteiger, qui se ressent toujours de douleurs à la cheville, et qui a été mis au repos cette semaine. "Bastian est un joueur de classe mondiale et il a un rôle de leader dans notre équipe. J'espère qu'il sera rétabli à temps pour le match", souffle Mesüt Özil.

Pirlo: "Les Allemands auront peur de nous"
Dans le camp d'en face, les Italiens comptent bien jouer leur carte à fond, eux qu'on n'attendait pas forcément à pareille fête, après les remous subis avant la compétition. "Les Allemands auront peur de nous, c'est certain", lance Andrea Pirlo, estimant que le milieu de terrain de son équipe est "plus ou moins au même niveau" que celui des Espagnols". Impérial face à l'Angleterre en quarts de finale (0-0, 4 t.a.b. à 3), le joueur de la Juventus semble marcher sur l'eau, et salive d'avance à l'idée de remettre ça. "J'ai hâte de jouer ce match aussi important. Je suis presque à la fin de ma carrière et ce type d'émotions risque de ne pas se reproduire", reconnaît-il.

 Et si en Allemagne on s'inquiète de l'état physique de Schweinsteiger, les Italiens râlent l'iniquité du calendrier et les deux jours d'écart entre le quart de l'Allemagne, et le leur, arraché aux tirs au but, après 120 minutes de jeu face à l'Angleterre. "C'est un problème sur lequel l'UEFA devra se pencher pour le prochain championnat d'Europe", déplore Cesare Prandelli. Jouer une demi-finale après une si courte pause ne contribue pas au spectacle." Sur le plan du jeu, le sélectionneur transalpin a cependant sa petite idée. "Nous rencontrons une équipe qui a une vraie puissance athlétique. Il faudra jouer sur les petites faiblesses qu'ils pourraient avoir", conclut-il, sans en dire plus...


source: sports.fr

AC Milan: Thiago Silva prêt à relancer la piste PSG ?

 Si le Paris Saint-Germain et l'AC Milan ont clairement annoncé l'arrêt de leurs négociations dans l'optique d'un transfert de Thiago Silva, ces pourparlers en ont entraîné de nouveaux, entre le joueur et le club lombard. Suite à la proposition salariale de 7,5 millions d'euros annuels des Parisiens, le Brésilien et ses représentants font pression sur les dirigeants milanais pour obtenir une prolongation de contrat assortie d'une revalorisation salariale, Silva percevant actuellement 4 millions d'euros par an en Italie. Selon la Gazzetta dello Sport, les exigences de Silva seraient telles que les discussions entre les deux formations pourraient être relancées. Ou comment se servir d'un éventuel transfert pour ré-hausser ses émoluments... Silva est sous contrat avec l'AC Milan jusqu'en juin 2016.

Nice: Kolodziejczak pour 4 ans
Timothée Kolodziejczak vient de s'engager avec l'OGC Nice pour quatre saisons, annonce mardi le club azuréen. Le latéral gauche retrouve Claude Puel, le nouvel entraîneur des Aiglons qui l'avait lancé dans l'équipe première de l'OL en 2009. Formé à Lens, le joueur de 20 ans a disputé 12 rencontres de Ligue 1 et deux matches de Ligue des champions avec Lyon.
Toulouse: Bulut en prêt à Galatasaray
Umut Bulut, l'avant-centre turc arrivé à Toulouse l'été dernier, a été prêté pour une saison au Galatasaray, annonce ce mardi le site officiel de la formation stambouliote. Bulut y percevra un salaire annuel de 1,25 million d'euros ainsi que 10000 euros de prime par match disputé. L'attaquant de 29 ans a inscrit 5 buts en 31 rencontres de Ligue 1 la saison passée.
Brest: Dernis d'accord pour venir
Après l'ancien Parisien Bernard Mendy, qui a signé lundi un contrat de deux ans, le Stade Brestois 29 devrait enregistrer rapidement l'arrivée d'un autre trentenaire d'expérience en la personne de Geoffrey Dernis qui, selon le site du club finistérien, "a donné son accord", lui aussi pour un contrat de deux saisons. "C'est une excellente nouvelle pour le Stade Brestois 29. J'étais en contact avec Geoffrey depuis une quinzaine de jours. Il a pris l'habitude à chaque fois qu'il change de club de se rendre sur place avec son épouse pour prendre la température, voir les gens du club, se renseigner et savoir où il va. Nous nous sommes donc vus pendant deux jours la semaine dernière, on a pu parler du club, visiter la ville et les alentours. On a appris à se connaître. Lorsqu'on s'est quittés, il m'a dit qu'il réfléchissait et allait voir les autres propositions qu'il avait. Il m'a dit OK aujourd'hui", a commenté lundi le manager général brestois Michel Bucquet.
Caen: Proment retourne à Metz
 Après six saisons à Caen (entrecoupées d'un court passage en Turquie), ponctuées d'un retour en Ligue 2 à l'issue de l'exercice 2011/12, Grégory Proment quitte la Normandie, le milieu de terrain âgé de 33 ans ayant décidé de retrouver son club formateur, Metz, dont il a porté les couleurs de 1997 à 2006. "Je suis très content et très fier d'être ici aujourd'hui. Je reviens dans mon club car j'ai vraiment envie de réaliser quelque chose avec lui, j'ai vraiment envie d'aider les jeunes de ce club à réaliser quelque chose ici, au FC Metz", a confié l'intéressé sur le site du club mosellan, qui évoluera cette saison en National.



Drogba à Barcelone, une chimère ?

On le pensait bel et bien parti pour la Chine, mais voilà que la folle rumeur d'une arrivée de Didier Drogba au FC Barcelone vient ce mardi brouiller les pistes. Si les différentes parties démentent plus ou moins fermement, l'idée d'un dernier grand défi sous le maillot blaugrana ne peut laisser l'attaquant ivoirien totalement insensible.
Une semaine après avoir officialisé son transfert au Shanghai Shenhua, Didier Drogba aurait déjà tourné le dos à la Chine, selon la chaîne catalane TV3, en général toujours bien informée pour tout ce qui touche de près ou de loin au Barça, qui annonçait ce mardi matin son arrivée imminente à Barcelone pour y parapher un contrat dont la durée n'est pas précisée. L'ancien attaquant de Chelsea, décisif le 19 mai dernier en finale de la Ligue des champions face au Bayern Munich, aurait fait inclure dans son contrat avec le club chinois une clause lui permettant de résilier ce bail en cas de proposition catalane. Cette dernière serait visiblement arrivée, d'où ce revirement soudain de l'Ivoirien.

Quelques heures après cette annonce, c'est une source proche du club barcelonais, citée par le quotidien catalan Sport, qui informait qu'aucune réunion n'était prévue dans la journée entre Drogba, son agent et un quelconque dirigeant du Barça. Sans pour que cela ne signifie qu'une telle entrevue n'aura pas lieu. Toutefois, l'agence The Sports PR company, qui représentante le joueur en Angleterre, écrivait dans la matinée sur son compte twitter que "cette histoire de Drogba au Barça est un non-sens complet. Comme nous vous l'avons annoncé, il va rejoindre Shanghai en juillet." Et alors qu'à 34 ans, l'idée d'un dernier grand défi à la pointe de l'attaque barcelonaise ne manquerait pas de tenue, c'est le président du Barça, Sandro Rosell lui-même, qui a semblé mettre un terme aux supputations lors d'une conférence de presse: "Je ne sais rien à propos de Drogba. S'il est à Barcelone, c'est en vacances. Il n'a rien à voir avec le Barça." Un rêve passe...

Sampdoria: Benítez approché
 Selon nos confrères italiens de la Gazzetta Dello Sport, la Sampdoria, promue en Serie A, serait actuellement en discussions avec Rafael Benitez pour que ce dernier occupe le banc de touche génois. "Il y a des contacts avec Benitez, mais ils sont encore en cours", a révélé Riccardo Garrone, le propriétaire du club. Évincé de l'Inter Milan en décembre 2010, l'ancien entraîneur des Reds de Liverpool n'a plus exercé depuis.

AC Milan: Flamini prolonge d'un an
 Alors qu'il était sur le point de quitter l'AC Milan sans indemnité de transfert cet été à l'expiration de son contrat, comme il l'avait fait à Marseille puis Arsenal, Mathieu Flamini va finalement rester en Lombardie. Le milieu de terrain polyvalent (28 ans) a en effet paraphé une prolongation de contrat d'une saison, tout en acceptant une diminution de ses émoluments. Le joueur formé à l'OM émargeait à plus de 90 000 euros par semaine. Depuis son arrivée au sein du club en 2008, il a disputé 100 matches toutes compétitions confondues avec les Rossoneri.

Al Shabab: Owen en approche ?
 Libre au 1er juillet, Manchester United ayant d'ores et déjà annoncé qu'il ne renouvellerait pas son bail, Michael Owen est à la recherche d'un nouveau port d'attache. Et si l'on en croit les informations de Sky Sports, l'attaquant de 32 ans pourrait prochainement s'engager avec la formation d'Al Shabab. La direction du club pensionnaire du championnat des Emirats Arabes Unis a d'ailleurs confirmé l'information sur son compte Twitter, précisant que le Ballon d'Or 2001 était "une cible identifiée" et que son agent était actuellement à Dubai pour "négocier un contrat".

Valence: Alba finalement au Barça dans un an ?
 Le FC Valence attend beaucoup de la performance de Jordi Alba dans cet Euro 2012 avec la Roja pour faire monter les enchères en vue de son transfert vers le FC Barcelone. Nos confrères de Sport nous informent ce mardi que les dirigeants catalans pourraient patienter une saison supplémentaire et ainsi attendre que le contrat du joueur arrive à son terme avant de l'enrôler. Une démarche qui éviterait au Barça de régler la somme de 15 millions d'euros pour s'attacher les services du très talentueux latéral gauche qui réalise actuellement de très convaincantes prestations.

Tottenham: Une offre pour Damiao
 Sérieusement convoité par le Paris SG pour la saison prochaine, l'attaquant brésilien de l'Internacional Porto Alegre, Leandro Damiao a affirmé à SporTV que seul le club anglais lui avait transmis une offre. "Je suis flatté des intérêts et des prises de renseignements, mais la seule offre officielle est venue de Tottenham", a révélé le buteur de l'Internacional, âgé de 22 ans, sur SporTV.

Lazio: Une offre pour Yilmaz
 Burak Yilmaz serait tout proche de la Lazio de Rome, selon la Gazzetta dello Sport de ce mardi. Le joueur turc, âgé de 26 ans, a explosé la saison dernière dans le championnat de Turquie avec son club de Trabzonspor et avec sa sélection puisqu'il a inscrit 40 buts en 53 rencontres toutes compétitions confondues. L'indemnité de transfert se situerait autour des sept millions d'euros.

Bayern: Mandzukic dans le viseur
 Le Bayern Munich apprécie vraiment les attaquants passés par Wolfsbourg. Les tractations pour le puissant buteur bosnien, Edin Dzeko, n'aboutissant pas du fait du prix trop élevé que demanderait Manchester City (environ 40 millions d'euros), les dirigeants bavarois songeraient selon Bild à recruter l'attaquant croate de l'actuel club de Basse-Saxe, Mario Mandzukic. Le club munichois proposerait environ dix millions d'euros et trois millions et demi d'euros par an de salaire.

Chelsea: Naples interessé par Meireles ?
 Alors qu'il s'apprête à disputer une demi-finale de l'Euro 2012 avec le Portugal contre l'Espagne mercredi soir, Raul Meireles alimente également les rubriques dédiées aux transferts en Angleterre. Selon le Daily Mirror, Naples serait très intéressé par le milieu de terrain portugais. Le président du club, Aurelio De Laurentiis, aurait même déjà établi les premiers contacts avec les agents du Portugais. Âgé de 29 ans, Raul Meireles est arrivé chez les pensionnaires de Stamford Bridge l'été dernier. Il a disputé 28 rencontres de Premier League et 11 de Ligue des champions en 2011-2012 avec les Blues.

Atlético: Antonio Lopez à Majorque
 Antonio Lopez, l'arrière latérale gauche présent à l'Atlético Madrid depuis 2004, quitte les Colchoneros pour le Real Majorque. En fin de contrat avec le club de la capitale, Lopez (30 ans) a vu son temps de jeu y baisser largement sur les deux dernières saisons en raison de la concurrence de Luis Filipe, arrivé à l'été 2010 en provenance de La Corogne. N'ayant joué que deux matches de Liga cette saison, il s'est engagé avec le club des îles Baléares jusqu'en juin 2014, avec une année supplémentaire en option, révèle le site officiel de sa nouvelle formation.


source: sports.fr

Euro 2012: Sergio Ramos a pris sa revanche

Raillé pour son penalty envoyé dans l'espace face à Munich en Ligue des champions, Ramos s'est vengé avec une panenka face au Portugal. 
«A 13h25, le penalty de Sergio Ramos devrait être aperçu au dessus du Cap Horn.» Deux mois après son échec lors de la séance des tirs aux buts de la demi-finale de Ligue des champions entre le Real Madrid et le Bayern Munich, le défenseur espagnol était encore victime sur Twitter de quelques vannes (plus ou moins) bien senties. Lui qui avait envoyé un missile deux mètres au-dessus de la barre et précipité l’élimination de son équipe a pourtant fait taire tout le monde, mercredi soir, en inscrivant une «Panenka» face au Portugal, ce petit ballon piqué en plein milieu du but.

Un geste immense de sang-froid qu’il raconte en ce marrant, l’air un peu goguenard, forcément: «J’avais ce plan en tête. On n’est jamais sûr de comment le gardien va bouger mais j’étais sûr qu’il allait partir d’un côté. Après mon échec en Ligue des champions, tout le monde disait que je n’étais pas prêt à tirer un penalty à nouveau, à prendre cette responsabilité. Del Bosque me faisait confiance, il sait que je suis un peu fou. Alors je me suis dit que j’allais essayer à nouveau.»

Et pas n’importe comment. «Pirlo style». «C’est un peu à la mode de tirer les penaltys comme ça, explique son sélectionneur Vicente Del Bosque,  faisant bien sûr référence au milieu de l’Italie qui a inscrit le sien de la même manière face à l’Angleterre. Il savait que Rui Patricio allait partir sur un côté et c’est pour ça qu’il a décidé de faire comme Pirlo.» Et comme l’Italien, Sergio Ramos risque de rester un moment dans les mémoires avec ce coup de génie. Je suis content que puissiez vous souvenir de quelque chose comme ça, que ma famille ait ça aussi, conclut-il. L’important, c’est que les gens se souviennent que l’Espagne a gagné, a marqué l’Histoire.» Il reste encore à gagner dimanche soir pour s’en assurer totalement.



Réf: 20minutes.fr

Euro 2012 : C'est maintenant ou jamais pour Karim Benzema

Présenté comme l'arme fatale des Bleus, l'attaquant madrilène n'a toujours pas marqué avant le quart de finale de l'Euro 2012 samedi contre l'Espagne.
 
En confiance au Real Madrid, Benzema manque d'efficacité avec les Bleus.

Image: AFP
Avec un doublé lors du dernier match de préparation contre l'Estonie, Karim Benzema affichait pourtant une confiance maximale avant le début du tournoi.

Mais trois matches plus tard, celle-ci semble s'être évaporée malgré ses deux passes décisives contre l'Ukraine. La faute à la défense resserrée de l'Angleterre et surtout à la puissance suédoise.

«Karim aimerait marquer un but. Il a eu des possibilités jusque-là mais malheureusement il n'y est pas arrivé. C'est peut-être un problème d'équipe, mais les circonstances font que la réussite n'est pas avec lui en ce moment», a finalement reconnu le sélectionneur Laurent Blanc à l'issue du troisième match de poule. Quatre jours après avoir assuré qu'il était «en très grande forme».

Avant d'affronter la référence mondiale espagnole, la baisse de régime du joueur le plus talentueux de l'équipe n'est vraiment pas une bonne nouvelle.

Efficace au Real, pas en sélection

D'autant qu'il évoluera face à Casillas & Co., ses coéquipiers du Real, et devant une Espagne qui a appris à lui faire les yeux doux après ses débuts délicats en 2009.

Avec 32 buts en 52 matches sous le maillot merengue, Benzema a en effet fait son trou dans le vestiaire madrilène. A l'heure des retrouvailles avec son pays d'adoption, cet élément est-il de nature à le brider ou, au contraire, à le libérer?

«Il est frustré de ne pas avoir marqué. Le meilleur cadeau qu'on puisse lui faire, sachant qu'il va rentrer en Espagne, c'est de l'aider à revenir la tête haute et qu'il force le respect de ses coéquipiers», est venu le soutenir Florent Malouda, qui sait de quoi il parle puisque le 17 novembre 2010 contre l'Angleterre en amical à Wembley le joueur de Chelsea avait brillé (succès français 2-1).

Dans le système du Real qui privilégie l'attaque et la prise d'initiative, l'ex-Lyonnais semble cependant plus épanoui que chez les Bleus où tout repose sur ses épaules alors qu'il a déjà 63 matches dans les pattes cette saison.

Et s'il a déjà inscrit 15 buts en 48 sélections à seulement 24 ans, il ne faut pas oublier qu'il n'a marqué que deux fois lors des neuf dernières, et encore contre de bien faibles Estoniens.

Pas de relation technique avec Nasri

Les trois premières rencontres de l'Euro ont d'ailleurs été bien instructives sur le fonctionnement du trio d'attaquants de l'équipe de France.

Très complices, Ribéry et Benzema ont montré une entente prometteuse. En revanche, la proximité du Madrilène et du Munichois avec le faux meneur de jeu Samir Nasri saute nettement moins aux yeux.

Frustré de ne pas avoir de ballons réellement exploitables, Benzema, qui est le deuxième plus gros frappeur de l'Euro (après Cristiano Ronaldo), aurait ainsi un rôle majeur dans l'altercation qui a eu lieu dans le vestiaire après la défaite contre la Suède (0-2).

Précédemment pourtant, au sortir de la victoire contre l'Ukraine (2-0), l'avant-centre attitré des Bleus s'était félicité des automatismes naissants avec Nasri: «il a joué plus haut. C'est beaucoup mieux, je pouvais faire des appels en profondeur et libérer des espaces. Donc c'est important qu'il soit plus proche de moi».

Après la désillusion suédoise, Benzema s'est ensuite voulu moins disert: «J'ai tenté, je me suis fait contrer. On a essayé, on a fait deux ou trois mouvements. Contre l'Espagne, qui est une équipe qui joue, on aura plus d'espaces. La confiance est toujours là, mais il faut se remettre au travail.»

Si les Bleus l'emportent, un autre gros morceau l'attendra en demi-finale puisque son duel à distance l'opposera au monstre Ronaldo, lui aussi partenaire au Real.

(afp/Newsnet)

Euro 2012 : L'Espagne promet de ne pas sous-estimer les Bleus

La Roja s'apprête à affronter la France, un adversaire qui ne lui à guère réussi par le passé et dont la façon de jouer suscite une grande méfiance dans ses rangs.
Image: AFP

«Au Mondial 2006, la France nous a donné une bonne leçon qui nous a servi pour grandir comme équipe, même si peu nombreux sont les rescapés de ce temps-là. Nous espérons que cette fois, notre expérience fera pencher la balance du côté de l'Espagne», a souhaité Fernando Torres dans une interview publiée jeudi sur son site internet.

A l'origine de cette attitude réservée: le bilan de l'Espagne face à la France en matches officiels, où les Bleus totalisent cinq victoires, un match nul... et aucune défaite. De toutes ces tentatives frustrées face aux Français, la plus récente reste la plus cuisante: en 8e de finale du Mondial 2006 en Allemagne, la jeune et sémillante Espagne, péchant par orgueil, avait en effet dû céder face aux vieux grognards guidés par Zinédine Zidane.

«J'ai gravé une image du Mondial 2006. Nous avions sous-estimé les Français qui étaient si vieux... C'est une habitude très espagnole de ne pas faire attention aux adversaires», témoignait le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque.

Ces jours-ci, l'ambiance est à l'humilité et à la concentration chez les joueurs espagnols qui s'attendent à un match coriace. «Je pense que la France va être un de nos rivaux plus les difficiles sur cette compétition», affirmait même jeudi Javi Martinez. «La France a une manière de jouer assez novatrice depuis que (Laurent) Blanc l'a prise en charge. Son jeu est plus basé sur des combinaisons, des passes courtes qu'avant», a détaillé le jeune milieu de terrain.

Villa, irremplaçable
Si les Bleus n'ont pas fait bonne figure lors de leur dernier match de groupe D, perdu face à la Suède (2-0), il en faut plus pour tranquilliser les esprits espagnols. «Lors des deux premiers matches, ils ont eu de bonnes sensations. Lors de leur troisième match, elles ne furent pas si bonnes, mais il nous est arrivé la même chose face à la Croatie (victoire 1-0)», a fait remarquer bien à propos Martinez.

Si l'Espagne a remporté deux de ses trois matches de poule, elle a aussi laissé entrevoir quelques points faibles. La fébrilité dont elle a fait preuve face à la Croatie et sa difficulté à marquer (six buts certes, mais dont 4 inscrits à l'Eire, adversaire de moindre calibre) en sont des exemples frappants.

Surtout, la phase de groupes n'a pas fait apparaître un remplaçant crédible à l'attaquant David Villa, resté à la maison en raison d'une fracture à un tibia en décembre dernier. En dépit de ses deux buts marqués face aux Irlandais, Fernando Torres peine jusqu'à présent à faire oublier l'absence du meilleur buteur de l'histoire de la Roja.

Pour autant, l'Espagne reste la tenante du titre et une sélection au jeu séduisant, emmenée par un Iniesta irrésistible. A 28 ans, le milieu de terrain du Barça est en effet dans la forme de sa vie, secondé par un Xavi qui, s'il semble émoussé, n'en reste pas moins une formidable plaque-tournante dans l'entrejeu.

Face à de telles armes, «boostées» qui plus est par l'enjeu et la motivation de surmonter enfin l'obstacle bleu en compétition officielle, la France n'a qu'à bien se tenir.

Réf : (afp/Newsnet)

Euro 2012 : L'Allemagne corrige la Grèce et accède au dernier carré

Malgré un très court instant de doute, la Mannschaft a balayé le mirage grec 4-2 en quart de finale à Gdansk. Elle peut attendre patiemment le match Angleterre-Italie de dimanche.
 
Les Allemands ont livré un récital en seconde période.
Image: AFP

Joachim Löw est un homme courageux. Le sélectionneur a en effet créé la sensation avant même le coup d'envoi en remaniant toute sa ligne de feu, Mario Gomez, co-meilleur réalisateur du tournoi (3 buts), compris!

Le Munichois a cédé sa place à Miroslav Klose, Lukas Podolski s'est fait ravir le flanc gauche par André Schürrle et Thomas Müller s'est fait brûler la politesse par Marco Reus à droite. A croire que la Mannschaft était en crise avant cette partie...

Pour Löw, il était sans doute exclu que son équipe se laisse piéger dans le traditionnel bourbier grec, ce qui explique en partie ses choix de joueurs un peu plus mobiles et plus aptes, par leur technique, à l'élaboration de combinaisons rapides au sol.

La première mi-temps -excepté un quart d'heure initial haché- a donné raison au sélectionneur, les Allemands alertant très souvent un Michalis Sifakis suintant la peur et le manque d'assurance.

L'angoisse puis la rage
Mais, Schweinsteiger n'étant pas dans un grand soir, Özil n'étant toujours pas des plus inspirés, Reus -l'ancien protégé de Lucien Favre à Mönchengladbach qui rejoindra Dortmund cet été- et Khedira n'étant pas en réussite, il a fallu que le capitaine Philipp Lahm débloque la situation.

Profitant d'une très étrange réaction de Torossidis, le latéral du Bayern a armé une frappe puissante dont l'effet surprenant a terminé de battre le gardien grec, normalement no 2 derrière Chalkias (blessé).

Puis l'angoisse a gagné la Mannschaft quand, à la 55e et contre toute logique, Samaras a égalisé en reprenant un centre de Salpingidis. Même privé de son régulateur et capitaine Karagounis (injustement suspendu), le «Bateau pirate» ne baisse pas pavillon! Sauf que, contrairement à son hallucinante épopée victorieuse de 2004, cette Grèce-là n'est pas une grande équipe. Censée être, au moins, solide sur ses bases, elle n'a à aucun moment inspiré confiance.

Alors elle a été punie par des Allemands piqués au vif. Khedira, d'une volée peu académique, a remis l'Allemagne en tête (61e). Klose, du chef, a inscrit son 64e but international pour 120 capes (68e). Reus a été récompensé de ses efforts à la 74e.

Tandis que les Allemands ont fait le travail, les Grecs (qui ont marqué sur penalty le 4-2 par Salpingidis à la 89e) se sont noyés sous leurs limites criardes.

Merkel bat Samaras
La politique ayant été invitée à l'affrontement depuis plusieurs jours, le match se déroulait également dans les tribunes de l'Arena.

L'Allemagne s'y est également imposée puisque le Premier ministre grec Antonis Samaras, qui doit subir une opération samedi pour un décollement de la rétine, a dû déclarer forfait et laisser le champ libre à Angela Merkel, assise à côté de Michel Platini.

La Chancelière allemande en a certainement profité pour échanger quelques mots avec le Premier ministre polonais Donald Tusk et l'ancien président de la Pologne Lech Walesa, eux aussi présents dans les loges. Un match politique, avait-on prévenu.

Réf :(si/Newsnet)

JO de Londres : Michelle Obama emmènera la délégation américaine

La Première dame des Etats-Unis emmènera cet été la délégation américaine aux Jeux olympiques de Londres qui comprendra notamment la footballeuse Brandi Chastain, célèbre pour avoir ôté son maillot lors du Mondial 1999.
Michelle Obama: «Cet été, j'irai encourager l'équipe américaine aux Jeux olympiques de Londres.»
Image: AFP

«Cet été, j'irai encourager l'équipe américaine aux Jeux olympiques de Londres avec cet éminent groupe de champions qui représentent ce que notre pays fait de mieux», a déclaré l'épouse du président Barack Obama dans un communiqué.

«Les athlètes olympiques et paralympiques sont de véritables héros américains modernes et constituent un exemple pour nous tous, en particulier les jeunes», a-t-elle ajouté.

Brandi Chastain, double-médaillée d'or olympique, s'était illustrée lors de la finale de la Coupe du monde 1999 de football en enlevant son maillot, laissant apparaître une brassière de sport, après avoir marqué le but de la victoire.

Figureront également au sein de la délégation américaine l'athlète paralympique Gabriel Diaz de Leon, champion de javelot, lancer du disque et poids, et la nageuse Summer Sanders, quadruple médaillée aux Jeux olympiques, dont deux médailles d'or en 1992 à Barcelone.

Campagne «Let's Move»
La gymnaste Dominique Dawes, médaillée d'or en 1996 et actuelle coprésidente du Conseil présidentiel pour le sport et l'alimentation, et l'ambassadeur américain à Londres Louis Susman seront également présents, de même que la star de la NBA Grant Hill.

Michelle Obama a indiqué qu'elle profiterait des Jeux olympiques pour promouvoir sa campagne «Let's Move», qui milite pour une alimentation plus saine et le sport.

«Cette délégation contribuera à initier une génération de jeunes gens à l'esprit olympique, en les incitant à être actifs et à manger sainement, leur permettant ainsi d'atteindre leur plein potentiel et d'accomplir leurs rêves», a dit Michelle Obama.

Traditionnellement aux Etats-Unis, les Premières dames emmènent les délégations olympiques. Cela avait été le cas pour Laura Bush à Turin en Italie en 2006 et Hillary Clinton à Lillehammer en Norvège en 1994.

réf:(afp/Newsnet)

Transfert : Drogba officialise pour Shanghai !

Didier Drogba n'évoluera plus en Europe la saison prochaine. Après avoir remporté la Ligue des Champions avec Chelsea, l'ancien Marseillais rejoindra comme pressenti le Shanghai Shenhua. L'international ivoirien a officialisé ce mercredi la signature d'un contrat de deux ans avec le club chinois.

La nouvelle était dans l'air ces derniers temps, c'est désormais officiel. Didier Drogba va quitter l'Europe cet été après avoir triomphé avec Chelsea en Ligue des Champions. En fin de contrat avec le club londonien, l'international ivoirien part sur une bonne note et va rejoindre la Chine puisqu'il a officialisé ce mercredi s'être engagé avec le Shanghai Shenhua.

«J'ai le plaisir de vous confirmer aujourd'hui que j'ai signé avec le club chinois de Shanghai Shenhua FC. J'y ai signé un contrat d'une durée de 2 ans et demi et je rejoindrai l'équipe au cours du mois de juillet» , a annoncé Drogba sur son site officiel. L'ex-Marseillais retrouvera son ancien coéquipier chez les Blues, Nicolas Anelka, et devrait percevoir un salaire estimé à 248 000 euros par semaine !

D. Drogba - «hâte de relever ce nouveau challenge»

Avec de tels émoluments, l'ancien buteur de l'OM peut envisager une fin de carrière sereine à 34 ans. Le challenge proposé par le club chinois semble également l'avoir convaincu. «J'ai hâte de relever ce nouveau challenge, de découvrir une nouvelle culture et je suis très enthousiaste par rapport au développement de la ligue chinoise de football.(...) J'espère pouvoir aider à promouvoir le football chinois partout dans le monde et plus encore à améliorer les liens entre la Chine et l'Afrique» , a-t-il expliqué.

Visiblement très enthousiaste à l'idée de rejoindre le Shanghai Shenhua, Drogba devra tout de même composer avec les résultats actuels très décevants de son nouveau club, qui pointe à la 12e place (sur 16) de son championnat. L'entraîneur argentin Sergio Batista pourra toutefois compter sur l'Ivoirien pour donner un coup de fouet à son attaque.

Euro-2012: La France contre l'Espagne en quarts

Les résultats des quarts de finale de l'Euro 2012 opposera la France à l'Espagne, samedi. Jeudi, la République Tchèque en découdra avec le Portugal. L'Allemagne fera face à la Grèce vendredi et dimanche, l'Italie et l'Angleterre se livreront à un duel pour boucler le dernier carré de l'Euro.
La France rencontrera l'Espagne en quarts de finale de l'Euro-2012, malgré sa défaite (2-0) contre la Suède, lors de la 3e et dernière journée du groupe D de l'Euro-2012, mardi à Kiev.

Les autres quarts de finale opposeront d'abord la République Tchèque au Portugal, jeudi à Varsovie. Vendredi à Gdansk, l'Allemagne et la Grèce se livreront un duel très attendu sur fond de crise économique et politique. Et enfin, dimanche, à Kiev, on connaîtra le 4e demi-finaliste avec le vainqueur d'Italie-Angleterre.

Dans ce groupe D, les Anglais terminent en tête avec 7 points, en ayant fait un nul avec la France (1-1), puis battu la Suède (3-2) et l'Ukraine (1-0).

La France, dont la série d'invincibilité s'arrête à 23, prend donc la 2e place, avec 4 pts, devant l'Ukraine (3 pts) et la Suède qui prend la dernière place, malgré cet ultime succès (3 pts).

A Kiev, la France pouvait se contenter d'un nul, voire d'une défaite par un but d'écart pour franchir ce tour face à des Suédois, d'ores et déjà éliminés après deux défaites. Et ce sont pourtant les Scandinaves qui ont été les meilleurs.

Une minute après un arrêt décisif, sur une frappe de Larsson, le gardien français Hugo Lloris s'inclinait sur une extraordinaire reprise de volée de Zlatan Ibrahimovic, servi par ce même Larsson (54e). A la 91e, Larsson parachevait le succès suédois d'une frappe de près.

L'Ukraine et le but refusé
Dans le même temps, à Donetsk, les Anglais, qualifiés avec un nul, se sont imposés grâce à un but de Rooney. Dès le début de la 2e période, Rooney de retour de suspension, délivrait les siens en concluant d'une tête facile un cafouillage de la défense ukrainienne (48e).

Les Ukrainiens, sans Shevchenko, rentré en cours de jeu, regretteront sûrement une décision litigieuse qui n'a pas tourné en leur faveur (62e). Devic, seul face à Joe Hart, a vu sa frappe déviée et sortie sur la ligne par Terry. Les arbitres n'ont pas réagi alors que les images ont semblé montrer que la balle avait franchi la ligne.

L'Allemagne est la seule équipe à terminer ce 1er tour avec trois victoires. Les Allemands ont notamment fait tomber les Pays-Bas, rentrés chez eux après ce 1er tour.

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Pays-Bas: Van Bommel se met en réserve de la sélection

L'international néerlandais Mark van Bommel, 35 ans, capitaine des "Oranje" avec qui il a participé à l'Euro-2012, a annoncé mercredi sur le site de la Fédération néerlandaise de football (KNVB) qu'il se mettait en réserve de la sélection pour laisser la place aux jeunes.

"Le temps est venu pour de jeunes joueurs, pleins de talent", a déclaré le milieu de terrain, qui compte 79 sélections sous le maillot "Oranje", dans un message posté sur le site officiel de la KNVB.

"Il y aura peut-être dans le futur un moment où le coach, en raison des circonstances, voudra ou devra encore faire appel à moi. Alors, je veux pouvoir répondre présent", a toutefois précisé le gendre du sélectionneur Bert Van Marwijk, qui pourrait ne pas survivre à l'échec de l'Euro.

Fortement critiqué pour sa prestation lors des matchs des "Oranje" lors de la phase des poules de l'Euro-2012 en Pologne et en Ukraine, l'ancien joueur du Bayern et de l'AC Milan, qui va rejoindre le PSV Eindhoven pour une saison, avait assuré fin mai, avant le début du tournoi, qu'il ne comptait pas renoncer à poursuivre sa carrière internationale après l'Euro.

"Je n'arrêterai avec l'équipe nationale que si nous remportons l'Euro", avait-il dit alors au quotidien populaire De Telegraaf, indiquant qu'il souhaitait encore jouer "deux ou trois ans" en club.

Plusieurs observateurs, l'ancien joueur Ruud Gullit notamment, s'étaient interrogés sur les capacités physiques de Van Bommel à 35 ans. Lors des défaites face au Danemark et l'Allemagne, le sélectionneur Bert van Marwijk avait pointé l'écart laissé entre les lignes par ses deux milieux défensifs, Van Bommel et Nigel de Jong.

Van Bommel est capitaine de la sélection néerlandaise depuis le retrait de Giovanni van Bronckhorst à l'issue du Mondial-2010.

L'équipe nationale des Pays-Bas a été éliminée dimanche soir dès la fin de la phase des poules après sa défaite face au Portugal (2-1).

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Euro: Wayne Rooney qualifie l'Angleterre

L'Angleterre qui a souvent évolué sans brio mardi soir à Donetsk s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro-2012 en prenant la mesure de l'Ukraine (1-0) grâce à un but du revenant Wayne Rooney mais aussi à une erreur d'arbitrage qui va faire jaser.

Du côté anglais, la lumière est venue de l'inévitable Wayne Rooney, buteur à bout portant contre une équipe ukrainienne qui a longtemps secoué les sujets de Sa Majesté. La défaite (0-1) des coéquipiers d'Andrei Shevchenko prive l'Ukraine des quarts de finale

Les Ukrainiens qui avaient besoin d'une victoire pour se qualifier, sont éliminés. Anéantis.

Ils pourront pester longtemps sur l'arbitre positionné derrière le but anglais. Pourtant parfaitement placé, il n'a pas vu que le ballon de Marko Devic avait franchi la ligne de but avant que John Terry le dégage (62e).

Un première erreur d'arbitrage monumentale dans ce tournoi qui sera certainement commentée par la Fifa et l'UEFA dans le débat très houleux de l'aide vidéo...

Le match aurait pu (aurait dû) être relancé par ce but. A ce moment l'Angleterre, à qui suffisait un match nul, menait 1 à 0 et filait vers les quarts.

Car Wayne Rooney était passé par là en tirant parfaitement profit de deux contres favorables et d'une bévue du gardien Pyatov pour placer de la tête le ballon au fond du but.

Privé des deux premiers matchs de la compétition en raison d'une suspension, l'attaquant de Manchester United a démontré que son sens du but est intact malgré un manque de rythme évident. Toute l'Angleterre s'en réjouissait mardi soir.

Pilule amère
La pilule est par contre très amère pour les hommes d'Oleg Blokhine qui ont souvent bousculé leur adversaire du soir mais sans jamais trouver la faille... sauf à la 62e.

Après la Belgique (2000), la Suisse et l'Autriche (2008) puis la Pologne (2012), l'Ukraine est donc devenu le cinquième pays organisateur éliminé dès le premier tour d'un Euro. Y aurait-il désormais une malédiction frappant les pays hôtes ?

Si les Anglais jubilaient en quittant la Donbass Arena, ils devront vite retomber sur terre. Leur prestation de mardi n'a pas toujours été rassurante à quelques jours d'affronter l'Italie en quarts de finale.

Sans son principal atout offensif au coup d'envoi (Shevchenko, mal remis d'un coup reçu sur le genou gauche contre la France, n'est entré qu'à la 70e), l'Ukraine avait entamé la partie dans d'excellentes dispositions, malmenant des Anglais très repliés devant leur but.

Wayne Rooney éprouvait lui bien des difficultés à entrer dans son match, multipliant les petites fautes techniques en début de partie.

Remarquablement servi au deuxième poteau par Ashley Young, "Wazza" galvaudait de la tête une occasion incroyable d'ouvrir la marque (27e).

A l'exception de cette phase, les tentatives étaient davantage ukrainiennes en première période, Gusev (11e, 18e), Devic (12e) et surtout un déroutant Yarmolenko (30e, 42e) donnant tour à tour quelques sueurs froides aux 5000 fans britanniques bien minoritaires dans la Donbass Arena.

Techniquement, cela manquait d'assurance des deux côtés. De nombreux joueurs manquant des gestes simples. Le stress, bien sûr.

Avec son double rideau défensif, l'Angleterre de Roy Hodgson semblait d'abord songer à ne pas encaisser de but, à la manière cette saison du Chelsea de Roman Abramovitch, présent dans les tribunes mardi.

Et la recette fonctionna. Avec un brin de chance sur le but et la complicité d'un arbitrage défaillant.

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Raja-Athletico Bilbao le 17 juillet prochain

● Au cours de la conférence de presse tenue mardi soir, le président du Raja, Mohamed Boudrika, et l’entraîneur M’hammed Fakhir ont jeté la lumière sur le vaste projet que les deux hommes ont mis en chantier afin de redorer le blason des Aigles Verts. 
● Après son retour du stage de préparation de Aïn Drahean en Tunisie, le Raja jouera un match amical contre le club espagnol de l’Atletico Bilbao le 17 juillet.

Le président du club a souligné que le plus important pour le moment c’est la préparation de l’équipe aux futures échéances, reléguant au second plan la constitution de son comité «Ce qui urge pour l’instant, c’est la mise en place d’une équipe compétitive prête à relever les défis tant nationaux que continentaux ou mondiaux» a précisé le nouveau patron du Raja.

Quant à M’hammed Fakhir il s’est déclaré très heureux de retourner à la maison : «Je suis chez moi sur un terrain que je ne connais que fort bien» a-t-il déclaré d’emblée. L’entraineur des Verts a tenu, par ailleurs, à remercier les anciens dirigeants qui ont tenu l’assemblée générale très tôt ce qui a permis au nouveau patron et à lui-même de commencer le travail au moment opportun. Fakhir a dévoilé par la suite que Boudrika et lui-même avaient entamé les préparatifs bien avant la tenue de l’AGO : «Les gens s’étonnent des recrutements que nous avons effectués en ce début de saison. Mais je tiens à leur dire que tous les joueurs enrôlés avaient été minutieusement suivis et répertoriés par mes soins. Le Mercato comme son nom l’indique est un marché.

Et comme nous sommes l’équipe qui s’est présentée la première nous nous sommes approvisionnés et avons donc engagé les éléments dont l’équipe avait besoin. Qu’on se rassure donc, le Raja n’a recruté que dans les compartiments où il y avait un manque», a poursuivi Fakhir. Par la suite, l’entraineur du Raja a évoqué la constitution de son staff technique en soulignant que Hafid Abdessadek et Mustapha Chadli sont des enfants du Raja et qu’il les connaît fort bien pour les avoir entrainés.

«Ce sont des jeunes qui désirent progresser dans ce domaine et je leur avais promis d’en faire mes adjoints là où je serais entraineur. Mais comme le hasard fait bien les choses, nous nous retrouvons chez nous au Raja. Quant à Hilalk Tayr, il a déjà fait ses preuves et je ne peux que me féliciter de travailler avec lui», a expliqué l’ex-sélectionneur national. Bien entendu, les priorités de l’équipe ont été définies par le président et l’entraineur qui désirent que le Raja brille aussi bien en Championnat qu’en Coupe du Trône, Coupe arabe et, si possible, en Coupe du monde des clubs. Fakhir a tenu à souligner que les jeunes ne seront guère oubliés et qu’ils auront l’opportunité de jouer parmi un groupe de footballeurs chevronnés.

Après avoir cité les noms des nouveaux venus, Fakhir a annoncé l’arrivée d’un jeune attaquant sénégalais de 22 ans qui évolue en France et dont on dit le plus grand bien. Le président Boudrika a annoncé, par ailleurs, que les pourparlers avec l’AS FAR concernant Khalid El Askri ne sont pas rompus et qu’il existe encore une chance pour que le keeper rejoigne les Verts. Concernant la communication, Boudrika a souligné que le site officiel du Raja est actuellement en rénovation et qu’il fonctionnera avec un nouveau look début juillet.

Par ailleurs, une conférence de presse surnommée «Raja-Café» sera tenue chaque mardi pour éclairer les supporters sur les nouvelles du club et mettre fin aux rumeurs. Sur la préparation qui se déroulera à Ain Drahean en Tunisie, Fakhir a annoncé qu’une rencontre est prévue contre la Jeunesse Sportive de Kabylie au cours du séjour de l’équipe dans ce centre de renommée internationale. À la fin de la conférence, Fakhir a annoncé qu’un match amical est prévu le 17 juillet contre l’Atlético Bilbao. Soulignons que les joueurs Ait El Arif, Belaamri, Bakayoko, Ouhakki, Chaabani, Danguir, Jawhari, Diop, Demba, Tahoune et Malcuit seront probablement mis sur la liste des transferts. Alors que Jermouni, Ataba, Souari, Lembarki et Tayr sont en fin de contrat.

J.O. de Londres 2012: Les présélectionnés marocains

La Fédération Royale Marocaine de Football vient de publier une présélection de 35 joueurs de Pim Verbeek pour le tournoi de football olympique.

Aucune suprise dans cette liste, notons tout de même qu'Omar El Kaddouri est le seul joueur à n'avoir jamais joué sous les couleurs du Maroc. Ça sera donc une grande première pour celui qui vient de s'engager pour 4 ans avec la Juve.
De cette liste il faudra dégager une sélection de 18 joueurs, dont 3 pourront avoir plus de 23 ans. Sur les 35 préselectionnés, ils sont 8 à avoir dépassés la limite d'âge (Boukhriss, Lamyaghri, Amrabat, El Arabi, Hermach, Benatia, Kharja et El ahmadi). Pour rappel, une liste de 4 joueurs supplémentaires accompagnera les autres pour pallier à d'éventuel blessures pendant la compétition.

Les présélectionnés de l'équipe nationale du Maroc:
Gardiens de But :
Mohamed Amsif (Augsburg / Allemagne)
Yassine Bounou (Atletico Madrid / Espagne)
Yassine El Houassli (RAC / Maroc)
Yassine El Kharroubi (US Quevilly / France)
Nadir Lamyaghri (WAC / Maroc)

Défenseurs :
Yacine Jebbour  (Stade Rennais / France)
Abdelatif Noussir (FUS / Maroc)
Mohamed Aberhoune  (MAT / Maroc)
Mehdi Bellaroussi (CODM / Maroc)
Abdelhamid El Kaoutari (Montpellier / France)
Zouhair Feddal (Espanyol Barcelone / Espagne)
Zakarya Bergdich (RC Lens / France)
Abdelfettah Boukhriss (FUS / Maroc)
Mehdi Benatia (Udinese / Italie)

Milieux de terrain:
Driss Fettouhi (Istres / France)
Younes Belhanda (Montpellier / France)
Ryan Frikeche (SCO Angers / France)
Imad Najah (PSV Eindhoven / Pays-Bas)
Abdelaziz Barrada (Getafe / Espagne)
Anouar Kali (Utrecht / Pays-Bas)
Omar El Kaddouri (Brescia / Italie)
Ali Baamamar (MAS / Maroc)
Adil Hermach (Al Hilal / Arabie Saoudite)
Houcine Kharja (Fiorentina / Italie)
Karim El Ahmadi (Feyenoord / Pays-Bas)

Attaquants :
Zakarya Labyad (PSV Eindhoven / Pays-Bas)
Soufiane Bidaoui (Lierse SK / Belgique)
Younes Mokhtar (FC Eindhoven / Pays-Bas)
Iliass Bel Hassani (Sparta Rotterdam / Pays-Bas)
Adnane Tighadouini (FC Volendam / Pays-Bas)
Soufiane El Hassnaoui (De Graafschap / Pays-Bas)
Yacine Qasmi (Stade Rennais / France)
Youssef El Arabi (Al Hilal / Arabie Saoudite)
Nordin Amrabat (Kayserispor / Turquie)
Oussama Assaidi (Heerenveen / Pays-Bas)

Ligue des champions d’Afrique : l’ASO poursuit sa préparation au Maroc

Arrivée vendredi dernier à Casablanca (Maroc), l’ASO Chlef a établi ses quartiers dans le complexe sportif d’Ifrane où elle séjournera jusqu’au 29 juin.

 Elle se prépare pour la phase de groupes de la ligue des champions d’Afrique, dont le premier match mettra aux prises l’équipe de Chlef à l’Etoile du Sahel le 7 juillet prochain, au stade Mohamed Boumezrag. `
Le staff technique, sous la conduite de Rachid Belhout, a programmé deux séances d’entraînement quotidiennes, qui seront entrecoupées de matches amicaux contre des formations locales.

 Tous les joueurs signataires y participent, à l’image de Ghalem, Bouhafer, Melouli, Zazou, Sellama, Bentoucha, Maâmar Youcef, Ali Hadji, Messaoud, Haddouche et les trois nouvelles recrues africaines, un Gabonais et deux Camerounais. A ceux-là s’ajoute un gardien de la formation de Laghouat et quatre espoirs promus en équipe première. En revanche, l’effectif ne comprend pas en son sein les Achiou, Abdesslem, Maâmar Kouadri (2e gardien), Hamidi et le Burkinabé Oussalé.

 Ces derniers n’ont tout simplement pas été retenus dans la liste pour la nouvelle saison. Même s’il connaît certains éléments, le nouvel entraîneur, Rachid Belhout, n’aura vraisemblablement pas la tâche facile, en ce sens qu’il doit rebâtir un ensemble capable de jouer les premiers rôles en championnat et d’honorer le football national en compétition continentale à l’occasion de sa première participation à une phase de poules de ligue des champions.


Euro2012: L'UEFA /Amende de 80 000€ à la Croatie


L'UEFA a infligé mardi une amende de 80.000 euros à la Fédération croate de football pour sanctionner le comportement de ses supporters durant le match de l'Euro contre l'Italie, dont des chants racistes adressés à Mario Balotelli. «La Fédération croate de football (HNS) écope d'une amende de 80.000 euros pour l'allumage et le jet de fumigènes et pour le mauvais comportement de ses supporters (chants et symboles racistes) lors du match du groupe C de l'Euro 2012 contre l'Italie», dit un communiqué de l'UEFA.
La sanction est inférieure de 20.000 euros à celle reçue par l'attaquant danois Nicklas Bendtner, coupable d'avoir montré le logo d'une société de paris sportifs en célébrant un but. La Croatie, dont l'équipe nationale a été éliminée lundi de la compétition après sa défaite contre l'Espagne, a la possibilité de faire appel, a précisé l'UEFA. Le réseau FARE (Football contre le racisme en Europe), qui collabore avec l'UEFA et a dépéché des observateurs à l'Euro, a estimé entre 300 et 500 le nombre de supporters croates ayant lancé des insultes racistes à Mario Balotelli, attaquant noir de l'équipe d'Italie.

La HNS avait condamné ces comportements tout en appelant l'UEFA à ne pas punir la sélection nationale. La Croatie n'en est pas à sa première sanction pour des problèmes de racisme parmi son public.
 Elle avait déjà écopé d'une amende de 20.000 francs suisses (16.650 euros) après le déploiement d'une banderole raciste durant un match de l'Euro 2008 contre la Turquie. La Fifa lui avait elle aussi infligé une pénalité, de 30.000 francs suisses cette fois, en raison des insultes racistes lancées à l'attaquant anglais Emile Heskey lors d'un match qualificatif pour la Coupe du monde à Zagreb. Michel Platini avait rencontré l'année dernière des membres du gouvernement croate pour discuter du sujet avec eux et s'est agacé lundi de constater de nouveaux problèmes.
réf: 20minutes

Foot : La concurrence est réelle

En titularisant Clichy et Ménez et en maintenant Alou Diarra au milieu contre l'Ukraine (2-0), Laurent Blanc a accrédité l'idée d'une vraie concurrence en Bleu. Au moins à trois postes.
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C'est le propre de chaque sélection : «Un joueur est toujours déçu quand on lui dit qu'il n'est pas dans l'équipe qui débute», souligne Laurent Blanc. Par sa gestion d'effectif, le sélectionneur a toutefois donné du poids au message qu'il avait lancé avant le début de la compétition : «Pour aller au bout, on aura besoin de tout le monde». Sur les vingt-trois joueurs qu'il a emmenés en Ukraine, le technicien en a déjà utilisé dix-sept. Seuls  Mandanda, Carrasso, Réveillère Valbuena, Matuidi et Koscielny n'ont pas pris part aux deux premiers matches de Bleus contre l'Angleterre (1-1) et l'Ukraine. L'effet de ce management est double : maintenir tout son groupe sous pression tout en réfrénant les éventuelles frustrations. A l'image des titularisations de Clichy et Ménez, vendredi, Blanc assure qu'il continuera d'adapter son onze «en fonction de l'adversaire». Si quelques postes se prêtent moins au roulement, la concurrence semble réelle à d'autres.

Clichy-Evra sur la même ligne ?

 C'est la grosse surprise concoctée par le sélectionneur contre l'Ukraine. Alors que Patrice Evra semblait indéboulonnable à gauche, Laurent Blanc lui a préféré Gaël Clichy. Une option «offensive», expliquait-il vendredi soir. Au lendemain de ce succès, la hiérarchie entre les deux latéraux semble toujours aussi confuse. «J'ai deux joueurs solides avec des qualités différentes», a évacué le technicien. Clichy, lui, se prend au jeu : «sur les quatre défenseurs, il y en a trois qui ne changent pas. Le quatrième, ça tourne».

Diarra met la pression sur M'Vila
Si Laurent Blanc «(nous) avait écouté, Alou serait resté à Paris». Le sélectionneur ne l'a pas fait, et c'est tant mieux. Auteur d'une saison moyenne à Marseille, le milieu de terrain semble métamorphosé depuis le début de l'Euro. «Il n'est pas transformé, corrige le technicien. Il est Alou Diarra». Celui qu'il avait connu à Bordeaux. S'il a profité de la blessure de M'Vila pour se glisser dans la peau d'un titulaire, Diarra a signé deux prestations convaincantes contre l'Angleterre et l'Ukraine. Et délesté les joueurs offensifs d'un poids. «C'est quelqu'un qui reste bien devant la défense et qui coupe les contre-attaques», apprécie Samir Nasri.

Ménez une solution à droite

Laurent Blanc le tient en haute estime. «Pas vous ?», plaisante le sélectionneur. Vendredi soir, Jérémy Ménez s'est procuré trois occasions franches avant de faire mouche sur sa quatrième tentative. Contrairement à Nasri, il présente l'avantage de beaucoup moins dézoner, mais son style de jeu et son inconstance ont parfois tendance à agacer. «Les joueurs qui ont du talent sont souvent agaçants, surtout quand ils se loupent. Mais ils sont aussi jubilatoires (sic) quand ils réussissent, évacue Blanc. Il y en a d'autres qui ne vous agacent jamais, mais qui n'ont pas de talent.» Le sélectionneur préconise la patience. «Avec ce type de joueurs, il ne faut pas lâcher et lui donner sa confiance.» 
Ref: lequipe.fr