En titularisant Clichy et Ménez et en maintenant Alou Diarra au milieu contre l'Ukraine (2-0), Laurent Blanc a accrédité l'idée d'une vraie concurrence en Bleu. Au moins à trois postes.
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C'est le propre de chaque sélection : «Un joueur est toujours déçu quand on lui dit qu'il n'est pas dans l'équipe qui débute», souligne Laurent Blanc. Par sa gestion d'effectif, le sélectionneur a toutefois donné du poids au message qu'il avait lancé avant le début de la compétition : «Pour aller au bout, on aura besoin de tout le monde». Sur les vingt-trois joueurs qu'il a emmenés en Ukraine, le technicien en a déjà utilisé dix-sept. Seuls Mandanda, Carrasso, Réveillère Valbuena, Matuidi et Koscielny n'ont pas pris part aux deux premiers matches de Bleus contre l'Angleterre (1-1) et l'Ukraine. L'effet de ce management est double : maintenir tout son groupe sous pression tout en réfrénant les éventuelles frustrations. A l'image des titularisations de Clichy et Ménez, vendredi, Blanc assure qu'il continuera d'adapter son onze «en fonction de l'adversaire». Si quelques postes se prêtent moins au roulement, la concurrence semble réelle à d'autres.
Clichy-Evra sur la même ligne ?

Diarra met la pression sur M'Vila
Si Laurent Blanc «(nous) avait écouté, Alou serait resté à Paris». Le sélectionneur ne l'a pas fait, et c'est tant mieux. Auteur d'une saison moyenne à Marseille, le milieu de terrain semble métamorphosé depuis le début de l'Euro. «Il n'est pas transformé, corrige le technicien. Il est Alou Diarra». Celui qu'il avait connu à Bordeaux. S'il a profité de la blessure de M'Vila pour se glisser dans la peau d'un titulaire, Diarra a signé deux prestations convaincantes contre l'Angleterre et l'Ukraine. Et délesté les joueurs offensifs d'un poids. «C'est quelqu'un qui reste bien devant la défense et qui coupe les contre-attaques», apprécie Samir Nasri.
Ménez une solution à droite

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