Annoncée comme favorite depuis le début de la compétition, et auteur d'un parcours sans faute jusque-là, l'Allemagne affronte l'Italie, jeudi, dans le cadre de la seconde demi-finale de l'Euro 2012. Si les Allemands partent avec une longueur d'avance, ils vont devoir se défaire d'une équipe d'Italie qui ne semble pas avoir froid aux yeux, et qui n'a jamais perdu face à la Mannschaft , en tournoi officiel.
Pas la peine de parler statistiques en la circonstance à un Allemand, il préfèrera balayer le sujet. Il faut dire qu'en sept confrontations face à l'Italie dans un tournoi majeur, l'Allemagne n'a jamais réussi à s'imposer (3 défaites, 4 nuls). La dernière confrontation en date a même laissé une belle cicatrice à l'équipe de Joachim Löw, avec une défaite après prolongations (0-2, a .p.), en demi-finales de la Coupe du monde 2006. "Aucun match ne peut nous renseigner. Ni ceux du passé ni celui de 2006, évacue le sélectionneur de la Mannschaft. En football, la notion de revanche n'existe pas. Le passé n'influe en rien sur nous ou sur nos jeunes joueurs."
Retour au présent donc, avec une National Mannschaft qui compte bien continuer à honorer son statut de favori de cet Euro 2012. Avec quatre victoires en quatre rencontres depuis le début du tournoi, les partenaires de Philipp Lahm espèrent continuer sur leur lancée, et feront donc fi du passé. "Je pense que c'est stupide de parler d'un blocage mental contre l'Italie", remarque Miroslav Klose. Seule nuage dans le ciel bleu de cette Allemagne souveraine, l'état physique de Bastian Schweinsteiger, qui se ressent toujours de douleurs à la cheville, et qui a été mis au repos cette semaine. "Bastian est un joueur de classe mondiale et il a un rôle de leader dans notre équipe. J'espère qu'il sera rétabli à temps pour le match", souffle Mesüt Özil.
Pirlo: "Les Allemands auront peur de nous"
Dans le camp d'en face, les Italiens comptent bien jouer leur carte à fond, eux qu'on n'attendait pas forcément à pareille fête, après les remous subis avant la compétition. "Les Allemands auront peur de nous, c'est certain", lance Andrea Pirlo, estimant que le milieu de terrain de son équipe est "plus ou moins au même niveau" que celui des Espagnols". Impérial face à l'Angleterre en quarts de finale (0-0, 4 t.a.b. à 3), le joueur de la Juventus semble marcher sur l'eau, et salive d'avance à l'idée de remettre ça. "J'ai hâte de jouer ce match aussi important. Je suis presque à la fin de ma carrière et ce type d'émotions risque de ne pas se reproduire", reconnaît-il.
Et si en Allemagne on s'inquiète de l'état physique de Schweinsteiger, les Italiens râlent l'iniquité du calendrier et les deux jours d'écart entre le quart de l'Allemagne, et le leur, arraché aux tirs au but, après 120 minutes de jeu face à l'Angleterre. "C'est un problème sur lequel l'UEFA devra se pencher pour le prochain championnat d'Europe", déplore Cesare Prandelli. Jouer une demi-finale après une si courte pause ne contribue pas au spectacle." Sur le plan du jeu, le sélectionneur transalpin a cependant sa petite idée. "Nous rencontrons une équipe qui a une vraie puissance athlétique. Il faudra jouer sur les petites faiblesses qu'ils pourraient avoir", conclut-il, sans en dire plus...
source: sports.fr
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