En clôture de la 28e journée de Premier League, Arsenal a réalisé une magnifique opération en s'imposant contre Newcastle (2-1), lundi soir, à l'Emirates Stadium. Alors que Van Persie avait répondu à Ben Arfa, c'est Vermaelen qui a surgi au bout du temps additionnel pour permettre aux Gunners de revenir à un point de la troisième place, détenue par Tottenham. Crucial.
Durant ses 16 ans de règne à Arsenal, Arsène Wenger n'a sans doute jamais vécu une saison aussi éprouvante. Mais le manager français peut au moins se réjouir d'une chose : son équipe, capable par moments de toucher le fond, dispose d'une incroyable capacité de réaction. Il s'en était fallu de peu, finalement, pour qu'Arsenal réalise l'un des plus grands exploits de la Ligue des champions face à l'AC Milan (0-4, 3-0) il y a six jours. En championnat, en revanche, les Gunners sont en train de revenir pleinement dans la course au podium, ce qui constitue en soi un petit miracle au vu du début de saison catastrophique des Londoniens.
Les quatre dernières sorties des Gunners en championnat résument à elles seules leur saison jusqu'à présent. Après avoir à chaque fois concédé l'ouverture du score, Arsenal s'est imposé. C'est un fait unique dans l'histoire de la Premier League , et c'est la preuve que les coéquipiers de Robin Van Persie ne vont rien lâcher jusqu'à la fin de saison. Face à Newcastle, lundi soir, ils ont arraché un succès crucial (2-1) qui les ramène à un petit point de Tottenham, 3e. C'est Thomas Vermaelen, au bout du temps additionnel, qui est venu récompenser du bout du pied la très nette domination des Canonniers (2-1, 90e +5), et offrir à son équipe trois points amplement mérités.
L'éclair inutile de Ben Arfa
Car auparavant, Newcastle, également candidat à une place en Ligue des champions, ne s'est réellement montré dangereux qu'une fois, sur un éclair d'Hatem Ben Arfa. Toujours exilé sur l'aile droite (Pardew préférant même aligner Gabriel Obertan dans une inhabituelle position axiale), l'ancien Marseillais en a profité pour se faire oublier et effacer Gibbs d'un crochet du gauche avant de fusiller Szczesny au premier poteau (0-1, 14e). Superbe, mais inutile. Car la suite du match sera entièrement londonienne.
Mais s'il n'a fallu qu'une minute à Van Persie pour égaliser, en ajustant Krul après avoir mystifié Williamson d'un sublime contrôle (1-1, 15e), l'Emirates Stadium aura dû patienter jusqu'aux derniers instants pour voir son équipe arracher la décision. Durant tout le match, et notamment grâce à un Rosicky ressuscité, les Gunners ont tenu le ballon et dominé stérilement. A la maladresse de Rosicky (67e), Van Persie (79e) et Gervinho (83e), qui ont tour à tour déchiré leurs frappes face au but, s'est ajoutée la classe de Krul, impeccable devant Vermaelen (88e). Arsenal a longtemps cru être maudit, avant que son abnégation ne soit récompensée. Et Arsenal gagne pour la quatrième fois de suite après avoir été mené, comme à Sunderland (1-2) et Liverpool (1-2), en marquant dans le temps additionnel. Sacré mental, ces Gunners.
Source : François Tesson/ Sports.fr
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