L'état de grâce de l'Olympique de Marseille en Ligue des champions a pris fin mercredi contre un Bayern de Munich efficace, et tranquille vainqueur au Vélodrome du quart de finale aller (2-0, buts de Gomez et Robben). Une défaite aux allures de retour sur terre pour des Phocéens en perdition en championnat, et qui voyaient la compétition européenne comme un bol d'air.
Et c'est sans surprise, mais non sans amertume, que l'entraineur marseillais a reconnu la supériorité allemande. "C'est dur par rapport à la première période où on a fait des choses plutôt pas mal. Le but avant la mi-temps nous fait très mal", a déclaré Deschamps, visiblement marqué. "Après, il y a une logique supériorité du Bayern qu'on a vu en seconde période. Il y a aussi l'efficacité d'un adversaire de valeur, on l'a appris à nos dépens", a-t-il ajouté.
La satisfaction était en revanche de mise côté Bayern après un succès qui ouvre les portes de la demi-finale au club allemand. "Nous avons atteint notre objectif en gagnant à Marseille sans prendre de but", a déclaré l'entraîneur Jupp Heynckes. "Le seul point noir c'est les cinq cartons jaunes récoltés, notamment celui de Bastian Schweinsteiger qui revient de blessure et qui aurait eu besoin de temps de jeu." Le milieu de terrain du Bayern sera suspendu pour le match retour. "Il y a un match retour à jouer et je ne veux pas parler de demi-finale avant de l'avoir joué. Je n'ai pas vraiment de doute sur la qualification mais j'ai du respect pour notre adversaire", a encore souligné Heynckes.
"UNE SAISON COMPLIQUÉE"
La défaite du club français a été précipitée par une faute de main d'Elinton Andrade, le troisième gardien de l'OM, sur le premier but bavarois. "Je n'ai rien à lui reprocher", a simplement souligné Deschamps. En concédant cette défaite sur sa pelouse, l'OM a quasiment perdu toutes chances de se qualifier pour le tour suivant de l'épreuve. "On a encore une chance infime, on n'est bien évidemment pas dans la meilleure des situations face au Bayern qui est très performant lorsqu'il joue à domicile", a dit Deschamps. Le club marseillais reste sur une série de neuf matches sans victoire, dont huit défaites, toutes compétitions confondues. "Il n'y a pas à sombrer dans un fatalisme exacerbé. Il reste des choses à jouer et des matches à gagner", a soutenu Deschamps.
"C'est une saison compliquée depuis le début. Il y a des saisons comme ça, il y a des hauts et des bas. Mais le problème, ce n'est pas ce soir", a reconnu le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune. "L'OM est une institution. Personne ne la mettra à terre, ni les journalistes, ni ceux qui parlent, ni les anciens présidents", a encore déclaré M. Labrune, en réponse à l'ancien président Bernard Tapie, qui dans un entretien au journal L'Equipe avait déclaré mardi qu'"il faut arrêter de mettre (à l'OM) des présidents fantoches".
Pour M. Labrune, "il faut s'accrocher à l'amour du club et du maillot, à la fierté. Le championnat, c'est toujours notre priorité. Les droits télé représentent 40% de notre budget", a encore rappelé le président de l'OM, qui était accompagné de l'actionnaire principale, Margarita Louis-Dreyfus. "Ce soir, on est déçu, mais ce n'est pas fini", a déclaré ensuite la veuve de Robert Louis-Dreyfus. "J'ai toujours confiance en Didier (Deschamps) et dans l'équipe", a-t-elle ajouté. "On a essayé cette saison de tout jouer, on va peut-être tout perdre. Si c'est le cas, on fera mieux l'an prochain", a conclu M. Labrune.
Et c'est sans surprise, mais non sans amertume, que l'entraineur marseillais a reconnu la supériorité allemande. "C'est dur par rapport à la première période où on a fait des choses plutôt pas mal. Le but avant la mi-temps nous fait très mal", a déclaré Deschamps, visiblement marqué. "Après, il y a une logique supériorité du Bayern qu'on a vu en seconde période. Il y a aussi l'efficacité d'un adversaire de valeur, on l'a appris à nos dépens", a-t-il ajouté.
La satisfaction était en revanche de mise côté Bayern après un succès qui ouvre les portes de la demi-finale au club allemand. "Nous avons atteint notre objectif en gagnant à Marseille sans prendre de but", a déclaré l'entraîneur Jupp Heynckes. "Le seul point noir c'est les cinq cartons jaunes récoltés, notamment celui de Bastian Schweinsteiger qui revient de blessure et qui aurait eu besoin de temps de jeu." Le milieu de terrain du Bayern sera suspendu pour le match retour. "Il y a un match retour à jouer et je ne veux pas parler de demi-finale avant de l'avoir joué. Je n'ai pas vraiment de doute sur la qualification mais j'ai du respect pour notre adversaire", a encore souligné Heynckes.
"UNE SAISON COMPLIQUÉE"
La défaite du club français a été précipitée par une faute de main d'Elinton Andrade, le troisième gardien de l'OM, sur le premier but bavarois. "Je n'ai rien à lui reprocher", a simplement souligné Deschamps. En concédant cette défaite sur sa pelouse, l'OM a quasiment perdu toutes chances de se qualifier pour le tour suivant de l'épreuve. "On a encore une chance infime, on n'est bien évidemment pas dans la meilleure des situations face au Bayern qui est très performant lorsqu'il joue à domicile", a dit Deschamps. Le club marseillais reste sur une série de neuf matches sans victoire, dont huit défaites, toutes compétitions confondues. "Il n'y a pas à sombrer dans un fatalisme exacerbé. Il reste des choses à jouer et des matches à gagner", a soutenu Deschamps.
"C'est une saison compliquée depuis le début. Il y a des saisons comme ça, il y a des hauts et des bas. Mais le problème, ce n'est pas ce soir", a reconnu le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune. "L'OM est une institution. Personne ne la mettra à terre, ni les journalistes, ni ceux qui parlent, ni les anciens présidents", a encore déclaré M. Labrune, en réponse à l'ancien président Bernard Tapie, qui dans un entretien au journal L'Equipe avait déclaré mardi qu'"il faut arrêter de mettre (à l'OM) des présidents fantoches".
Pour M. Labrune, "il faut s'accrocher à l'amour du club et du maillot, à la fierté. Le championnat, c'est toujours notre priorité. Les droits télé représentent 40% de notre budget", a encore rappelé le président de l'OM, qui était accompagné de l'actionnaire principale, Margarita Louis-Dreyfus. "Ce soir, on est déçu, mais ce n'est pas fini", a déclaré ensuite la veuve de Robert Louis-Dreyfus. "J'ai toujours confiance en Didier (Deschamps) et dans l'équipe", a-t-elle ajouté. "On a essayé cette saison de tout jouer, on va peut-être tout perdre. Si c'est le cas, on fera mieux l'an prochain", a conclu M. Labrune.
Réf : lemonde.fr
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