Egalement finaliste de la Coupe  de France, Lyon a moins de pression que l'OM sur ses épaules pour ce premier rendez-vous au Stade de France (21h00). Mais, avide de titre, il affirme avoir autant d'envie.
Quatre ans sans le moindre titre à se mettre sous la dent, ça vous creuse l'appétit. Ça vous alimente une faim de Lyon, évidemment. «On l'attend depuis quatre ans. C'est le moment, elle est arrivée, sourit Cris. C'est vrai que cette finale de Coupe de la Ligue , si on la gagne, pourrait marquer le début d'une belle période.» C'était par une Coupe de la Ligue , en 2001, que s'était ouverte la période faste de l'ère Aulas. L'histoire, on le sait, ne manque jamais de se répéter. Alors, à quelques heures de ce rendez-vous olympique au Stade de France, l'OL affiche ses prétentions. Face à une équipe de Marseille qu'on dit sur les dents, à jouer sa saison, le groupe de Rémi Garde veut faire valoir son intérêt à soulever le trophée. Samedi, c'est aussi l'occasion du Lyon : «Je lis beaucoup de choses, déplore l'entraîneur lyonnais. Nous aussi, on a très envie de gagner cette coupe car derrière, je ne sais pas ce qu'il se passera. Je n'ai aucune certitude après, si ce n'est de jouer la deuxième finale. C'est une opportunité à ne pas gâcher pour l'OL.»
D'autant plus que l'OL part nettement favori au petit jeu des pronostics. Outre les deux Coupes, le club rhodanien, quatrième de L1, peut encore viser le podium, fort de ses sept derniers matches sans défaite. Et fort de ses deux derniers rendez-vous face à Marseille (2-0, 2-2), on le verrait même nourrir un possible sentiment de supériorité. Pas le genre de la maison, assure Rémi Garde : «Ce n'est pas dans ma personnalité et pas dans les gênes de mon groupe. On a aussi eu une saison qui nous a parfois ramené à beaucoup d'humilité. On a eu comme l'OM des moments difficiles.» Depuis Nicosie, ils ne sont plus que de mauvais souvenirs «par la volonté de tous, des joueurs, du club dans son ensemble.» «Aujourd'hui, c'est l'état d'esprit qu'on a dans le groupe qui fait la différence. On va être prêt pour tout jouer jusqu'à la fin», promet le Brésilien.
Et la victoire samedi pourrait, en outre, représenter un catalyseur de choix pour cette fin de saison où il y a encore tant à jouer. «Je pense que gagner un trophée avec les matches qu'il reste derrière, ce serait de meilleur augure que de ne pas gagner, poursuit Garde. Mais dans le cas inverse, je crois qu'on sera capable de se relever. Ce serait un formidable accélérateur pour le groupe pour la fin de saison. On emmagasinerait pas mal de confiance en cas de succès.» La fin de saison, Garde ne veut pas voir plus loin. Ni entendre parler d'une nouvelle ère : «Une saison, c'est long. Pour arriver en finale, on a vécu des matches difficiles. On est parfois passé par un trou de souris. Il ne faut pas l'oublier.» Comme il ne faut pas oublier les quatre années passées. Passées sans trophée.
Réf : lequipe.fr
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