Real Madrid fonce vers le titre

Pour la première fois depuis quatre ans et demi, le Real Madrid a réussi à l'emporter sur la pelouse du FC Barcelone (2-1), samedi à l'occasion du choc de la 35e journée de Liga. Une performance de choix, rendue possible par les buts de Khedira et Ronaldo, qui offre aux hommes de José Mourinho sept points d'avance sur ceux de Pep Guardiola au sommet du classement. Le titre de champion d'Espagne tend désormais les bras aux Merengue.


"S'ils gagnent ou qu'ils font match nul, la Liga sera à eux". Catégorique au moment d'affronter la presse vendredi, Josep Guardiola est désormais conforté dans son idée que le FC Barcelone cèdera son titre de champion d'Espagne au Real Madrid au terme de la saison. Les hommes de José Mourinho ont en effet frappé un grand coup ce samedi en allant s'imposer sur le terrain de leur meilleur ennemi à l'occasion du choc au sommet de la 35e journée de Liga. Une performance de choix que la Maison Blanche attendait depuis le 23 décembre 2007 et réitérée au meilleur des moments, les Merengue comptant désormais sept points d'avance sur le club catalan à quatre matches de la fin de saison.

 Après les deux confrontations de la Supercoupe d'Espagne, des quarts de finale de la Coupe du Roi et le match aller du championnat, le sixième Clasico de cet exercice 2011-2012 aura finalement été le bon pour le Real Madrid. Un an et un jour après sa victoire en finale de Coupe sur la pelouse de Mestalla (1-0), le Real a remis le couvert pour enterrer le suspense dans la course au titre de patron du football espagnol. Un statut qui accompagnait le Barça depuis l'arrivée de Pep Guardiola sur son banc, à l'été 2008, et que devrait retrouver le Real dans les prochaines semaines.

 Un sacre annoncé qui sonnera comme la juste récompense de la saison exceptionnelle accomplie par les protégés de José Mourinho, avec en point d'orgue ce Clasico, symbole de la suprématie merengue retrouvée et de la fin du complexe madrilène face au Barça. Loin, très loin de la manita enregistrée la saison dernière, le Real a cette fois su résister à la pression catalane, bien aidé il est vrai par une entame de match idéale, Sami Khedira se jetant dans les pieds de Carles Puyol pour ouvrir le score après une tête de Pepe sur un corner botté par Angel Di Maria (0-1, 17e). Une réalisation, la 108e des Madrilènes cette saison en championnat, qui fait entrer ce Real 2011-2012 dans l'histoire en qualité d'équipe ayant marqué le plus de buts sur une saison de Liga.

Ronaldo calme le Camp Nou

 Des chiffres qui en disent long sur la puissance de feu des Madrilènes, heureux de mettre fin à 351 minutes de disette au Camp Nou en championnat grâce au milieu de terrain international allemand. Bien lancé, le Real subit pourtant la loi du Barça, qui prend progressivement le contrôle des opérations, mais démontre une nouvelle fois que dominer n'est pas gagner, trois jours après s'être cassé les dents du côté de Chelsea malgré un monologue footballistique (défaite 1-0). Symbole de cet état de fait, l'action qui voit Casillas dévier le tir du droit de Xavi sur l'un des rares coups d'éclat de Messi, surveillé comme le lait sur le feu (27e).

 Menés à la mi-temps, les champions d'Europe doivent alors relever un double défi : celui de renverser le Real pour faire mentir les statistiques. Le club catalan n'a en effet gagné qu'un seul Clasico sur les dix-sept où il a été mené chez lui à la pause. La marche est haute, surtout face à un Real sûr de sa force qui, en plus de bien défendre, se montre redoutable en contre. A force d'insister, le Barça finit tout de même par trouver la faille, Alexis Sanchez, entré en jeu, trompant Casillas en deux temps après un coup de billard dans la surface madrilène (1-1, 70e). Une réalisation qui embrase un Camp Nou qui déchante pourtant rapidement. Trois minutes après l'égalisation du Chilien, Cristiano Ronaldo douche l'euphorie ambiante et l'espoir blaugrana de griller son meilleur ennemi sur le fil quand, bien servi par Özil, il évite la sortie de Victor Valdés pour faire trembler les filets d'une frappe croisée du pied droit (1-2, 73e). Le Barça ne s'en relèvera pas, déroulant le tapis rouge à son éternel rival, désormais promis à un 32e sacre national.

Réf : sports.fr


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