J.O. 2024: La candidature française ne sera pas prise avant septembre 2013

Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) Denis Masseglia estime qu'une décision sur une éventuelle candidature de la France aux JO d'été 2024 ne doit pas intervenir avant septembre 2013, date de l'élection de la ville hôte 2020
"Il ne serait pas raisonnable de s'engager pour 2024 alors que l'on ne sait pas qui organisera les JO quatre ans plus tôt", a-t-il annoncé à l'AFP, le jeudi dernier à Québec, après avoir désigner Tokyo, Madrid et Istanbul à la candidature des  J.O. 2020.

"Il est clair que si c'est Madrid, et même Istanbul qui est en partie en Europe, nos chances seront compromises même si le principe de la rotation des continents n'est pas une règle écrite", a poursuivi M. Masseglia.

"Mais ne pas poser une candidature ne veut pas dire ne pas exprimer une ambition. La France a l'ambition d'accueillir les jeux Olympiques", a-t-il souligné alors que l'audit commandé à un cabinet d'experts indépendants sur les échecs successifs des candidatures françaises (Paris 2008 et 2012, Annecy 2018) n'est pas attendu avant fin juin.

M. Masseglia a encore souligné qu'une candidature éventuelle, celle de Paris, ne saurait être dissociée "d'un vrai projet pour le sport français".

"Il faut avoir le souci de l'héritage", dit-il, alors que certains au CNOSF, dont l'un de ses vice-présidents Jean-Luc Rougé, président de la fédération française de judo, imagineraient bien un pôle olympique construit autour du stade voulu par la fédération française de rugby dans le sud de la capitale.

"Nous devons laisser le rugby faire son choix (entre les deux sites en compétition, Evry et Thiais-Orly) et voir si l'on peut y associer un projet complémentaire", insiste M. Masseglia.

En aucun cas pourtant, le futur stade de la FFR ne pourrait devenir le Stade olympique d'une candidature parisienne puisqu'il lui manquerait l'essentiel, soit une piste d'athlétisme.

Durant la campagne présidentielle, le président sortant Nicolas Sarkozy avait plaidé pour une candidature de Paris aux JO-2024.

A noter qu’en juillet 2011, Annecy, la candidate aux JO d'hiver 2018 avait obtenu que 7 voix sur 95. En 2005, Paris alors favorite avait été battue par Londres pour l'organisation des JO-2012.

Réf : lepoint.fr

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