Malgré une multitude d'occasions françaises, la France a été éliminée par le Japon (2-1), en demie des Jeux Olympiques. L'efficacité a clairement fait défaut aux Bleues qui ne peuvent avoir que des regrets.
Un indubitable goût d'inachevé ponctue la demi-finale olympique des Françaises. Rarement les Bleues ont été dans cette position dans les grandes compétitions internationales. Malgré une large domination, elles ont payé leur manque d'efficacité, offensive comme défensive. Ce réalisme avait déjà fait la force du Japon au dernier Mondial. Ces dernières avaient remporté la compétition en dominant l'Allemagne et les Etats-Unis sans pour autant dominer. Après une phase de poule olympique plus timide, elles ont remis les pendules à l'heure.
Avec 60% de possession en première période, le Japon n'a pas tiré une seule fois avant d'ouvrir le score. Et Ogimi a seulement profité d'une bourde énorme de Bouhaddi pour prolonger le ballon qui filait déjà dans les filets. La deuxième erreur défensive a été punie d'un deuxième but nippon de Sakaguchi, laissée seule sur un nouveau coup franc lointain. La seule occasion manquée a été une frappe sur le poteau d'Ogimi dans les derniers instants. Sans conséquence, au contraire des erreurs tricolores.
Un but sur 27 tirs
Mais c'est surtout en attaque que les Bleues ont laissé passé leur chance. Le meilleur exemple est le penalty manqué par Bussaglia pour égaliser à 2-2 à dix minutes du terme. Seule Le Sommer, entrée en jeu en seconde période, a pu faire trembler les filets. Ce n'est pas faute d'avoir tenté. Le compteur des tirs affiche 27 à 4, dont 11 cadrés pour les Tricolores. La seconde période s'est résumée une attaque-défense. De 39% de possession, elles sont passées à 55% tant elles ont fait le siège du but adverse.
Leurs tentatives sont toutefois restées assez brouillonnes. La majorité des occasions ont été obtenues au forceps, avec des cafouillages et des frappes contrées. Il y a eu deux réelles actions limpides, celle qui a mené au but et celle qui a offert à Delie un face à face manqué. La goleador tricolore avait habitué à une efficacité sans faille, ayant signé 38 buts en 45 sélections avant ce lundi. Et là où Bouhaddi n'a pas été déterminante comme en fin de quart de finale face à la Suède , la portière Fukumoto a su faire un sans faute lorsqu'elle était en position d'intervenir.
Le plus regrettable pour les Bleues, c'est que le scenario inverse s'était produit mi-juillet à Charléty. Bouhaddi avait réussi un grand match en mettant en échec des Japonaises moins réalistes. Et Delie et Renard avaient pris le dessus sur la défense adverse. La France s'était imposée (2-0). Mais c'était un match qui n'offrait pas une médaille olympique.
source: eurosport
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