Lichsteiner pourrait finalement être l’arrière droit tant recherché par le PSG ?
Milan Biševac déjà parti à Lyon, Marcos Ceará renvoyé au Brésil, Christophe Jallet se retrouve donc le seul latéral droit de formation au sein du club francilien. Avec l'échec du dossier Anthony Réveillère (genou en bois selon les toubibs du club), la cellule recrutement parisienne est en quête d'un latéral. Un mec jouant en France et qui n'est ni Mathieu Debuchy ni Sébastien Corchia, dixit Carlo Ancelotti. Ok, mais qui ?
Les cibles crédibles
On aurait pu mettre Bernard Mendy pour le côté cœur, Mathieu Chalmé pour la charité, Laurent Bonnart pour le fun, Franck Beria pour emmerder le voisin lillois, Loïc Perrin pour faire avancer la recherche ou Serge Aurier pour Football Manager. Mais aucun d'entre eux ne correspond aux besoins parisiens. Les vraies pistes se comptent sur les doigts d'une seule main. Ça ne sera pas Azpilicueta, puisque le Marseillais attend son Eurostar pour Chelsea. À force d'attendre, la liste ne comporte plus beaucoup de pistes crédibles. Et elles ne sont pas nombreuses en Ligue 1. À vrai dire, ils ne sont que deux à répondre à tous les critères d'excellence : Romain Danzé et Brice Dja Djédjé. Le premier est capitaine du Stade Rennais, le second a le vent en poupe du côté d'Évian. Or, pour les deux types, il y a un couac. Pour Danzé, il a récemment prolongé au Stade Rennais - dont il est la caution bretonne - et le déloger de sa Bretagne natale ne sera pas de la tarte. C'est con, Danzé remplit toutes les caractéristiques adéquates pour le poste : expérimenté, jeune, confirmé et bonne mentalité. A priori, Rennes n'est pas vendeur. Pas du tout même. Déjà que les Parisiens ont mis six mois à leur filer Erding, les Rennais ne leur feront pas de fleur. Pour Dja Djédjé, Évian ne serait pas contre un bon chèque pour lâcher son jeune latéral (formé au... PSG, tiens, tiens) mais, à quelques encablures de la fin du mercato, les Savoyards se retrouveraient à poil sur un côté droit sans moyens de se retourner derrière. D'autant qu'avec zéro point au compteur, l'heure est plutôt à la mobilisation qu'à la diaspora. Autrement dit, ces deux dossiers s'annoncent archi-compliqués, alors qu'ils répondraient aux attentes de Carlo Ancelotti et du club.
Les cibles rêvées
La piste coup de cœur de Leo, tout le monde la connaît : Douglas Maicon. L'ancien de Monaco, toujours à l'Inter. Le Brésilien veut résilier son contrat milanais et aller voir ailleurs. Pendant longtemps, on l'a annoncé au Real Madrid. En vain. À 31 piges, l'ancien meilleur latéral droit du monde n'a plus ses guiboles de feu, mais son expérience compense son usure physique. De plus, un CV comme celui de l'international brésilien comblerait à merveille les décideurs du Qatar. Avec lui, les Franciliens pourraient également aligner une défense 100% Brésil (Maicon-Thiago Silva-Alex-Maxwell). Maicon ayant déjà joué en Ligue 1, il ne sera pas surpris par le niveau de jeu, même si, avouons-le, le type n'était pas au top de sa forme sur le Rocher. L'autre rêve d'Ancelotti et de Leonardo est suisse et il joue à Turin : Stephan Lichtsteiner. La Vieille Dame ayant recruté Martin Cáceres, le Suisse peut tranquillement plier bagages, son remplaçant est déjà là. À l'instar de Maicon, le droitier connaît la maison Ligue 1 puisqu'il a joué à Lille pendant trois piges. Il se murmure que les émissaires parisiens auraient déjà proposé un contrat de cinq ans au Suisse. Un beau contrat, cela va de soi. Un mec pour qui la Juve réclame 15 plaques. Minimum. Et ça, ça fait peur. Un temps envisagé, le dossier Dani Alves est vite tombé aux oubliettes. Normal, c'est le meilleur du monde à son poste. Faut pas déconner non plus.
Les cibles internes
Faute de solution idoine, les Parisiens pourraient décider de faire simple : de la promotion. Classique, on pioche chez les jeunes avec les Jordan Ikoko, Loïck Landre ou Youssouf Sabaly. Trois jeunes pas trop dégueulasses à qui on donnerait du temps de jeu. Cette solution - un signe d'échec, soyons clair -, QSI ne veut pas en entendre parler. Parce que l'arrière, ils l'ont, en fait. C'est même le meilleur joueur du monde. Il s'appelle Mikkel Hansen. À 24 piges, le génial Danois s'est révélé aux yeux de la planète lors des championnats du monde en 2011. Toujours décisif dans les gros matches, sa puissance de tir lui permet de claquer de partout. Il a reçu en mars dernier le titre de meilleur joueur du monde. Rien que ça. Ah oui, juste un détail. Le mec joue au handball et vient d'être recruté par le Qatar pour jouer au Paris Handball. En même temps, c'est toujours mieux que de décaler Lugano à droite...
Réf: sofoot.com
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