Coupe del Rey - FC Barcelone n'est pas malheureux

Le FC Barcelone est allé accrocher Valence à Mestalla (1-1) en demi-finale aller de la Coupe du Roi. Les Catalans qui sont en difficulté physiquement, ont clairement pris une option sur la finale qui se jouera en le moi de mai prochain. Sous fond de polémique suite à une nouvelle erreur d'arbitrage...
 

En allant chercher un bon nul 1-1  sur la pelouse du stade Mestalla, FC Barcelone a pris une sérieuse option sur la finale de la Coupe du Roi. Les hommes de Pep Guardiola, encore trop émoussés physiquement et privés de Xavi et Daniel Alves, sur le banc, sont allés chercher ce qu'ils désiraient le plus au monde : un but à l'extérieur. Cette réalisation de la tête de Carles Puyol (à la 35e), complètement déchaîné mercredi soir, sur corner, a surtout relancé une machine grippée et secouée par le pressing et les contres assassins menés par les intenables Piatti et Alba. On donnait peu cher de la peau des Catalans, incapables de garder la balle et de construire du jeu, après l'ouverture du score de Jonas (27e), consécutive à une belle percée de Jérémy Mathieu sur son aile gauche. Renverser un tel scénario, c'est l'apanage des grands et Barcelone en est un.
Les bons résultats vont se chercher avec les tripes et un brin de chance. Ce petit coup de pouce du destin, Barcelone en a pleinement profité à la 19e minute de jeu quand Pinto, sorti de sa surface à la rencontre de Soldado, a clairement touché la balle avec sa main. Un comble pour une équipe qui se disait "maltraitée" par le comportement ambigüe des arbitres. L'histoire ne se refait pas et la décision de monsieur Gonzalez, bien que mauvaise, a certainement décidé du sort de cette rencontre finalement assez tendue au niveau de l'engagement physique. C'est ce paramètre provocation, qui a certainement sauvé les Blaugranas dans la ville de la Turia. En alternant phases de construction et exploits personnels, Barcelone a finalement déréglé le milieu de terrain d'un Valence qui avait fait du pressing son arme de bataille. Ce fut payant. Banega, plus en retrait qu'à l'accoutumée, n'a pas brillé. Pas plus qu'Albelda, complètement dépassé dès l'entame du match et qui aurait dû être exclu en seconde période pour ses mauvais gestes envers Sanchez et Messi.
L'Argentin, justement, a été le symbole de la drôle de soirée des Culés. Le joueur exceptionnel qu'il demeure a laissé place à un drôle d'oiseau, trop personnel et trop imprécis dans ses tirs. Le point culminant de sa mauvaise partition restera ce penalty trop mollement tiré et stoppé par un Diego Alves bouillant (55e). A l'image de ses coéquipiers, l'Argentin semblait vraiment en perdition physiquement. Tout ceci relance l'éternel débat du manque de profondeur du banc des Catalans, encore tiraillé par les blessures cette saison. Tout n'est pas noir non plus, la "Pulga" aura eu quelques coups d'éclats comme cet une-deux avec Daniel Alves dont la frappe fut finalement stoppée par le poteau... de Diego Alves. Le portier brésilien, encore peu aidé par le mauvais jeu aérien de sa défense, pourra être remercié si Valence va chercher une qualification miraculeuse, mercredi prochain. Miraculeux, c'est le mot. Le club ché n'a plus gagné contre Barcelone depuis le 20 mars 2008 et une demi- finale retour de Coupe du Roi. Mais ce n'était pas au Camp Nou.

Alexandre COIQUIL / Eurosport

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