Ligue1 – ACA / Pantaloni en bon élève

Le renouveau d'Ajaccio, qui se déplace dimanche à Paris (17h00), n'est pas étranger aux changements impulsés par son entraîneur Olivier Pantaloni.
Sur un banc de touche depuis seulement trois ans, Olivier Pantaloni (45 ans) ne cache pas qu'il est « un tout jeune entraîneur ». Comme la plupart de ses joueurs, il n'avait, comme technicien, jamais connu la Ligue 1 avant cette saison, ou à peine (2). Et comme eux, il a su évoluer pour que l'ACA, désormais seizième, revienne dans la course au maintien après avoir compté jusqu'à huit points de retard sur le dix-septième.

« En début de saison, on découvrait ce championnat. On ne savait pas trop dans quoi on mettait les pieds, explique-t-il. On avait donc opté pour un système défensif, en 4-1-4-1. On jouait assez bas, mais ça ne nous empêchait pas de prendre des buts et on ne pesait pas offensivement. Après notre match à Saint-Étienne (1-3, le 26 novembre), on était quasiment condamné. On a décidé de remonter le bloc. Ca a fonctionné. Après, je ne sais pas si c'est à cause du changement de système ou d'un déclic dans la tête des joueurs. » Cette volonté de jouer plus haut, dans un schéma passé en 4-2-3-1, a aussi coïncidé avec l'arrivée de nouveaux joueurs dans l'équipe type (Damien Tibéri, Fousseni Diawara) et le replacement de Benjamin André dans le couloir droit. Mais ce ne sont pas les seules modifications apportées par le staff technique.

Claire Fontaine, vivier à idées

Le contenu des séances d'entraînement a sensiblement varié. « Elles sont plus orientées sur la tactique, confirme l'entraîneur adjoint et préparateur physique Stéphane Paganelli. C'était une nécessité : c'est ce qui nous faisait le plus défaut en début de saison. » « Sûrement que mes sessions à Claire Fontaine portent leur fruit », poursuit Pantaloni. L'entraîneur corse s'y est rendu à quatre reprises depuis août dans le cadre de sa formation au DEPF. « J'y échange beaucoup avec les autres entraîneurs. Les responsables de la formation nous donnent des méthodes de travail. Elles sont totalement différentes de ce que j'avais l'habitude de faire, mais j'en emprunte très volontiers. J'ai le sentiment qu'elles ont une influence positive sur le comportement des joueurs. » Certainement aussi sur le classement de son équipe.

Source : lequipe.fr

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