Ligue 1 - 38ème j: Paris attend un miracle

A Lorient dimanche (21h00), le Paris-SG n'a pas d'autre choix que de gagner pour combler son retard de trois points sur Montpellier. Il lui faut aussi espérer que dans le même temps son rival perde à Auxerre pour lui ravir le titre in extremis.
Dernière journée de Championnat, le club parisien ne se fait guère d'illusions sur ses chances d'être titré. «Objectivement, nous n'en avons pas beaucoup», a reconnu Carlo Ancelotti, samedi en conférence de presse. «Le pourcentage est faible», a ajouté Christophe Jallet. Mais au lieu de s'avouer vaincus, considérant déjà Montpellier comme le nouveau champion, les joueurs de la capitale ont choisi une autre option. Ils veulent se battre jusqu'au bout et continuer de croire en une hypothétique justice divine. «Je pense qu'il y a un Dieu, qu'il est grand, a estimé Momo Sissoko, et donc qu'on va le faire !» Peu importe les pronostics, qui penchent tous en faveur des Héraultais. Les Parisiens s'accrochent à leur rêve et croient en leur bonne étoile.
Beaucoup plus pragmatique, leur entraîneur préfère ne pas entrer dans ces considérations religieuses. «Je suis catholique et je pense que Dieu a autre chose à penser qu'au PSG», a estimé l'Italien. Pour lui, si Paris doit être champion, ce sera uniquement sur le terrain que son équipe l'aura mérité. «Pour avoir cette chance, nous devons gagner contre Lorient, a-t-il assuré. C'est notre seule possibilité. Nous ne voulons pas savoir ce que va faire Auxerre. Nous voulons bien finir la saison et après, on verra...» «On doit garder notre sérieux, de l'application et de la motivation, a prévenu de son côté le capitaine Jallet. Il nous faut gagner ce match et ne pas avoir de regrets, car si Auxerre battait Montpellier et qu'on ne battait pas Lorient, on aurait les boules !» Un scénario «terrible» selon son coach, qu'il n'ose même pas envisager. 
«Le foot est tellement bizarre quelquefois»
Car perdre un titre à la dernière journée, Ancelotti l'a déjà vécu en Italie, lors la saison 1999-2000. Alors entraîneur de la Juventus Turin, le technicien a dû baisser les armes face à la Lazio Rome, finalement sacrée avec un point de mieux. «Tout peut arriver en football, s'est-il souvenu, un brin fataliste. J'ai déjà connu une telle expérience négative, peut-être que demain (dimanche) c'en sera une positive. (...) Le foot est tellement bizarre quelquefois». Pas plus tard que «la semaine dernière en Angleterre, un retournement de situation a eu lieu, a rappelé Christophe Jallet. Pourquoi pas chez nous ?» Peut-être parce que les miracles n'arrivent qu'une seule fois.

Réf : lequipe.fr

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