Un premier Graal en 2012. La finale de la Ligue des champions fait évidemment rêver un Franck Ribéry qui n'avait pas pu participer à la finale de 2010 perdue face à l'Inter Milan. Cette fois, le Bayern Munich reçoit Chelsea dans son antre de l'Allianz Arena avec un petit avantage dont l'international français compte bien profiter. Virevoltant en club, Ribéry sera l'un des éléments clés pour le Bayern.
"Bien sûr, il y a la Coupe du monde et l'Euro mais c'est le match le plus important de ma carrière." Franck Ribéry, qui s'exprimait dans les colonnes de Kicker, n'a pas traîné bien longtemps pour placer cette finale de la Ligue des champions tout en haut de sa boîte à rêve. Avant même de songer à l'équipe de France et à un Euro pourtant très important, le milieu offensif va boucler une saison brillante avec le Bayern Munich. Dès qu'il passe la tunique rouge, la confiance revient ce qui n'est pas sans conséquence sur son jeu.
Du coup, il devient le pendant sur le côté gauche d'un Arjen Robben qui vient de prolonger et avec qui cela ne s'est pas toujours bien passé. On pense évidemment à cette fameuse bagarre entre les deux hommes forts du vestiaire bavarois. Un vilain souvenir qui ne les a pas empêchés de venir à bout du Real Madrid ensemble... Cela n'ôte rien non plus à sa côte de popularité au plus haut à Munich qu'il entretient chaque semaine par des chevauchées dont il a le secret. Ribéry se sent bien en Allemagne et ce joueur qui fonctionne tant à l'affectif peut ainsi briller sans se soucier d'avoir à prouver quoi que ce soit.
"Nous sommes plus détendus qu'en 2010, nous avons moins de pression, on joue mieux", poursuit dans Kicker celui qui a cumulé 11 matches, 3 buts et 5 passes décisives cette saison sur la scène continentale. "On est en finale, ça fait du bien pour le club, pour les joueurs. Cette finale, on la méritait. On a joué, on n'a pas eu peur. Ce sera ma première finale de Ligue des champions ! J'étais suspendu il y a deux ans contre l'Inter de Milan et là non, je m'en réjouis", lâchait-il après la qualification obtenue aux dépens d'un Real Madrid pourtant favori en demi-finale.
Pour Ribéry, Chelsea jouera la défense
Cette fois, le Bayern qui évoluera dans son antre de l'Allianz Arena pour une finale à domicile qui a été un moteur pour tout le club depuis le début de la saison, partira avec les faveurs des pronostics. Cela n'a pas empêché Uli Hoeness, le président du conseil de surveillance du club, de venir rappeler l'importance de l'événement aux joueurs lundi dernier juste après la claque reçue en finale de la Coupe d'Allemagne face à Dortmund (2-5). Conscient de la difficulté de leur tâche, Ribéry sait à quel type de match s'attendre. "En demi-finale, ils ont joué comme ils devaient le faire face à Barcelone et à Munich, ils seront (encore) concentrés sur la défense avec une formation compacte et bien organisée. Ce sera très difficile", plaide le Français.
Dans cette optique, sa capacité de débordement, de faire la différence dans de petits espaces sera très précieuse. Celle-là même qu'on ne lui voit plus montrer en équipe de France depuis belle lurette. Laurent Blanc a estimé lors de l'annonce de sa première pré-liste que ce serait dû à un surcroît de pression qu'il se mettrait tout seul, ce ne sera sans doute pas le cas cette fois. Le Ribéry du Bayern ressemble à celui qui avait tout écrasé sur son passage lors de son début de carrière. Et les Bavarois comptent fermement sur lui pour trôner, samedi, une cinquième fois sur le toit de l'Europe.
Source: Sports.fr
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