En passe de décrocher le titre de champion de France avec Montpellier, Mapou Yanga-Mbiwa figure désormais dans les petits papiers de Laurent Blanc. Comptant parmi les présélectionnés pour l'Euro 2012, le jeune défenseur de 23 ans a sans conteste franchi un palier cette saison, loué dans l'Hérault pour son potentiel et son état d'esprit. Une surprise qui finalement n'en est pas une. Sauf, peut-être, pour l'intéressé lui-même...
"Je serais Laurent Blanc, je me demande si je ne mettrais pas Mapou dans les 23 pour l'Euro car, en ce moment, la charnière de l'équipe de France, ce n'est pas terrible..." Il y a un mois de cela, sondé sur les ondes de RMC, le président du MHSC Louis Nicollin se fendait d'une sortie médiatique aux allures aujourd'hui de prédiction. Mardi soir, le sélectionneur des Bleus a levé le voile sur sa deuxième présélection pour l'Euro 2012 - celle des joueurs de L1 - une liste de 15 noms parmi lesquels figure celui de Mapou Yanga-Mbiwa. Forfait de Younès Kaboul oblige, précise un "Président" qui aurait pu se tourner vers le Parisien Mamadou Sakho - déjà convoqué par ses soins à cinq reprises - pour pallier cette absence.
Si le jeune défenseur montpelliérain qui célébrait alors ses 23 ans n'a pas encore son billet pour l'Ukraine et la Pologne en poche, sa présence parmi les 26 (Laurent Blanc n'en retiendra finalement que 23 d'ici au 29 mai) en dit long sur le potentiel du garçon et le cap qu'il a pu franchir cette saison. "Cela reflète un peu l'image de cette année pour mon équipe", dixit l'intéressé, manifestement surpris de se retrouver appelé en compagnie du co-meilleur buteur de L1, son coéquipier Olivier Giroud. "C'est vrai que c'est une surprise, je ne m'y attendais pas. Je suis très ému, concède-t-il. Maintenant, il ne faut pas s'enflammer, ce n'est qu'une première étape. Il va falloir bosser pour aller à l'Euro."
"Un gros potentiel", selon Laurent Blanc
Trois semaines plus tôt, celui qui porte depuis 2009 le maillot bleu des Espoirs et aurait pu maintes fois rejoindre la sélection centrafricaine, lui le natif de Bangui, s'estimait hors course pour ce Championnat d'Europe des nations. "Il ne faut pas s'embarquer dans des trucs impossibles, soufflait-il dans une interview accordée à Midi-Libre. Tout le monde y pense pour moi en fait. Moi, je ne m'y suis jamais vraiment vu. Le sélectionneur fait ses choix. S'il ne m'a pas appelé jusqu'à présent, c'est qu'à 23 ans, j'ai encore à apprendre. De toute façon, il faut aller chez les Bleus pour s'y imposer, pas pour faire des allers et retours."
Une maturité tout à son honneur, preuve que son dérapage à l'automne dernier, lorsqu'il prit à partie un journaliste à sa sortie de la pelouse de Chaban-Delmas, était un regrettable accident de parcours. "Il était dans le giron depuis un certain temps, avoue Laurent Blanc. Il fait une bonne saison avec son club. Il est dans une ambiance très positive. Et tout ça a fait pencher la balance en sa faveur. Mapou a un gros potentiel, il le démontre avec Montpellier. C'est un très bon défenseur, très dur sur l'homme. Il fait encore quelques erreurs de jeunesse, mais tous les jeunes joueurs à son poste en font..."
Le nouveau Desailly ?
Titulaire à 33 reprises cette saison en championnat, Yanga-Mbiwa compte parmi les cadres de l'équipe dirigée par René Girard, une formation héraultaise en passe d'être sacrée qui peut s'appuyer sur la deuxième défense du pays (33 buts encaissés seulement, contre 32 à Toulouse). Donnée qui doit beaucoup à la charnière que le gamin de Port-de-Bouc compose avec l'expérimenté Brésilien Vitorino Hilton. "Je suis super content pour la sélection de Mapou, même si ça a mis du temps avant qu'il ne soit appelé en équipe de France. A mon avis, il méritait d'y être depuis un bon moment", juge Geoffrey Jourdren dans les pages de L'Equipe. "C'est la récompense logique de tout son travail", renchérit Olivier Giroud.
Reste à savoir s'il est prêt pour le grand saut aux yeux de Laurent Blanc, lequel a pris soin de remettre les pendules à l'heure à l'évocation d'un certain Marcel Desailly: "C'est un joueur qui n'a aucune expérience internationale. Marcel, c'est un monument. Il n'y a pas à les comparer ! Le niveau international, c'est un autre niveau, plus haut. C'est même beaucoup plus haut..." Gageons toutefois que Mapou Yanga-Mbiwa ne devrait pas tarder à franchir le pas, dans les mois qui viennent si ce n'est à l'Euro. "Le Président" en tout cas compte sur lui. "J'espère voir un joueur qui montre ce qu'il fait depuis deux ans, un joueur avec encore une marge de progression importante parce que c'est encore un jeune joueur, né en 1989. C'est un joueur intéressant, pour ce championnat d'Europe s'il y participe, mais aussi pour le futur. Dans ce secteur de jeu, il y a déjà des joueurs confirmés mais aussi de jeunes joueurs qui arrivent, qui n'ont pas encore démontré tout leur talent au niveau international, comme Mapou, ou encore Varane." De belles perspectives en somme.
Si le jeune défenseur montpelliérain qui célébrait alors ses 23 ans n'a pas encore son billet pour l'Ukraine et la Pologne en poche, sa présence parmi les 26 (Laurent Blanc n'en retiendra finalement que 23 d'ici au 29 mai) en dit long sur le potentiel du garçon et le cap qu'il a pu franchir cette saison. "Cela reflète un peu l'image de cette année pour mon équipe", dixit l'intéressé, manifestement surpris de se retrouver appelé en compagnie du co-meilleur buteur de L1, son coéquipier Olivier Giroud. "C'est vrai que c'est une surprise, je ne m'y attendais pas. Je suis très ému, concède-t-il. Maintenant, il ne faut pas s'enflammer, ce n'est qu'une première étape. Il va falloir bosser pour aller à l'Euro."
"Un gros potentiel", selon Laurent Blanc
Trois semaines plus tôt, celui qui porte depuis 2009 le maillot bleu des Espoirs et aurait pu maintes fois rejoindre la sélection centrafricaine, lui le natif de Bangui, s'estimait hors course pour ce Championnat d'Europe des nations. "Il ne faut pas s'embarquer dans des trucs impossibles, soufflait-il dans une interview accordée à Midi-Libre. Tout le monde y pense pour moi en fait. Moi, je ne m'y suis jamais vraiment vu. Le sélectionneur fait ses choix. S'il ne m'a pas appelé jusqu'à présent, c'est qu'à 23 ans, j'ai encore à apprendre. De toute façon, il faut aller chez les Bleus pour s'y imposer, pas pour faire des allers et retours."
Une maturité tout à son honneur, preuve que son dérapage à l'automne dernier, lorsqu'il prit à partie un journaliste à sa sortie de la pelouse de Chaban-Delmas, était un regrettable accident de parcours. "Il était dans le giron depuis un certain temps, avoue Laurent Blanc. Il fait une bonne saison avec son club. Il est dans une ambiance très positive. Et tout ça a fait pencher la balance en sa faveur. Mapou a un gros potentiel, il le démontre avec Montpellier. C'est un très bon défenseur, très dur sur l'homme. Il fait encore quelques erreurs de jeunesse, mais tous les jeunes joueurs à son poste en font..."
Le nouveau Desailly ?
Titulaire à 33 reprises cette saison en championnat, Yanga-Mbiwa compte parmi les cadres de l'équipe dirigée par René Girard, une formation héraultaise en passe d'être sacrée qui peut s'appuyer sur la deuxième défense du pays (33 buts encaissés seulement, contre 32 à Toulouse). Donnée qui doit beaucoup à la charnière que le gamin de Port-de-Bouc compose avec l'expérimenté Brésilien Vitorino Hilton. "Je suis super content pour la sélection de Mapou, même si ça a mis du temps avant qu'il ne soit appelé en équipe de France. A mon avis, il méritait d'y être depuis un bon moment", juge Geoffrey Jourdren dans les pages de L'Equipe. "C'est la récompense logique de tout son travail", renchérit Olivier Giroud.
Reste à savoir s'il est prêt pour le grand saut aux yeux de Laurent Blanc, lequel a pris soin de remettre les pendules à l'heure à l'évocation d'un certain Marcel Desailly: "C'est un joueur qui n'a aucune expérience internationale. Marcel, c'est un monument. Il n'y a pas à les comparer ! Le niveau international, c'est un autre niveau, plus haut. C'est même beaucoup plus haut..." Gageons toutefois que Mapou Yanga-Mbiwa ne devrait pas tarder à franchir le pas, dans les mois qui viennent si ce n'est à l'Euro. "Le Président" en tout cas compte sur lui. "J'espère voir un joueur qui montre ce qu'il fait depuis deux ans, un joueur avec encore une marge de progression importante parce que c'est encore un jeune joueur, né en 1989. C'est un joueur intéressant, pour ce championnat d'Europe s'il y participe, mais aussi pour le futur. Dans ce secteur de jeu, il y a déjà des joueurs confirmés mais aussi de jeunes joueurs qui arrivent, qui n'ont pas encore démontré tout leur talent au niveau international, comme Mapou, ou encore Varane." De belles perspectives en somme.
Réf:sports.fr
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