Euro 2012 : la Russie, large victoire face à la République tchèque

Ce n'est pas la Russie incandescente de 2008, qui avait fait chavirer les spectateurs avec un jeu rarement égalé depuis au niveau international. Mais ce n'est pas loin. L'équipe entraînée par Dick Advocaat a été impressionante lors de son premier match, qui s'est achevé par une large victoire (4-1) face à la République tchèque.

Grâce à cette première victoire, les Russes prennent les commandes du groupe A, après le spectaculaire match nul inaugural entre la Pologne et la Grèce (1-1) plus tôt à Varsovie.

Les Tchèques sont arrivés en Pologne avec un onze titulaire qui, sur le papier, n'impressionnait pas autant que ses équipes du passé. Mais ses adversaires se méfiaient tout de même. Pendant les quinze premières minutes, la République tchèque aura fait illusion, dominant de bout en bout des Russes passifs.

Arshavin, le Maître d’orchestre  

L'ouverture du score d'Alan Dzagoev, 21 ans, allait mettre un terme au mirage. Le grand espoir du football russe reprenait un ballon qui avait frappé le montant du gardien Petr Cech pour délivrer les siens (15e). Le grand gardien de Chelsea avait la tête des mauvais jour. Sa dure journée était loin d'être terminée.

 Neuf minutes plus tard, Roman Shirokov doublait la marque en piquant le ballon au-dessus d'un Cech en retard, lâché par sa défense. A la baguette, le capitaine russe Andrei Arshavin, qui a dynamité quasiment à lui tout seul la défense tchèque à base d'accélérations soutenues et de passes en profondeur lumineuses.

Malgré la réduction du score au retour des vestiaires par Pilar, servi idéalement par Plasil (51e), les Russes n'ont jamais vraiment été en danger. L'attaque tchèque, qui se résumait souvent à un Milan Baros maladroit, n'était pas en mesure d'inquiéter le gardien russe Malafeev.

L'équipe d'Advocaat allait mettre un terme à toute spéculation en l'espace de trois minutes. Dzagoev (79e) allumait le pauvre Cech à l'entrée de la surface. Puis ce fut un revenant, l'ex-attaquant de Tottenham Roman Pavluychenko, qui dribblait la moitié de la défense tchèque et concluait du droit en pleine lucarne.

Si la Russie bat la Pologne, elle obtiendra sa qualification pour les quarts de finale, et si elle maintient ce niveau de jeu, elle n'en restera sûrement pas à ce stade. Côté tchèque, on peut se rassurer en se disant que la Grèce et la Pologne sont à leur portée. Et que la correction infligée vendredi à Wroclaw ne pourrait être qu'un mauvais souvenir.

Réf: lemonde.fr

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