Lille - Une qualification acquise contre Copenhague (2-0).

 Rudi Garcia applaudit ses joueurs : la qualification pour la phase de poules est acquise

Soulagés pour les finances du club, comme son président, Michel Seydoux, ou satisfaits de l'état d'esprit des joueurs, comme Rudi Garcia, l'entraîneur : les Lillois n'ont pas boudé leur plaisir une fois la qualification  acquise contre Copenhague (2-0).

Une joie immense évidemment pour les Lillois mercredi soir après la qualification en Ligue des champions arrachée en prolongation (2-0). Le 2e but signé de Tulio de Melo a été «une des plus belles émotions» de la présidence de Michel Seydoux. Le patron du LOSC n'a d'ailleurs pas caché son soulagement : «Un échec aurait été difficile à avaler au regard de notre performance. On a fait un vrai bon match de football».

Rudi Garcia lui a aussi a affiché sa satisfaction d'avoir vu ses joueurs renverser la situation compliquée après la défaite du match aller : «On n'a pas été submergé par l'enjeu ou par la pression. Je disais aux garçons en entame de causerie qu'on faisait ce métier pour vivre ces moments-là et je trouve qu'on a été très bons dans l'approche du match et dans plein de domaines. On a été très mature. Cela prouve qu'on a appris de notre campagne de Ligue des champions la saison dernière». Un constat partagé par son capitaine Rio Mavuba qui assure «que la meilleure équipe a gagné». «On a prouvé que la semaine dernière était un accident même si Copenhague était une très bonne équipe.»

Mavuba veut retrouver Chelsea et Hazard
Désormais, les Nordistes se tournent vers le tirage au sort, prévu jeudi après-midi (18h00 à Monaco). Avec l'espoir de retrouver quelques grosses équipes européennes dans le Grand Stade, encore bien rempli mercredi soir (45 000 personnes environ) : «On va regarder ça tranquillement. J'aimerai bien retrouver Chelsea et Eden Hazard, poursuit Mavuba. Par contre, j'espère éviter Barcelone. On a assez couru après le ballon comme ça ce soir».

Source: lequipe.fr

Real Madrid remporte la Supercoupe (2-1)

Grâce à une superbe entame de match, le Real Madrid remporte la Supercoupe (2-1). Le FC Barcelone, réduit à 10 après l'expulsion de Adriano, n'a existé que par intermittence.

Et le doute a changé de camp. En l'espace de 90 minutes, les visages crispés de José Mourinho et de son clan ont laissé place au soulagement, puis à la joie. Le coach portugais souhaitait retrouver son Real de l'an passé, il a été servi. Dès l'entame, Gonzalo Higuain, préféré une nouvelle fois à Karim Benzema, ouvre le score sur une erreur de Mascherano (1-0, 11e). Quelques instants plus tard, c'est Ronaldo qui élimine Piqué d'une astucieuse aile de pigeon avant d'ajuster Valdés (2-0, 18e). Pas inoubliable sur ce coup-là, le défenseur catalan semble retomber dans ses travers de l'an passé, malgré une prestation convaincante au match aller. Et à l'image de celle de son gardien la semaine dernière, cela fait beaucoup d'erreurs individuelles pour le Barça.
Deux buts d'avance, mais le Real ne recule pas. On retrouve même dans son jeu la marque de fabrique de son adversaire : pressing haut et possession de balle. Après une nouvelle occasion pour Higuain, Ronaldo accélère et se fait stopper irrégulièrement par Adriano (28e). Carton rouge logique pour le Brésilien, remplaçant de Dani Alves blessé. Auparavant, Pepe, dont le retour a fait le plus grand bien à sa formation, s'était vu refuser un but. Complétement asphyxié, le Barça s'en remet alors au talent de Messi. D'un sublime coup-franc juste avant la pause, le prodige argentin redonne de l'espoir aux siens (2-1, 44e).

Song et Modric dans le grand bain
En début de seconde période, Pedro manque l'égalisation suite à la première longue période de domination des Catalans. Dans la foulée, Khedira (69e) et Higuain (80e) ont l'occasion de tuer le match, mais Valdés, encore une fois, puis le poteau, retardent l'échéance. Les dernières minutes permettent à Alex Song et Luka Modric de faire leurs débuts sous leurs nouvelles couleurs respectives.
Les deux recrues phares ont eu droit au meilleur côté des clasicos : pour ces deux premiers affrontements de la saison, les deux clubs ont opté pour le spectacle, et l'apaisement des tensions. Pas de quoi déplaire à José Mourinho, qui touche du doigt sa première victoire dans un clasico à Bernabeu, et son premier titre de la saison. Comme quoi, 90 minutes suffisent pour tout changer.

Source: lequipe.fr

Malaga qualifié pour la 1ère fois

(Reuters) - Le club espagnol de Malaga s'est qualifié pour la première fois de son histoire pour la Ligue des champions grâce au nul (0-0) obtenu mardi sur la pelouse du Panathinaïkos en match retour des barrages de la compétition.

Le club de Liga s'impose 2-0 sur l'ensemble des deux rencontres et sera présent lors du tirage au sort prévu jeudi à Monaco.

Sont également qualifiés le club biélorusse du Bate Borisov, les Croates du Dinamo Zagreb et les Belges d'Anderlecht.

Les champions de Belgique ont trouvé deux fois le chemin des filets dans les 10 dernières minutes pour battre l'AEL Limassol et s'imposer 3-2 sur les deux rencontres.

Borisov a fait match nul 1-1 sur le terrain de l'Hapoel Kiryat Shmona et Zagreb est allé l'emporter 1-0 à Maribor en Slovénie.

Braga s'est qualifié après avoir battu Udinese aux tirs au but (5-4, 1-1 après la prolongation).

Réf: nouvelobs.com

Le Real laisse filer le FC Barcelone

Le Real Madrid est tombé (2-1) à Getafe, laissant ainsi le FC Barcelone, vainqueur à Pampelune de l'Osasuna (2-1), prendre cinq longueurs d'avance au classement, à l'issue des matches de la 2e journée de Liga disputés dimanche.

 Alors qu'ils avaient pourtant ouvert le score en première période, les hommes de Mourinho auront péché par suffisance dimanche.

Se contentant de gérer leur mince avantage face à un Getafe ultra-défensif en première période, les Madrilènes ont ensuite été rejoints sur un coup de pied arrêté en début de seconde période avant d'être crucifiés par un contre rondement mené par leurs hôtes à l'entame du dernier quart d'heure.

Après avoir déjà dû partager les points à domicile face à Valence (1-1), les Merengue peinent donc à décoller en ce début de Championnat.

Le Real était pourtant rentré de belle manière dans la partie. À la 17e minute, un double une-deux de grande classe entre Özil et Ronaldo était tout près de percer une première fois la muraille bleue de Getafe mais, alors qu'il avait fait le plus dur, le milieu allemand expédiait le ballon sur la transversale.


 Higuain, lancé plein axe à la 27e minute par son compatriote Di Maria, se montrait lui beaucoup plus réaliste lorsqu'il contournait le gardien Moya et marquait dans le but vide.

 Dès lors, les Blancs levaient le pied. Ce relâchement allait leur être fatal. Loin d'être génial, Getafe jouait malgré tout avec ses armes. Sur un coup franc bien exécuté par Barrada, Valera faisait ainsi mouche d'une belle tête piquée (53e).

 Piqués, les visiteurs se ruaient alors à l'attaque, Mourinho faisant entrer Benzema aux côtés d'Higuain. Mais la réaction des champions en titre était désordonnée.

Le ciel tombe sur la tête du Real

Et à la 75e, le ciel leur tombait sur la tête. À l'issue d'un contre rondement mené par Getafe, Colunga adressait un caviar à Barrada qui ne laissait aucune chance à Casillas (2-1). En dépit des efforts désespérés des Blancs pour recoller - Coentrao prenait même un carton rouge depuis le banc du Real - le score en restait là.

À l'inverse, le Barça a su lui se sortir d'une situation fâcheuse sur le terrain de l'Osasuna.

Menés jusqu'à un quart d'heure de la fin, des Blaugrana peu inspirés mais combatifs jusqu'au bout ont été sauvés par un Messi auteur d'un doublé.

La 75e minute a été un tournant, le capitaine d'Osasuna, Punal, étant exclu pour protestation juste après l'égalisation des Catalans.

Jusqu'à ce point, Osasuna n'avait en effet pas laissé de répit à des Blaugrana extrêmement gênés par le pressing élevé.

Avec un Fabregas fantômatique et un Messi relativement discret, les Catalans ne parvenaient pas à développr leur jeu de combinaisons habituel.

La hargne d'Osasuna finissait ainsi par payer à la 17e, quand l'ailier Lamah centrait au deuxième poteau pour Joseba Llorente qui reprenait magnifiquement d'une volée du droit sous la barre (1-0).

Les Catalans appuyaient sur l'accélérateur. Mais leurs efforts étaient anéantis par leur manque de réalisme.

Impuissants, ils commençaient à montrer des signes de nervosité, à l'image de l'entraîneur Vilanova, exclu pour protestation à la 71e.

Mais Messi se réveillait à temps. L'Argentin se jetait d'abord sur un centre d'Alexis Sanchez pour égaliser (76e) puis donnait la victoire au Barça d'une frappe ajustée au pied du poteau droit du gardien Andres (80e).

Enfin, Valence a été accroché (3-3) par le Deportivo La Corogne. Alors que l'équipe de Pellegrino menait 3-1 grâce à un doublé de Soldado (11, 28) et un but de Feghouli juste avant la pause, les Galiciens sont parvenus à arracher le nul grâce à un doublé d'Aguilar (38, 59) et à un penalty de Pizzi (76). Cette dernière action a aussi laissé Valence à dix, avec l'expulsion de Ricardo Costa.

Ref : rds.ca /AFP

FC Barcelone, Real Madrid, PSG - Le Top 10 des effectifs les plus chers

Thiago Silva, la grosse valeur marchande du PSG 
A huit jours de la fin du mercato estival 2012/2013, les effectifs des clubs européens ne changeront quasiment plus d’ici là. Grâce aux renforts enregistrés, ceux-ci espèrent bien sûr faire grimper la valeur de leur effectif. En prenant pour bases les estimations de transfermarkt, nous vous proposons aujourd’hui un Top 10 des effectifs les plus chers d’Europe, mis à jour. Par ailleurs, si jamais un club français n’aurait pu prétendre à une place parmi les « élus » il y a deux ans, c’est chose faite aujourd’hui avec les investissements du PSG. Enquête.
PSG, Real Madrid, Manchester(s),…:

 Les plus riches du football
Quand il est question d’argent et de valeur marchande des effectifs, la Première League pointe très souvent le bout de son nez. C’est donc le cas ici. A tel point que la moitié de ce classement est composé de squads anglais, les deux Manchester, etc. Les colosses espagnols – Real Madrid et FC Barcelone – du Vieux Continent sont également au rendez-vous, ainsi que le Bayern Munich pour la Bundesliga et la Juventus Turin pour l’Italie. Sans oublier le PSG qui petit à petit fait son nid au milieu des Grands.

10. Tottenham
Valeur approximative de l’effectif: 265 millions d’euros
Ce fut le plus long feuilleton de l’été, Luka Modric vient tout juste de signer au Real Madrid, la presse espagnole évoque une indemnité de 35M€, plus 7M€ de bonus. Du coup, l’effectif de Tottenham prend un grand coup sur la tête, tant au niveau sportif que marchand. En effet, Modric en moins signifie environ 40M€ de valeur de moins, ce qui rétrograde le club londonien à la dernière place de ce Top 10, avec une valeur marchande cumulée de 265 millions d’euros environ (25 joueurs). Jusque-là, Tottenham s’était plutôt illustré dans la catégorie achats plutôt que vente. Mais au final, il convient de noter que les indemnités cumulées des trois recrues de l’été – Emmanuel Adebayor (6,3M€), Jan Vertonghen (15M€), Gylfi Sigurdsson (10M€) – ne suffisent même pas à « couvrir » le départ de Modric.

9. Arsenal
Valeur approximative de l’effectif: 295 millions d’euros
Lorsque l’on perd deux des meilleurs éléments de son effectif, il est normal de voir la valeur de ce-dernier se réduire. Arsenal a dit oui à Van Persie et Manchester United pour 30 millions d’euros. Arsenal a redit oui à Song et Barcelone pour 19 millions d’euros. En se laissant convaincre, le club gunner a cédé deux des joueurs les plus chers (donc deux des meilleurs) à leur poste. Bien sûr, Arsenal s’est très vite activé sur le marché pour les remplacer – ainsi, Santi Cazorla (19M€), Olivier Giroud et Lukas Podolski (12M€ chacun) ont débarqué à Londres.

Mais substituer deux valeurs sûres du football par trois éléments « en devenir » dirons-nous, cela se ressent tout de suite au niveau de la valeur marchande d’un effectif. Selon Transfermarkt, Arsenal accuse d’une perte d’environ 30M€ pour un groupe de 30 joueurs estimé à 295M€.

8. PSG
Valeur approximative de l’effectif: 308 millions d’euros
La fulgurante ascension marchande de l’effectif du PSG ne pouvait que finir ainsi: le club de la capitale figure désormais parmi les 10 équipes les plus chères au monde, avec une valeur d’effectif estimée à 308M€. Il fallait s’y attendre vu le mercato de Paris – cinq recrues et aucune d’entre elles n’est inférieure à 10 millions d’euros… pour un montant total d’environ 150M€. Inutile de le rappeler, le PSG est l’auteur du plus gros mercato de l’été. Pour le moment, le club francilien s’est en quelques sortes payé son billet pour intégrer le Top 10 européen, en faisant signer les Ibrahimovic (20M€), Thiago Silva, Lavezzi et autres. Il faudra maintenant confirmer ce statut sur le terrain.

7. Juventus Turin
Valeur approximative de l’effectif: 320 millions d’euros
A l’image du PSG, la Juventus Turin est une nouvelle venue dans ce Top 10. A la faveur d’un mercato de plus de 100 millions d’euros l’an dernier, les dirigeants turinois ont très bien garni l’effectif, tant quantitativement que qualitativement. Cela s’est vérifié en juin dernier, la Vieille Dame se proclamait championnat d’Italie. Cette saison, les investissements se poursuivent – il est d’environ 70M€ et comprend notamment le très talentueux Sebastian Giovinco (11M€). Du coup, la Juve prend racine dans ce classement et atteint donc la septième place, à la faveur d’un effectif évalué à plus de 320 millions d’euros (30 joueurs).

6. Bayern Munich
Valeur approximative de l’effectif: 385 millions d’euros
Le Bayern Munich, soit l’équipe qui stagne dans l’excellence. Cet été, l’effectif bavarois n’a que peu de pertes à déplorer, aucune d’entres elles n’est réellement très valorisable au niveau marchand. Ivica Olic (32 ans) et Daniel Pranjic (30 ans) sont par exemples partis – ensemble, ils sont estimé à peine à plus de 5M€. En revanche, du côté des arrivées, le Bayern a notamment réussi deux coups: Xherdan Shaqiri (11,8M€), un jeune espoir suisse révélé au FC Bâle l’an dernier et Mario Mandzukic (3M€), pépite croate auteur d’un très bel Euro 2012.

Aujourd’hui, le groupe de 26 joueurs du Bayern Munich vaut donc environ 385M€, en comptant les recrues bien sûr et la progression des joueurs déjà bavarois. C’est à peu près 50M€ de plus selon transfermarkt, par rapport au début du mercato…

5. Chelsea
Valeur approximative de l’effectif: 420 millions d’euros
Deux protagonistes ont été les acteurs majeurs de ce mercato: il s’agit du PSG, comme évoqué précédemment, et de Chelsea. Avant cela, le club londonien s’était approprié la Ligue des champions l’an dernier, de quoi fortement faire grimper la valeur de l’effectif. Puis vint le mercato, où les dirigeants blues ont clairement mis le paquet: 40M€ pour Eden Hazard, 32M€ pour Oscar Dos Santos, et d’autres… A la vue des premiers matches de Chelsea, le recrutement paie déjà. Ce qui se ressent sur la valeur marchande cumulée du groupe de 28 joueurs, 420 millions d’euros.

4. Manchester United
Valeur approximative de l’effectif: 450 millions d’euros
Malgré le fait que Manchester United n’ait remporté aucun titre l’an dernier, – ce qui n’était plus arrivé depuis de nombreuses années – l’estimation marchande de son effectif ne se réduit pas. Cet été selon transfermarkt, le groupe a pris plus de 50 millions de valeur marchande. Cela s’explique par plusieurs belles entrées et aucune mauvaise sortie. Dans ce premier dossier, Van Persie oui, mais aussi Shinji Kagawa (20M€), et Nick Powell (7,5M€). Actuellement, les 28 mancuniens du groupe sont estimés dans leur ensemble à 450M€.

3. Manchester City
Valeur approximative de l’effectif: 475 millions d’euros
Un peu à l’image de la Juventus Turin mais dans des proportions encore plus grandes, Manchester City s’est forgé un effectif solide au niveau marchand. Et malgré la petitesse du mercato 2012/2013 – par rapport aux précédents – City est sur le podium des groupes les plus chers au monde. C’est notamment grâce à la conquête du titre en Premier League l’an dernier. Après cela, la plupart des éléments skyblue ont grimpé en valeur – aujourd’hui, l’effectif citizen est évalué à 475M€. A noter que seul le jeune Jack Rodwell est venu renforcer City, pour 15M€.

2. Real Madrid
Valeur approximative de l’effectif: 590 millions d’euros
C’est donc officiel aussi pour le Real Madrid, Luka Modric est le premier renfort (et probablement le seul) de l’été. En prenant en compte ce transfert du jour, l’effectif merengue vaut environ 590 millions d’euros (24 joueurs). Au-delà de la valeur marchande que possédait déjà les joueurs l’an dernier, ceux-ci ont tous (ou presque) progressé, ce qui abouti sur le titre de champion d’Espagne. Evidemment, le joueur le plus coté de cette équipe est Cristiano Ronaldo. Estimé à 90M€ l’an dernier, le Portugais a aujourd’hui atteint les 100M€.

1. FC Barcelone
Valeur approximative de l’effectif: 663 millions d’euros
Très loin devant ses poursuivants, le FC Barcelone. Comme le club l’a pu l’être au niveau européen sous l’ère Pep Guardiola. Pour atteindre un tel chiffre, le club dispose déjà de trois joueurs qui font partie des cinq meilleures valeurs marchandes au monde. Lionel Messi évidemment, numéro 1 avec 120M€, mais aussi Andrés Iniesta (70M€) et Cesc Fabregas (55M€). L’estimation de ces joueurs a d’ailleurs augmenté par rapport à l’an dernier. Qui plus est, le Barça a enregistré deux renforts, Jordi Alba (14M€) et Alexandre Song (19M€). Ce qui fait que depuis le début du mercato, le groupe de 27 joueurs barcelonais a pris 100M€…

Lille a clairement la pression


Battu 1-0 à Copenhague en barrage aller de la Ligue des Champions, Lille joue très gros ce mercredi. Une élimination aurait des conséquences néfastes à tout point de vue.

«Une non qualification ne serait pas une catastrophe industrielle, mais serait bien sûr extrêmement dommageable». Le décor est planté. Michel Seydoux, le président du LOSC, ne le cache pas, une élimination dès les barrages de la Ligue des Champions serait un coup rude porté à l’ambition grandissante du club nordiste. Et à l’issue du match aller, il convient de dire que Lille est bien mal embarqué. Battus en terme d’envie et de détermination, «bouffés» par les Danois, dixit Rio Mavuba, les Dogues ont logiquement chuté à Copenhague (0-1). Ce mercredi, dans son tout nouveau Grand Stade, le LOSC devra donc inscrire deux buts, sans en encaisser, pour espérer passer l’obstacle danois. A moins bien sûr de jouer à la roulette russe avec une seule réalisation et une hasardeuse séance de tirs au but.

20 millions d’euros pourraient leur passer sous le nez
Lille n’a pas le droit de se rater, c’est une évidence. D’un point de vue sportif, certes. Mais surtout sur le plan économique avec une manne financière de 20 millions d’euros garantie en cas de participation à la phase de groupes. «Ce match est économiquement et sportivement important. Il aura plein de conséquences, a reconnu Seydoux sur RMC. Le mercato ferme le 4 septembre en France et l'impact d'une qualification peut être positif sur le mercato». A contrario, l’impact d’une élimination serait plus que négatif. Surtout que les revenus générés par la Ligue des Champions ont déjà été intégrés au budget du début de saison. Résultat, Rudi Garcia pourrait dire adieu à son renfort tant désiré sur le plan offensif. On pense notamment au Havrais Ryan Mendes, courtisé depuis de nombreuses semaines.

LOSC, en cas d’échec, aura bien du mal à retenir Mathieu Debuchy. Newcastle, qui n’a, pour l’heure, pas répondu aux attentes des Nordistes avec une offre de 6 millions d’euros, est en embuscade. Le PSG, à la recherche d’un latéral droit, pourrait également sauter sur l’occasion pour passer à l’offensive. «La Ligue des Champions conditionne notre saison, note Franck Béria. On a construit notre équipe en fonction de ça. Tout le projet du club est autour de ça. Alors, on ne va pas se mentir : il y a beaucoup d'enjeu». Un enjeu forcément psychologique, difficile à quantifier. Quel sera l’impact d’une élimination précoce sur le groupe ? Salomon Kalou, Marvin Martin… tous sont venus pour disputer la plus prestigieuse des compétitions européennes. Et non sa petite sœur, la Ligue Europa. Eliminé sans gloire de la phase de groupes l’an passé, le LOSC rêve de prouver qu’il a grandi et appris de ses erreurs passées. Qui plus est dans une enceinte digne de ce nom et devant près de 50 000 personnes à chaque rencontre. En aura-t-il seulement l’occasion cette saison ?

Réf: Le Figaro

L1 : Chelsea en tête de Premier League

Dans ce duel avancé de la 3e journée, entre propriétaires russes, Chelsea a du s'employer pour venir à bout d'une équipe de Reading plutôt tenace. Si la défense des Blues a montré une certaine fébrilité, Eden Hazard a provoqué un péno et donné deux passes décisives.
helsea – Reading : 4-2
Buts : Lampard, Cahill, Torres et Ivanovic pour Chelsea. Pogrebniak et Guthrie pour Reading.

Chelsea s’est fait peur, mais Chelsea a changé. Menés au score à la mi-temps, les Champions d’Europe 2012 ont trouvé les ressources nécessaires pour renverser la situation en s’appuyant sur de bonnes intentions offensives. S’ils se sont montrés un peu brouillons et précipités par moments, les Hazard, Mata, Sturridge ou Torres posent petit à petit les bases d’une nouvelle façon de jouer chez les Blues. A base de percussion, de combinaisons, de passes courtes... Du neuf, qu'on vous dit.

La deuxième d’Hazard
Eden Hazard, ou l’art de se mettre le patron dans la poche. On joue la 17e minute, et le Belge à 40 plaques dévisse les reins des défenseurs de Reading dans leur surface : crochet du droit, crochet du gauche, contact, point de pénalty. Evidemment, l’ancien Lillois ne fait pas le foufou et, comme lors de la première journée, laisse à Frank Lampard le soin d’inscrire son deuxième but en autant de matchs. Une ouverture du score qui valide le bon début de rencontre des Blues, qui s’étaient procurés de belles occasions par Ramires et Fernando Torres. Joie de courte durée.

Pogrebniak, la touche blonde de Reading, refroidit le pont de Stamford en coupant un centre venu de la droite. Sa tête se love direct dans la lucarne opposée d’un Petr Cech un peu court (1-1, 25e minute). Un Cech qui va vivre un cauchemar : quatre minutes plus tard, suite à une faute de Terry, il se rend coupable d’une invraisemblable erreur d’appréciation sur le coup-franc à peine vicieux de Guthrie. Personne n’y croit, mais le score vient bien de changer, pour la troisième fois en dix minutes. Les Londoniens sont sonnés, et barbouillent leur football jusqu’à la pause. La preuve dans les ultimes secondes sur ce coup de casque trop décroisé de Torres dans les six mètres.

La première d’Oscar à la maison
Au retour des vestiaires, si Chelsea repose le pied sur le ballon, les occasions restent une denrée rare. Pour dynamiter tout ça, peu avant l’heure de jeu, Roberto Di Matteo lance un nouveau jouet dans l’arène. Oscar, avec sa moue de bachelier achetée 30 millions d’euros, remplace Ramires. Disons le tout net, pour son baptême à domicile, le Brésilien a déçu, à l’image de son premier contrôle de la poitrine qui finit en touche. Voilà, ça c’est pour la confiance, mais il y aura des jours meilleurs… Bref, le temps s’égraine, Reading résiste, Di Matteo sort Mikel pour Sturridge. Le bloc de Chelsea remonte, squatte le camp des Royals et paf, Gary Cahill, décalé par Hazard aux 30 mètres, trompe Federici, pas franchement irréprochable sur le coup. 2-2, il reste 20 minutes.

Mata et Sturridge s’essayent à la frappe enroulée du gauche. Sans succès certes, mais l’envie est là. A tel point que les visiteurs, pas franchement gaulés comme des roseaux, craquent à force de plier. Bien décalé par Lampard, Ashley Cole écrase un petit centre pour Fernando Torres qui n’a plus qu’à souffler dans la cage vide. L’Espagnol est hors-jeu, mais le tableau d’affichage est formel : 3-2, Reading s’est fait entuber. Le quatrième but est anecdotique. Federici monte sur un corner pour ses partenaires, Chelsea contre-attaque à toutes blindes, Hazard décale Ivanovic qui marque dans le but désert... 4-2, score final. En attendant de recevoir Newcastle, Chelsea empoche trois nouveaux points qui font six pour prendre seul la tête de la Premier League. Mais attention, leurs adversaires ne vont pas faucher Eden Hazard dans la surface trente huit fois dans la saison…

Pierre Maturana/sofoot

Ligue 1:Qui devrait être l’arrière droit pour le PSG ?

Lichsteiner pourrait finalement être l’arrière droit tant recherché par le PSG ?

 Milan Biševac déjà parti à Lyon, Marcos Ceará renvoyé au Brésil, Christophe Jallet se retrouve donc le seul latéral droit de formation au sein du club francilien. Avec l'échec du dossier Anthony Réveillère (genou en bois selon les toubibs du club), la cellule recrutement parisienne est en quête d'un latéral. Un mec jouant en France et qui n'est ni Mathieu Debuchy ni Sébastien Corchia, dixit Carlo Ancelotti. Ok, mais qui ?

Les cibles crédibles
On aurait pu mettre Bernard Mendy pour le côté cœur, Mathieu Chalmé pour la charité, Laurent Bonnart pour le fun, Franck Beria pour emmerder le voisin lillois, Loïc Perrin pour faire avancer la recherche ou Serge Aurier pour Football Manager. Mais aucun d'entre eux ne correspond aux besoins parisiens. Les vraies pistes se comptent sur les doigts d'une seule main. Ça ne sera pas Azpilicueta, puisque le Marseillais attend son Eurostar pour Chelsea. À force d'attendre, la liste ne comporte plus beaucoup de pistes crédibles. Et elles ne sont pas nombreuses en Ligue 1. À vrai dire, ils ne sont que deux à répondre à tous les critères d'excellence : Romain Danzé et Brice Dja Djédjé. Le premier est capitaine du Stade Rennais, le second a le vent en poupe du côté d'Évian. Or, pour les deux types, il y a un couac. Pour Danzé, il a récemment prolongé au Stade Rennais - dont il est la caution bretonne - et le déloger de sa Bretagne natale ne sera pas de la tarte. C'est con, Danzé remplit toutes les caractéristiques adéquates pour le poste : expérimenté, jeune, confirmé et bonne mentalité. A priori, Rennes n'est pas vendeur. Pas du tout même. Déjà que les Parisiens ont mis six mois à leur filer Erding, les Rennais ne leur feront pas de fleur. Pour Dja Djédjé, Évian ne serait pas contre un bon chèque pour lâcher son jeune latéral (formé au... PSG, tiens, tiens) mais, à quelques encablures de la fin du mercato, les Savoyards se retrouveraient à poil sur un côté droit sans moyens de se retourner derrière. D'autant qu'avec zéro point au compteur, l'heure est plutôt à la mobilisation qu'à la diaspora. Autrement dit, ces deux dossiers s'annoncent archi-compliqués, alors qu'ils répondraient aux attentes de Carlo Ancelotti et du club.

Les cibles rêvées
 La piste coup de cœur de Leo, tout le monde la connaît : Douglas Maicon. L'ancien de Monaco, toujours à l'Inter. Le Brésilien veut résilier son contrat milanais et aller voir ailleurs. Pendant longtemps, on l'a annoncé au Real Madrid. En vain. À 31 piges, l'ancien meilleur latéral droit du monde n'a plus ses guiboles de feu, mais son expérience compense son usure physique. De plus, un CV comme celui de l'international brésilien comblerait à merveille les décideurs du Qatar. Avec lui, les Franciliens pourraient également aligner une défense 100% Brésil (Maicon-Thiago Silva-Alex-Maxwell). Maicon ayant déjà joué en Ligue 1, il ne sera pas surpris par le niveau de jeu, même si, avouons-le, le type n'était pas au top de sa forme sur le Rocher. L'autre rêve d'Ancelotti et de Leonardo est suisse et il joue à Turin : Stephan Lichtsteiner. La Vieille Dame ayant recruté Martin Cáceres, le Suisse peut tranquillement plier bagages, son remplaçant est déjà là. À l'instar de Maicon, le droitier connaît la maison Ligue 1 puisqu'il a joué à Lille pendant trois piges. Il se murmure que les émissaires parisiens auraient déjà proposé un contrat de cinq ans au Suisse. Un beau contrat, cela va de soi. Un mec pour qui la Juve réclame 15 plaques. Minimum. Et ça, ça fait peur. Un temps envisagé, le dossier Dani Alves est vite tombé aux oubliettes. Normal, c'est le meilleur du monde à son poste. Faut pas déconner non plus.

Les cibles internes
Faute de solution idoine, les Parisiens pourraient décider de faire simple : de la promotion. Classique, on pioche chez les jeunes avec les Jordan Ikoko, Loïck Landre ou Youssouf Sabaly. Trois jeunes pas trop dégueulasses à qui on donnerait du temps de jeu. Cette solution - un signe d'échec, soyons clair -, QSI ne veut pas en entendre parler. Parce que l'arrière, ils l'ont, en fait. C'est même le meilleur joueur du monde. Il s'appelle Mikkel Hansen. À 24 piges, le génial Danois s'est révélé aux yeux de la planète lors des championnats du monde en 2011. Toujours décisif dans les gros matches, sa puissance de tir lui permet de claquer de partout. Il a reçu en mars dernier le titre de meilleur joueur du monde. Rien que ça. Ah oui, juste un détail. Le mec joue au handball et vient d'être recruté par le Qatar pour jouer au Paris Handball. En même temps, c'est toujours mieux que de décaler Lugano à droite...


Réf: sofoot.com

César Azpilicueta quitte l’OM et débarque à Chelsea

 Arrivé il y a seulement deux saisons du côté de l’OM, César Azpilicueta va donc mettre les voiles direction Chelsea pour 5 ans, 8 millions d'euros et quelques bonus. Toujours impliqué et souriant, la caution sécurité des ailes phocéennes semble plus partir pour rendre service que pour son plaisir personnel. Un nouveau symbole du manque d’ambition de l’OM ?

180 minutes de qualité, de hargne, de justesse et d’amour pour un maillot dont il savait qu’il ne le porterait peut-être plus à l'avenir. Les derniers débordements de César Azpilicueta sur le couloir droit de l’Olympique de Marseille ont été à l’image de son parcours en terre phocéenne : irréprochables. Sur la Canebière, le départ de l’Espagnol sonne comme un « il vaut mieux que l’on se quitte ». Une formule devenue monnaie courante dans une Ligue 1 sans le sou, où un club se retrouve « obligé » - la notion d’obligation demeure floue – de vendre un joueur qui ne souhaite pas forcément partir. Car si, à Marseille, supporters et observateurs se sont faits à ce qui s’apparente de plus en plus à un manque d’ambition autant qu'à une adaptation à la sacrosainte « réalité économique », le comportement de César Azpilicueta, tout au long de l’affaire, est significatif d’un certain mal du siècle du footballeur.

Amour du maillot
«Venir à Marseille est une étape importante dans ma carrière. » Quand il débarque d’Osasuna, son club formateur, méconnu, mais avec l’étiquette de « futur latéral droit de la Roja », César Azpilicueta ne bluffe pas. Le gamin de 20 ans est heureux de venir à Marseille et en Ligue 1, un championnat dont il « connaît toutes les équipes » et dans lequel il compte bien s’imposer. Les débuts de celui qui a coûté un peu plus de sept millions à l’OM sont un peu difficiles. Mais alors que son rendement s’améliore, c'est la tuile. Ligaments croisés face à Montpellier, l’indisponibilité de six mois, bref, la totale. Pas de quoi entamer le moral de celui qui a appris le français à la vitesse grand V. La motivation est toujours là, et malgré le recrutement de Rod « Fort Boyard » Fanni au poste de latéral droit, Azpi revient plus fort.

 Devenu incontournable, il sait, à l’orée de la saison 2012-2013, qu’il pourrait ne pas passer l’été. Chelsea a le béguin pour lui, Marseille a besoin de pognon, Azpi est perdu. Perdu, car le gamin, profondément gentil et attaché à son club, est, comme sur le pré, prêt à « rendre service ». « Si mon départ peut aider le club à avoir de l’argent, tout le monde y trouvera son compte », avoue t-il à La Provence avant d’ajouter qu’il « s’investira sans retenue tant qu’il portera ce maillot ». Alors évidemment, Azpi ne crache pas sur l’opportunité de porter le maillot des Blues. Il faut admettre que l’on a connu pire, comme point de chute. Mais aujourd’hui, le départ de l’Espagnol vers Londres pose un problème que ceux de Didier Drogba ou de Franck Ribéry ne posaient pas. La somme proposée par Chelsea, loin d’être indécente, et la volonté du joueur, qui propose à ses dirigeants à peu près tout sauf un bras de fer, poussent à dresser le constat suivant : à environ huit millions d’euros, avec quelques bonus, l’OM « brade » un joueur d’avenir acheté à peine moins cher, qui pouvait rester au club. La limite de la réalité économique au sein d’un club où la réalité sportive existe également, en somme.

OM : bon à tout, bon à rien
Azpilicueta parti, Mbia en train de faire ses valises, Nkoulou pas insensible aux sirènes du Milan, Rémy courtisé par la Premier League et Raspentino arrivé : que reste t-il de l’OM ? Auteurs d’un bon début de saison sur le plan comptable, les ouailles d’Élie Baup vont bientôt être confrontées à la dure réalité du terrain. Fanni, qui dépanne souvent dans l’axe, n’a pas de doublure digne de ce nom au poste de latéral droit. De quoi transformer la défense phocéenne, clé des succès passés, en véritable courant d’air, notamment sur les côtés. Et, à moins de cloner Nicolas Nkoulou ou de pirater le compte en banque du président du Paris Saint-Germain, on voit mal comment les dirigeants phocéens vont réparer les dégats. Apparemment plus intéressés par le fait de remettre les finances de l’OM dans le vert – une mission pas forcément moins compliquée que la troisième place, hein – que par le sportif à proprement dit, Vincent Labrune et José Anigo vont bientôt faire tomber le château de cartes. Sans recrutement, le onze marseillais semblait plus que passable. Avec des départs, la saison, pourtant entamée de la meilleure des manières, pourrait s'avérer périlleuse. À titre d’exemple, quand le banc de l’OM compte aujourd’hui Omrani, Abdullah, Mango et Raspentino, il pouvait s'appuyer sur Morientes, Ben Arfa, Koné, Hilton ou Taiwo en 2009-2010, saison du titre. On en reparlera quand il faudra faire les comptes... en banque comme au classement.

Réf: sofoot.com

Ligue1: Adrian Mutu s'engage avec Ajaccio


Après plusieurs semaines de tractations, Adrian Mutu débarque enfin dans le championnat de France...

C’est sans aucun doute l’un des grands coups de ce mercato. L’ancien attaquant de Chelsea, Adrian Mutu, va s’engager avec l’AC Ajaccio. Le club a d’abord officialisé la venue du buteur roumain sur son site Internet, ce mercredi. Puis, le joueur lui-même, s’est laissé aller sur son compte twitter: «Ajaccio arrivo!! Lunedi saro in Corsica!!! » (Ajaccio j’arrive!! Je serai lundi en Corse!!!) C’est la fin d’un feuilleton qui dure depuis plusieurs semaines, et l’arrivée d’un nouveau joueur de renom dans le championnat de France, après le recrutement galactique du PSG. «Je suis très content de mon choix et je suis maintenant impatient de commencer avec Ajaccio. Les supporters peuvent remercier leur président, il a tout mis en œuvre pour que je rejoigne le club», s’est félicité Adrian Mutu au micro de RMC.

«Jouer dès dimanche»
Pas encore au top physiquement, celui qui a disputé cinq saisons sous les couleurs de la Fiorentina s’est préparé seul pendant l’été. Et au début du mois d’août, il avait préféré refuser une sélection avec la Roumanie, en accord avec l’entraîneur, pour se consacrer à sa préparation et pouvoir régler son transfert en Corse. Très motivé, Mutu envisage de disputer son premier match de Ligue 1 dès dimanche, sur la pelouse d’Evian-Thonon-Gaillard. «Je vais signer lundi, j’espère jouer 20 ou 30 minutes dimanche. Je suis pas encore à 100% mais je vais travailler pour être très rapidement à disposition de l’entraîneur.»

Source: 20minutes.fr

Lille et Mönchengladbach favoris contre Copenhague et Kiev


Lille, troisième du dernier championnat de France, et Mönchengladbach, quatrième la saison dernière en Bundesliga, débutent mardi leurs parcours en Ligue des champions avec les matches aller des barrages, respectivement à Copenhague et face au Dynamo Kiev.

Le Mercredi, c'est l'Udinese, troisième du dernier championnat d'Italie, qui aura un déplacement difficile à Braga, finaliste de l'Europa League en 2011. 
Les Lillois, renforcés par Marvin Martin et Salomon Kalou mais qui ont perdu Eden Hazard, partiront favoris face à Copenhague. Ils devront toutefois se souvenir que les Danois, champions ces trois dernières saisons, avaient créé une immense surprise lors de la saison 2010-2011 en atteignant les 8e de finale de l'épreuve.
Sans Andreï Shevchenko, parti à la retraite après l'Euro, le Dynamo Kiev semble à la portée de Mönchengladbach, qui devra néanmoins faire sans Marco Reus, meilleur joueur de la saison dernière en Bundesliga, transféré cet été à Dortmund.
Parmi les autres affiches, les duels entre Malaga, qui fait face à d'énormes difficultés financières, et les habitués grecs du Panathinaïkos, ainsi qu'entre le Spartak Moscou et le Fenerbahçe de Dirk Kuyt semblent très ouverts.

Le programme (heures GMT):
Mardi:
(16h00) Spartak Moscou (RUS) - Fenerbahçe (TUR)
(18h45) FC Bâle (SUI) - Cluj (ROM)
Helsingborg (SWE) - Celtic Glasgow (SCO)
Mönchengladbach (GER) - Dynamo Kiev (UKR)
FC Copenhague (DEN) - Lille (FRA)

Mercredi:
(18h45) Bate Borisov (BLR) - Kiryat Shmona (ISR)
Limassol (CYP) - Anderlecht (BEL)
Dinamo Zagreb (CRO) - Maribor (SLO)
Braga (POR) - Udinese (ITA)
Malaga (ESP) - Panathinaïkos (GRE)

Les matches retour auront lieu les 28 et 29 août.

Réf : leparisien.fr

L.1: Everton prive Manchester United d'une belle entrée

LONDRES (Reuters) - Everton a privé lundi Manchester United d'une entrée en beauté en Premier League lors de l'ultime match de la première journée du championnat d'Angleterre, par un but inscrit avant l'heure de jeu par Marouane Fellaini (1-0).

L'international belge a marqué à la 57e minute suite à un corner tiré par le défenseur Leighton Baines.
Fellaini a repris de la tête pour tromper le gardien de Manchester United, David De Gea.

Jusque-là, le portier des Red Devils avait été irréprochable, assurant plusieurs arrêts décisifs en première période. Manchester a eu l'occasion de revenir au score dix minutes après le but de Fellaini.

Sur un joli mouvement collectif, Tom Cleverley a vu le ballon revenir sur lui, lui offrant une balle d'égalisation à un partout mais Philip Jagielka, qui, par une ironie du sort, est natif de Manchester, est parvenu à écarter le danger.

Les efforts du Français Patrice Evra, entre autres, ont été vains tout comme ceux du Néerlandais Robin van Persie, transféré d'Arsenal à Manchester United la semaine dernière, qui n'a joué qu'une vingtaine de minutes et n'a pu peser sur la rencontre.

Forts de leurs victoires respectives contre Norwich et sur le terrain des Queens Park Rangers, sur le même score de 5-0 dimanche, Fulham et Swansea occupent conjointement la tête de la Premier League devant Bromwich, Chelsea et Manchester City, le tenant du titre.

L2 : Peter Zeidler n'est plus l'entraîneur de Tours FC


Face aux mauvais résultats du club, dernier de Ligue 2, les dirigeants du Tours FC ont décidé selon nos informations de se séparer de Peter Zeidler. L’Allemand sera remplacé par Bernard Blaquart, directeur du centre de formation.

L’aventure entre Peter Zeidler et le Tours FC est terminée.  Arrivé l'été 2011 en remplacement de Daniel Sanchez, le technicien allemand a été mis à l’écart par ses dirigeants. Ce lundi après-midi, le manager tourangeau, Max Marty, a annoncé la nouvelle au groupe professionnel dans les vestiaires, alors que Zeidler en profitait pour dire adieu à ses joueurs. Mardi, le président, Frédéric Sebag, doit s’entretenir avec ses troupes et dévoiler la nouvelle organisation du club. Sauf surprise, Bernard Blaquart, directeur du centre de formation, doit prendre en main l’équipe et ce jusqu'à la prochaine trêve internationale. Il sera assisté de Stéphane Crucet, déjà adjoint de Zeidler.

Dernier au classement après sa nouvelle défaite contre Nantes vendredi soir (1-2), le Tours FC a décidé d’opérer le traditionnel écueil de l’électrochoc pour un groupe à la dérive depuis la reprise. Alors qu’il lui restait une année de contrat, Peter Zeidler n’a pas vu venir le coup. Il paie bien entendu l’entame calamiteuse de son équipe, mais également ses méthodes d’entraînement, son organisation et un discours trop polissé. Selon nos informations, Zeidler était déjà menacé la saison passée, mais avait finalement réussi à garder son poste durant l’intersaison.

Un discours et des méthodes remis en question
Persuadé que le déclic pourrait venir avec une victoire, l’ancien adjoint de Ralf Rangnick à Hoffenheim n’a pas eu le temps de pouvoir le vérifier. Et comme toujours dans pareille situation, l’entraîneur est le premier fusible... Samedi encore, il consultait ses joueurs et tentait de comprendre les mauvaises prestations de ses protégés. En vain. Selon nos informations, le discours de Zeidler et certaines de ses méthodes jugées étonnantes ont favorisé sa mise à l’écart. Avec Blaquart comme nouveau chef de file, les dirigeants tourangeaux se donnent quelques semaines de réflexion. Si la greffe prend, le nouvel entraîneur pourrait rester en place, étant donné les moyens financiers limités du club.

Avec un seul point pris depuis le début du championnat, Peter Zeidler n’est pas le seul responsable de ce fiasco. Un recrutement trop tendre (Chavalerin, Fontaine, Seguin, Pacinda, Kouakou…), des joueurs importants non remplacés (Cardy, Genevois, Sartre, Buengo) et des productions proches du néant sonnent comme la cause des maux tourangeaux. «L’équipe manque de caractère, il n’y a pas de concurrence et certains titulaires sont loin de leur niveau, nous assure une source proche du club. Si rien n’est fait, c’est direction National.» Avec Zeidler évincé et sans doute de nouvelles recrues à venir, Max Marty et Frédéric Sebag ont déjà tranché.

Réf: sport24

PSG: Thiago Silva a signé, 780 000 euros par mois


780 000 euros par mois et billets d’avion presque à volonté

Un média brésilien révèle les clauses du contrat signé par le défenseur international brésilien...

Thiago Silva n’a pas encore débuté sa saison parisienne qu’on sait déjà tout sur sa situation contractuelle avec le PSG. Le média brésilien IG Esporte, visiblement très bien informé, a mis la main sur le contrat de travail du défenseur international de la Seleçao. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bonhomme n’a pas à se plaindre, entre son salaire (780 000 euros par mois) et les primes qui peuvent venir s’y ajouter, par exemple en cas de victoire finale en championnat (257 000 euros).

Obligation de répondre à Al-Jazira

Plus intéressant, on y apprend que Thiago touchera également un petit bonus (40 000 euros quand même) s’il respecte les sept commandements de la charte éthique du club. Au hasard, «ne jamais critiquer les instructions tactiques reçues » ou encore «être courtois, sympathique et accessible pour les fans du club».  Autre contrainte, le finaliste des derniers JO ne pourra refuser aucune demande d’interview de la part d’un média émanant du groupe Al-Jazira. En échange de quoi il se verra gracieusement offrir huit billets d’avion aller/retour entre Rio et Paris pour lui et sa petite famille. Comme chacun sait, les vols transatlantiques ne sont pas donnés

Réf: 20minutes

Ligue 1 - 2e j: Belle semaine pour Capoue

Etienne Capoue, qui a vécu sa première sélection en équipe de France mercredi contre l'Uruguay (0-0), a été décisif contre Saint-Etienne samedi (2-1).
Etienne Capoue a vécu une belle semaine. Mercredi, le milieu défensif du TFC a découvert l'équipe de France et a fêté sa première sélection contre l'Uruguay (0-0). Ce samedi, il a démontré tout son talent en étant décisif dans tous les secteurs de jeu contre Saint-Étienne (2-1). «C'est évidemment une semaine que je n'oublierai jamais. Aller en équipe de France c'est le bonus maximum. Ce n'est que du plaisir. Quand tu rentres dans ton club tu as plein de chose à raconter», a-t-il d'ailleurs expliqué après une rencontre réussie, aussi bien devant, puisqu'il a débloqué la partie en ouvrant le score (39e) et aurait même pu inscrire un doublé, si Stéphane Ruffier n'avait pas plongé du bon côté pour stopper son penalty. Que derrière, où sa lecture du jeu lui a permis de couper énormément d'offensives stéphanoises. Il a néanmoins concédé un penalty en toute fin de match, suite à un croque en jambes sur Hamouma (90e+2).

Capoue : Un talent énorme
 Capoue a d'ailleurs eu droit à un hommage de son capitaine Jonathan Zebina : «Quand il est à 100%, il est du niveau des très grands clubs européens et c'est le très haut niveau. Il faut qu'il répète ces performances. Il a la chance d'avoir un talent énorme. C'est assez logique pour un joueur comme lui d'avoir l'ambition d'aller dans un grand club. C'est une aubaine pour Toulouse d'avoir dans son effectif un joueur comme lui.» Et de son entraîneur Alain Casanova : «Sa sélection lui a fait beaucoup de bien. Elle l'a responsabilisé davantage. Il a pris plus de maturité. Il s'aperçoit qu'il a un autre statut et qu'il doit être irréprochable.»

«Je sais que je suis regardé d'un autre oeil depuis que je suis international, mais je veux rester moi-même, a poursuivi le néo-international. Je suis fier que mes partenaires et mon coach parlent de moi comme un leader. Je suis près a accepter ce rôle. Des émissaires dans les tribunes? Moi je suis sur la pelouse et je ne sais pas qui il y a dans les tribunes». Si c'était vraiment le cas, ces observateurs ont dû être déçu par des Verts très peu inspirés au Stadium.

Des Verts fébriles en défense
Les hommes de Christophe Galtier ont été très fébriles en défense, comme ce fut le cas sur une percée de Moussa Sissoko qui a profité de plusieurs contres favorables pour se retrouver seul devant Ruffier, qui remportait son duel (57e). Ou sur le but de Ben Yedder (59e), son deuxième de la saison, où les défenseurs ont été complètement pris de vitesse par Franck Tabanou et Daniel Braaten. Et que dire de leur affolement lorsque Capoue est parti dans un petit numéro de dribble (87e) ? L'attaque a été légèrement meilleure, notamment grâce à Aubameyang, qui a tenté quelques frappes, rarement cadrées, et à Gradel qui a réduit le score sur penalty. Mais les Verts, déjà battus sur le même score par Lille lors de la précédente journée, devront élever leur niveau de jeu contre Brest la semaine prochaine.

lequipe.fr

Ligue 1 - 2e j. Montpellier incliné à Lorient (1-2)

Tenu en échec par Toulouse lors de la 1ere journée (1-1), le champion en titre Montpellier s'est incliné à Lorient (1-2) alors qu'il menait 1-0 jusqu'à la 89e ! Traoré et Aliadière y ont cru jusqu'au bout...

Montpellier, champion de France en titre, a été rejoint puis battu en toute fin de match à Lorient (1-2) après avoir été tenu en échec en ouverture du Championnat par Toulouse (1-1). Le MHSC menait pourtant 1-0 jusqu'à la 89e ! Arrivé à l'intersaison en provenance du Chili pour remplacer Giroud, Herrera a ouvert le score après une passe d'Utaka à la 37e. Mais Traoré, d'une puissante frappe de 25 mètres (91e), puis Aliadière, à bout portant sur un centre d'Autret (93e), ont tout fait basculer. «Tant que ce n'est pas fini on peut y croire... Mais on est bien conscients que cela peut se terminer autrement, a tempéré Christian Gourcuff. C'est pour ça qu'il ne faut pas tout ramener au résultat. Il y a des choses positives et d'autres moins, même si ce sont trois points qui font du bien. C'est cruel pour les Montpelliérains, nous sommes bien placés pour le savoir après ce match à Paris...»
Pour Jeunechamp, cela va «remettre les choses en place»
Sans Belhanda, Saihi ni Estrada, Montpellier a trop reculé malgré le bon match de Cabella. Dominé, le MHSC n'a pas réussi à profiter des absences d'Ecuele-Manga, Lautoa et Bourillon côté lorientais. «Cette saison, cela va être dur, on sait qu'on sera attendus partout. Il faut réagir, que ça nous serve de leçon comme toutes les contre-performances. L'état d'esprit nous a manqué pendant ces trois dernières minutes, il y a eu des fautes de placement, de concentration, a analysé Cyril Jeunechamp. Il ne faut pas viser untel ou untel, nous sommes une équipe. On va voir, dans ces moments durs, si on est aussi solides que l'an dernier. Mais c'est un mal pour un bien car cela va remettre des choses en place.» Le FCL, lui, a pris quatre points après avoir affronté le PSG et Montpellier. Il ne pouvait pas rêver mieux. «Cela fait du bien. On a plus confiance en nous que l'an dernier, on a beaucoup bossé lors de la préparation. On sait qu'on est capables de battre n'importe qui, c'est de bon augure pour la suite du Championnat, cela donne envie de voir haut», s'est réjoui Jérémie Aliadière.

lequipe.fr

Guingamp - Monaco : 1-2

Monaco en tête de la Ligue 2  

Monaco a dû s’employer ce samedi pour venir à bout d’une valeureuse équipe guingampaise grâce à une deuxième période bien mieux maîtrisée (1-2). Grâce à ce succès, l’ASM s’empare seule de la tête de la Ligue 2.

Guingamp – Monaco : 1-2
 Guingamp : Diallo (18e)
 Monaco : I. Touré (52e, 72e)

Présenté comme l’ogre de cette saison 2012-2013 en Ligue 2, l’AS Monaco de Claudio Ranieri est en train de confirmer qu’il faudra compter sur lui cette année. En signant une 3e victoire en 4 matches ce samedi sur la pelouse de l’En Avant Guingamp, Germain et ses partenaires s’emparent ce samedi de la tête du championnat au détriment de Dijon et se posent en grand favori au titre et à l’accession en Ligue 1. Tout avait pourtant mal commencé pour Monaco. Dominateurs dès le début de la rencontre à l’image de la frappe d’Eysseric (3e), les Monégasques allaient se faire surprendre peu après le quart d’heure de jeu sur corner. Seul au milieu de la surface, Diallo reprenait victorieusement de la tête un ballon de Giresse (1-0, 18e) profitant pleinement des largesses de la défense monégasque. Un but en trompe l’œil tant Monaco dominait la partie. A l’image de Touré (28e, 39e) ou encore Kagelmacher (36e), les Monégasques trop maladroits devant le but se rendaient finalement au vestiaire menés au score après une dernière tentative de Carrasco (45e+3).

Comme libéré par cette ouverture du score un peu contre le cours du jeu, Guingamp repartait pied au plancher en 2e période, mais ni Martins Pereira (46e), ni Mandanne (47e) ne parvenaient à trouver le chemin des filets, laissant la porte grande ouverte à un retour de l’ASM qui n’allait d’ailleurs pas s’en priver. Peu en vue depuis le début du match, Touré sortait de sa torpeur pour dévier un coup-franc de Carrasco de la tête, ramenant son équipe à hauteur de l’EAG (1-1, 52e). Revigoré par cette égalisation, Monaco ne parvenait cependant pas à enfoncer le clou jusqu’à une terrible erreur de jugement de la défense guigampaise. Sur un dégagement de Subasic, Touré, plus vif et réactif que les deux centraux de l’EAG s’en allait tromper Samassa, une nouvelle fois de la tête pour donner l’avantage à son équipe (1-2, 72e). L’attaquant de l’ASM aurait même pu s’offrir un triplé s’il n’avait pas tremblé au moment de transformer un penalty qu’il avait lui-même obtenu (90e+2). Un raté sans conséquence puisque Guingamp malgré un dernier corner dangereux (90e+5) ne revenait pas au score, laissant aux visiteurs les 3 points de la victoire.

Le joueur du match
 4e match sous les couleurs de l’AS Monaco et 4 buts déjà pour Ibrahima Touré. S’il a brillé par son absence en première période, laissant les feux des projecteurs se braquer sur Germain et Carrasco, l’attaquant monégasque a fait parler son sens du but en deuxième période, offrant la victoire à son club tout en devenant seul meilleur buteur de Ligue 2.

On n’a pas aimé
 Le traitement de choc réservé à Carrasco. Avec deux fautes sévères contre lui en à peine 25 minutes (Diallo 4e, Mathis 24e), le virevoltant milieu de terrain monégasque, auteur d’un gros match, a provoqué nombres de fautes de l’EAG, sortant finalement du terrain en boitant du terrain suite à un énième contact sur son aile. Espérons que le Belge se remettra vite de cet après-midi.

Réf : sport24



Lyon-Troyes 4-1 «provisoirement en tête du championnat »

Lyon a signé son deuxième succès de la saison ce samedi face à Troyes (4-1). Menés au score, les Gones, qui ont perdu Gourcuff sur blessure, ont renversé la vapeur grâce notamment à un but magnifique de Bastos.
Lyon-Troyes 4-1
Lyon : Gomis (50e, 90+2e), Bastos (65e), Lisandro (88e)
Troyes : Bahebeck (47e)
Six points en deux matches. Le début de saison est excellent sur le plan comptable pour l’Olympique Lyonnais qui, une semaine après sa victoire à Rennes (0-1), est venu à bout de Troyes (2-1). Un large succès qui a toutefois mis du temps à se dessiner, à l’occasion de ce match disputé sous une chaleur caniculaire. Rapidement privés de Gourcuff à nouveau trahi par son physique, les Gones, qui comptaient sur les retours de Lloris et Lisandro dans le onze de départ, prenaient d’entrée le contrôle de la rencontre, face à une formation auboise repliée dans son camp. L’OL faisait bien circuler le cuir mais ne concrétisait guère sa domination. La faute à de trop grandes insuffisances dans la zone de vérité, à l’image d’un énorme raté de Gomis qui manquait le cadre à deux mètres du but (23e). Au fil des minutes, l’ESTAC prenait confiance et montrait enfin le bout de son nez en attaque. Il n’en fallait pas plus pour mettre la défense lyonnaise aux abois. Cris vivait un véritable calvaire à l’approche de la pause et enchaînait les interventions ratées mais Obbadi n’en profitait pas (37e).

Les atermoiements défensifs de l’OL étaient finalement sanctionnés dès la reprise. Prêté par le PSG, Bahebek profitait du laxisme de ses adversaires pour inscrire son premier but sous le maillot troyen (0-1, 47e). Un bonheur de courte durée puisque l’équipe locale refaisait son retard dans la foulée. Si Lisandro manquait un penalty qu’il avait obtenu lui-même (49e), Gomis égalisait d’un coup de tête puissant sur corner (1-1, 50e). Forts de cette réaction payante, les Gones, bien plus agressifs, poussaient pour prendre l’avantage. C’était chose faite grâce à… Bastos. Entré en jeu malgré son départ imminent, le Brésilien libérait Gerland en trompant Thuram d’une magnifique bicyclette (2-1, 65e). L’expulsion très sévère de Faussurier (70e) mettait un terme aux derniers espoirs aubois. Lyon déroulait et s’offrait une victoire plus conséquente grâce à deux buts signés Lisandro (3-1, 88e) et Gomis (4-1, 90+2e). Provisoirement seul en tête du classement, l’OL tentera de poursuivre sur sa lancée vendredi prochain à Evian tandis que Troyes cherchera à inscrire ses premiers points cette saison face à Bastia.

Les joueurs du match
Entré à la place de Gourcuff en début de match, Clément Grenier, que l’on dit sur le départ, a réalisé un gros match ce samedi. En vue dans le jeu, le jeune espoir a également brillé sur coup de pied arrêté. Les deux premiers buts lyonnais ont été inscrits sur deux de ses corners. On notera également la belle seconde période de Bafétimbi Gomis, auteur d’un doublé après avoir vécu un premier acte très difficile.

On n’a pas aimé
Efficace face à Rennes, Cris est retombé dans ses travers. Le Policier, qui a énormément soufert de la chaleur, est passé à côté de son match, multipliant les erreurs de placement et d’interventions approximatives. Ereinté, le défenseur brésilien est sorti en fin de match au profit de Milan Bisevac, attendu comme le sauveur d’une arrière-garde rhodanienne ô combien friable.

Résultats de la deuxième journée :
Vendredi
Lille - Nancy 1-1
Samedi
Lyon - Troyes 4-1
20h00
Bastia - Reims
Brest - Evian-TG
Lorient - Montpellier
Toulouse - Saint-Etienne
Valenciennes - Nice
Dimanche
17h00
Bordeaux - Rennes
Marseille - Sochaux
21h00
Ajaccio - Paris SG

Réf : sport24

Ligue des Champions : 4ème Journée -l'heure de vérité


La quatrième journée de la Ligue des Champions se dispute ce week-end à travers l'Afrique. Pour l'ASO Chlef (groupe A) et le Zamalek (groupe B) doivent gagner pour entretenir l'espoir. L'Espérance de Tunis et Al-Ahly peuvent eux se dégager la route des demi-finales. 

Le match de la dernière chance : ainsi se présentent les choses pour l'ASO Chlef (groupe A), face aux Sunshine Stars, et pour le Zamalek (groupe B) face au TP Mazembe. Les champions d'Algérie 2011 tireront les premiers ce vendredi soir. Pas vernis durant leurs trois premières sorties, les hommes de Rachid Belhout, privé de plusieurs titulaires, n'ont plus le choix face à une formation nigériane éliminée de la course au titre national. Pour l'ASO, qui n’a marqué que deux buts en trois matches et en a encaissé six, il importera d'être enfin efficace sans trop se découvrir. Pas facile. Quant aux Egyptiens, ils auront la lourde tâche, dimanche, de recevoir le TP Mazembe, en regain de forme et ragaillardi par son stage d'avant-match en Zambie. A huis clos, sevrés de compétition et privés de leurs stars Ahmed HAssan et Amr Zaki, transféré en Turquie, les Chevaliers Blancs (0 point en 3 matches comme l'ASO Chlef) abattent leur toute dernière carte.

En haut du tableau, l'Espérance de Tunis (groupe A) et Al-Ahly (groupe B) entendent continuer leur carton plein. Les deux ténors continentaux devront pour cela s'imposer en déplacement. Les Sang et Or iront défier leur rival national de l'Etoile du Sahel, à Sousse. Renforcés notamment par l'arrivée du milieu défensif international Hocine Ragued, les hommes de Nabil Maaloul sont en position de force, face à un adversaire privé de Lassad Jaziri, Hamed Namouchi, en convalescence, et Mossaab Sassi, suspendu. Quant à Al-Ahly, c'est au  Berekum Chelsea qu'il ira se mesurer dimanche. Invaincus à domicile cette saison, les Ghanéens compteront encore beaucoup sur leur buteur maison, Emmanuel Clottey, déjà auteur de 11 réalisations et largement en tête du classement des buteurs de l'épreuve.

Programme de la 4eme journée :

Groupe A
Vendredi (22h) : ASO Chlef (ALG) - Sunshine Stars (NGA)
Samedi (23h) : ES Sahel (TUN) - ES Tunis (TUN)
Classement :
1. ES Tunis, 9 points (+4).
2. Sunshine Stars, 4 points (+1).
3. ES Sahel, 4 points (0).
4. ASO Chlef, 0 point (-3).

Groupe B
Dimanche (16h) : Berekum Chelsea (GHA) - Al Ahly (EGY)
Dimanche (22h) : Zamalek (EGY) - TP Mazembe (RDC)  
Classement :
1. Al-Ahly, 9 points (+5).
2. TP Mazembe, 4 point (+1).
3. Berekum Chelsea, 4 points (-2).
4. Zamalek, 0 point (-4).

Réf: Football365/FootSud