Ligue 1: Rennes et Saint-Etienne profitent de l'absence de Lyon

(Reuters) Rennes a profité dimanche de l'absence de Lyon, lendemain de finale de Coupe de France oblige, pour prendre à l'OL la quatrième place du classement de Ligue 1 en s'imposant à domicile face à Ajaccio (3-1).
Quelques heures avant le choc de cette 34e journée, programmé à 19h00 GMT entre Lille et le PSG, respectivement troisièmes et deuxièmes de la Ligue 1, la lanterne rouge du championnat a prouvé qu'il faudrait peut-être compter sur elle jusqu'à la dernière journée dans la lutte pour le maintien.

En s'imposant en effet 4-0 face à Brest, Auxerre est revenu à trois points du premier club non reléguable, Ajaccio, et a condamné les Bretons à rester 18e, quelques jours après le limogeage surprise de leur entraîneur Alex Dupont.

A quatre journées de la fin du championnat, la bataille promet d'être rude dans le bas de tableau car hormis la bonne opération d'Auxerre, aucun des clubs que l'AJA pourchasse n'a gagné dimanche.

Une semaine après sa déroute au Parc des Princes (6-1), le dix-neuvième Sochaux a une fois encore sombré, mais cette fois-ci à domicile, face à Bordeaux (3-0), au terme d'une rencontre marquée par les expulsions sochaliennes de Sébastien Roudet, pour avoir sauvé un ballon de la main sur sa ligne (60e) et de Modibo Maïga (63e), pour contestation.

RENNES ENCHAÎNE
De son côté, le dix-septième Ajaccio s'est incliné en Bretagne par deux buts d'écarts, après avoir joué à dix pendant près de 80 minutes à la suite d'un carton rouge précoce de Samuel Bouhours (10e), qui a permis indirectement à Rennes de signer sa quatrième victoire consécutive en championnat.

Dijon est toujours seizième après sa défaite concédée dans "le Chaudron" de Saint-Etienne (1-0), qui grâce à un but précieux de Pierre-Emerick Aubameyang (43e), son 14e de la saison, reste dans la course à l'Europe.

Les Verts pointent en effet à la sixième place, à égalité de points avec leur ennemi juré Lyon, qui disputera son match en retard le jeudi 10 mai sur la pelouse d'Evian.

Dans le Nord, Valenciennes a assuré quasiment son maintien dans l'élite grâce à une victoire sur Nice (2-0), réduit à dix pendant la quasi intégralité de la rencontre après l'expulsion de Kévin Anin (12e).

Avec ce succès, les hommes de Daniel Sanchez comptent désormais 40 points tandis que Nice reste toujours sous la menace, avec seulement quatre points d'avance sur le premier club relégable.

Enfin à Nancy, Caen a frôlé la victoire (1-1). Les Normands ont longtemps mené au score grâce à un but de M'Baye Niang (51e) avant que Benjamin Moukandjo (81e) n'arrache le point du match nul pour les Lorrains.

Vendredi, en matches avancés, le leader Montpellier était allé battre Toulouse (1-0) et Lorient s'était imposé face à Marseille (2-1).

Réf: lemonde.fr

Le Real se fait sa place lors de la 36e journée

En dominant nettement le FC Séville lors de la 36e journée ce dimanche midi (3-0) sous le soleil de Bernabeu, le Real Madrid s'est un peu plus rapproché du titre en Liga. Grâce à un but de Ronaldo et un doublé de Benzema, les Madrilènes pourraient être sacrés dès ce dimanche en cas de revers du Barça face au Rayo Vallecano. Sinon, il faudra encore patienter...

A défaut d'Europe, le Real Madrid règne bien sur l'Espagne. Quatre jours après son élimination spectaculaire aux tirs au but en demi-finale de la Ligue des champions, les Merengue ont un peu oublié leur mésaventure et les fantômes du Bayern Munich en disposant du FC Séville (3-0) ce dimanche lors de la 36e journée de Liga. Sous le soleil éclatant dominant la capitale espagnole, les hommes de José Mourinho ont vécu un midi plutôt tranquille face à une équipe sévillane en nette perte de vitesse par rapport aux dernières saisons.

 Neuvièmes de Liga, les Andalous n'ont pu opposer qu'une vaine résistance face à des Madrilènes impliqués et concentrés, désireux de se rapprocher un peu plus d'un titre de champion qui ne pouvait déjà quasiment plus lui échapper. Madrid a donc fait le job, huit jours après sa victoire décisive dans le Clasico face au Barça (3-1). Séville a bien pourtant failli lui jouer un vilain tour en début de match. Sur un coup franc frappé par Reyes, Negredo parvient à servir Fazio qui trouve la lucarne gauche de Casillas. Mais l'arbitre avait déjà sifflé une faute de l'ancien Madrilène sur Pepe, annulant de manière sévère un but qui aurait pu tout changer (3e).

20e but pour Benzema
Le Real en profite pour se réveiller et l'inévitable Ronaldo ouvre la marque. Benzema accélère dans l'axe et décale l'ancien Mancunien, bien présent à l'angle de la surface. Son crochet sur Coke lui permet de se mettre sur son pied droit et d'enrouler une frappe à ras de terre (1-0, 19e) pour son 43e but de la saison. Le Real déroule alors son football mais se met toutefois en danger sur les contres andalous. Negredo vendange face à Casillas en plaçant au-dessus sa frappe lobée (29e) quand Ronaldo trouve le poteau sur un coup franc indirect dans la surface pour un pied haut de Cala sur ce même Ronaldo (36e). Madrid attend la deuxième période pour faire le break grâce à Benzema.

Le Français profite d'un bon service de Di Maria pour se jouer du malheureux Coke et battre Javi Varas d'une frappe du gauche (2-0, 49e). Benzema, en grande forme, poursuit le festival trois minutes plus tard. Özil lance le contre et sert Ramos dans son couloir droit. L'international espagnol centre au second poteau où Benzema se jette pour reprendre d'une tête plongeante (3-0, 52e). L'ancien Lyonnais en profite pour inscrire son 20e but de la saison en championnat. Le Real gère au cours d'une dernière demi-heure nettement moins rythmée. Le titre se rapproche franchement et pourrait même devenir effectif en cas de défaite du Barça dans la banlieue de Madrid ce dimanche soir. Les Blaugrana y défient le Rayo Vallecano 48 heures après l'annonce du départ de Pep Guardiola en fin de saison. Leur réaction sera forcément suivie de près.

Réf: nouvelobs.com

Bundesliga: Schalke 04 sera en Ligue des champions

Schalke 04 est assuré de retrouver le faste de la Ligue des champions la saison prochaine à la faveur de sa victoire, samedi sur le score de 4 à 0, sur le Hertha Berlin qui lui garantit la troisième place au classement de la Bundesliga.

Pour sa dernière apparition en championnat sur la pelouse de Gelsenkirchen, le vétéran espagnol Raul a réussi ses adieux en inscrivant un but (84e), auquel il faut ajouter un doublé de Klaas-Jan Huntelaar (32e, 88e) et une réalisation de Lewis Holtby (73e).

Alors qu'il ne reste qu'une journée à disputer, Schalke 04 ne peut plus être rejoint par le Borussia Mönchengladbach, qui accuse un retard de quatre longueurs après son match nul face à Augsbourg (0-0).

Ce résultat fait les affaires d'Augsbourg, qui assure ainsi sa place dans l'élite, tout comme Hambourg, tenu en échec par Mayence (0-0).

Le Borussia Dortmund a écrasé le FC Kaiserslautern 5-2 dans un match sans enjeu puisque le champion en titre est assuré depuis une semaine de conserver son trophée, tandis que son adversaire du jour n'avait plus aucune chance de maintien en première division.

Sur la lancée de sa qualification cette semaine pour la finale de la Ligue des champions, le Bayern Munich a battu Stuttgart sur le score de 2-0. Les Bavarois se classeront quoi qu'il arrive à la deuxième place.


source: Jean-Loup Fiévet/Reuters


Premier League: Arsenal ralentit, Newcastle au tapis

Lancés dans la course à la Ligue des champions, Newcastle, balayé 4-0 par Wigan, et Arsenal, tenu en échec par Stoke City (1-1), ont marqué le pas samedi, et peuvent attendre avec fébrilité les résultats de Chelsea et de Tottenham.
La série de six victoires consécutives de Newcastle en championnat s'est brusquement arrêtée sur la pelouse de Wigan, qui, en lutte pour sa survie dans l'élite, s'est offert ces dernières semaines les scalps d'Arsenal et de Manchester United.

Le scénario de la partie était écrit dès la fin de la première période, marquée par quatre réalisations, de Victor Moses (13e, 15e), Shaun Maloney (36e) et Franco Di Santo (45e+2).

A Stoke-on-Trent, les deux buts ont été inscrits par Peter Crouch (9e) et Robin van Persie (15e), l'insatiable attaquant d'Arsenal qui confirme ainsi sa première place au classement des buteurs avec sa 28e réalisation de la saison.

A deux journées de la fin, les Londoniens totalisent 66 points, soit quatre longueurs d'avance sur Newcastle.

Tottenham et Chelsea n'ont toutefois pas dit leur dernier mot. Les premiers recevront Blackburn dimanche (15h00 GMT), tandis que les "Blues", auréolés de leur qualification pour la finale de la Ligue des champions cette semaine, accueilleront les Queens Park Rangers (12h30 GMT).

Ces quatre équipes doivent se répartir la troisième place, directement qualificative pour la Ligue des champions, et la quatrième, qui offre le droit de disputer les barrages.

Bien loin de ces considérations, Liverpool, qui n'a plus grand-chose à espérer cette saison, a étrillé Norwich 3-0 en fin de journée, grâce à un triplé de l'Uruguayen Luis Suarez. Les "Reds" pointent au huitième rang.

Le sacre se jouera entre Manchester United, l'actuel leader, et Manchester City. Les deux frères ennemis se rencontreront lundi pour un derby à haut risque (19h00 GMT).

Réf: Eric Faye/Reuters

Antoine Kombouaré meilleur entraîneur de l'année


L'entraîneur du Paris Saint-Germain Antoine Kombouaré a été licencié par le directeur sportif du club, Leonardo, lors de la trêve hivernale.

L'UNFP a dévoilé les quatre nominés pour le titre de meilleur coach de la saison. Surprise: Antoine Kombouaré, limogé du PSG à la trève, y figure. Explications. 

Les entraîneurs n'apprécient pas que l'on touche à l'un des leurs. En nominant l'ex-coach du Paris Saint-Germain Antoine Kombouaré, en plus de René Girard (Montpellier), Rudi Garcia (Lille) et Olivier Pantaloni (Ajaccio) pour le titre de meilleur entraîneur UNFP (Union national des footballeurs professionnels) de l'année, ils prouvent en tout cas que la vengeance est un plat qui se mange froid. 

Le syndicat des entraîneurs (Unecatef), proche de l'UNFP, n'a pas du tout apprécié l'éviction du coach parisien lors de la trève hivernale, alors que le PSG occupait la tête du classement de Ligue 1. 

"Tous les entraîneurs, tous les éducateurs français ne peuvent que s'indigner du sort réservé à l'un des leurs, mis sous pression depuis plusieurs mois par la nouvelle direction du club et qui avait néanmoins réussi par son travail et des qualités appréciées de son groupe à faire du PSG le champion d'automne," avait à l'époque déclaré Joël Muller, président de l'Unecatef. 

Cette nomination n'est donc pas vraiment surprenante. "On peut effectivement considérer que c'est un geste syndical, corporatiste. Il faut rappeler que ce sont les entraîneurs qui votent pour les nominés," confirme un analyste. "On a jamais vu un entraîneur limogé être nominé. Mais un entraîneur viré alors qu'il est premier non plus! Du coup, ce geste n'est pas vraiment incompréhensible, puisque le limogeage d'Antoine Kombouaré était quelque peu choquant."

Réf : l’express

Lyon remporte la Coupe de France aux dépens de Quevilly

L'Olympique lyonnais a battu 1-0 les amateurs de Quevilly à Saint-Denis pour la finale de la Coupe de France. C'est le premier trophée de l'OL depuis 2008. 
Lyon a remporté samedi sa cinquième Coupe de France, son premier trophée depuis quatre ans, en mettant un terme en finale à l'incroyable parcours des amateurs de Quevilly (National), battus seulement 1-0 et qui les ont fait souffrir en seconde période. 

Quevilly n'a donc pas pu faire mieux que Nîmes en 1996, Calais en 2000 et Amiens en 2001, les trois autres équipes de National (CFA pour Calais) à avoir atteint la finale, sans soulever la Coupe. L'OL s'est mis en travers de sa route, dominant nettement la première période avant de connaître quelques frayeurs ensuite. 

Un trophée, Lyon attendait cela depuis 2008 et le doublé Coupe-Championnat réussi par Alain Perrin. Cette Coupe de France valide le choix de Jean-Michel Aulas de faire confiance à Rémi Garde et permettra au président lyonnais de solder définitivement l'héritage Claude Puel, resté trois saisons sans ajouter de ligne au palmarès. 

C'est aussi une bonne opération pour l'avenir: Lyon, actuellement 4e de L1 et en course pour une place qualificative pour la Ligue des champions, s'assure au moins grâce à cette victoire d'une participation à l'Europa League la saison prochaine. 

"Faire du Quevilly"
La France du foot a toujours eu un petit faible pour les sans-grade et, sans surprise, Lyon a vraiment joué à l'extérieur samedi dans un Stade de France jaune Quevilly et acquis aux Normands. "On est humain, le stade est capable de nous transcender. Peut-être aussi qu'il va nous anesthésier", avait lancé vendredi le capitaine quevillais Grégory Beaugrard. 

Mais c'est finalement bien Lyon qui a été un peu trop fort, un peu trop précis techniquement, un peu trop rapide. 

Bien décidés à "faire du Quevilly", comme l'avait annoncé leur entraîneur Régis Brouard, les joueurs de National étaient pourtant bien entrés dans la rencontre, réussissant dix premières minutes de qualité. Mais un premier avertissement est arrivé à la 12e minute avec un tir sur le poteau de Lisandro. 

Lacazette a ensuite eu une énorme occasion (24e), son tir étant repoussé sur sa ligne par Weis et c'est très logiquement que Lyon ouvrait le score par Lisandro (29e) à la conclusion d'un mouvement lancé par Gourcuff, titulaire pour le première fois depuis deux mois et demi, et relayé par Lacazette. 

Mais même si Lacazette a encore trouvé la barre (49e), Lyon a tardé à ramener définitivement à la raison des Quevillais qui, sans le moindre tir cadré à la 65e minute, ne rendaient pas les armes. 

Lyon en Ligue Europa
Ils y croyaient encore plus avec leur première action dangereuse, une excellente frappe du gauche de Laup, repoussée sur sa barre par Lloris (66e). 

L'OL a alors passé un quart d'heure compliqué et ses joueurs ont sans doute craint une nouvelle désillusion, eux qui avaient manqué dans les grandes largeurs leurs deux premiers grands rendez-vous de la saison, le 8e de finale de Ligue des Champions contre le très modeste Apoel Nicosie et la finale de la Coupe de la Ligue, abandonnée à des Marseillais moribonds. 

Mais ils ont tenu, s'évitant le sort de l'OM et Rennes, victimes en quart et en demi-finale de ces incroyables Normands qui seront peut-être un jour récompensés de leur fidélité à la Vieille Dame: deux fois finalistes (1927 et 2012) et trois fois demi-finalistes (1942, 1968 et 2010). 

Les Quevillais ne joueront pas le Trophée des Champions et probablement pas non plus l'Europa League (il faudrait que Lyon termine 3e en L1 et le président du club a fait part de ses doutes quant à la viabilité de l'aventure). Il leur reste un championnat de National à terminer, si possible un peu plus haut que son actuelle 13e place. Et l'année prochaine, la Coupe de France les attend.

Source : lexpress

Montpellier frappe fort !

Grâce à un but de Belhanda en tout début de match, Montpellier a frappé un grand coup en s’imposant à Toulouse (0-1). Le leader du championnat compte provisoirement cinq points d’avance sur le PSG qui n’aura pas le droit de se manquer dimanche à Lille.
Toulouse-Montpellier (0 -1)
 Montpellier : Belhanda (3e)
Montpellier a sans conteste pris une très sérieuse option sur le titre de champion de France ce vendredi. En danger sur la pelouse du Stadium en cette 35e journée, le club héraultais s’est imposé d’une courte tête face à Toulouse (0-1) et consolide ainsi son statut de leader. Candidats désormais déclarés à la victoire finale dans ce championnat, les hommes de René Girard, qui alignait son onze type ce vendredi, ne semblaient pas souffrir de l’énorme enjeu de cette rencontre et entamaient idéalement les débats puisque Belhanda profitait de la passivité adverse pour ouvrir le score du droit dès la troisième minute de jeu (0-1, 3e). Sonnés par ce scénario, les locaux accusaient le coup pendant un gros quart d’heure, avant de relever la tête. Débutait alors une rencontre bien plus équilibrée et riche en occasions entre les deux meilleures défenses cette saison en Ligue 1. Les situations les plus franches étaient à mettre à l’actif des Toulousains mais Sirieix (20e), Ninkov (29e) et Tabanou (29e) ne parvenaient guère à fructifier le sursaut occitan. Le MHSC,  moins souverain notamment dans l’entrejeu mais très menaçant en contre, gardait son précieux but d’avance à la pause.

Marqué par de nombreuses maladresses de part et d’autre, le début de la seconde période voyait les deux formations se neutraliser mais le leader obtenait une énorme occasion de faire le break, M. Chapron lui accordant un penalty logique pour une main de Tabanou. Giroud prenait ses responsabilités mais voyait Ahamada repousser son tir trop écrasé (55e). Cet échec n’empêchait pas les Héraultais de globalement contrôler les débats, face à un TFC brouillon qui abusait de longs ballons vers l’avant. Une aubaine pour la défense, seulement mise en danger par Rivière qui butait sur Jourdren (66e). A défaut d’être brillant, le MHSC faisait preuve de solidité et de solidarité pour tenir ces trois points qui valent de l'or. Tandis que le club de la Ville Rose reste bloqué au septième rang, les Héraultais confortent leur première place puisqu’ils comptent cinq points d’avance sur le Paris Saint-Germain qui se déplacera sur la pelouse peu accueillante du LOSC dimanche soir. Montpellier n’a peut être jamais été aussi proche du premier titre de champion de son histoire.
Le joueur du match
S’il n’a pas réalisé sa meilleure prestation de la saison, Younes Belhanda a inscrit un but ô combien précieux dans la course au titre. Le Marocain a également effectué un bon repli défensif alors que le TFC poussait pour égaliser. A souligner également le bon match de la défense héraultaise, avec notamment un Vitorino Hilton très efficace.
On n’a pas aimé
Olivier Giroud n’a pas profité de cette rencontre pour inscrire son 21e but de la saison. Il en a pourtant eu l’occasion mais l’attaquant international a, pour une fois, péché dans le dernier geste en ratant notamment un penalty en seconde période. Une rencontre à oublier pour l’ancien Tourageau qui pourrait bien se rattraper dès mardi et la réception d’Evian Thonon-Gaillard.
Résultat de la 34e journée :
Vendredi 27 avril
Toulouse – Montpellier (0-1)
21h
Lorient – Marseille
Dimanche 29 avril
17h
Auxerre – Brest
Nancy – Caen
Rennes – Ajaccio
Saint-Etienne – Dijon
Sochaux – Bordeaux
Valenciennes – Nice
21h
Lille – Paris SG
Jeudi 10 mai
21h
Evian TG - Lyon

 réf: sport24.com

Pep Guardiola quitte le Barça et "remercie ses joueurs"

"Je suis vidé, je dois me reposer. Mais je m'en vais très heureux", a déclaré le Catalan qui sera remplacé par son adjoint Tito Vilanova. Un soupçon de continuité pour conjurer la fin d'un cycle exceptionnel.

L'information bruissait depuis plusieurs semaines mais personne n'osait y croire. Sandro Rosell, le président du FC Barcelone, puis Pep Guardiola lui-même, ont annoncé la fin de leur aventure commune, vendredi 27 avril. Le Catalan quitte ses fonctions d'entraîneur du club. "C'est le plus grand entraîneur passé par le Barça" a déclaré, en forme d'hommage le président Rosell devant un parterre de journalistes, de photographes et de joueurs.
Ces derniers, le visage grave à l'image de Xavi ou Puyol, les leaders du vestiaire sont apparus marqués par la décision qui leur avait été annoncée au préalable. Un absent néanmoins, Lionel Messi. Le triple ballon d'or, couvé par son coach depuis quatre ans, n'a pas tardé à réagir sur sa page facebook :
"Avec toute l'émotion que j'ai ressentie aujourd'hui, j'ai préféré ne pas venir à la conférence de presse de Pep... Je veux le remercier de tout coeur pour ce qu'il m'a apporté dans ma vie professionnelle mais aussi privée. Tous les journalistes cherchent des marques de tristesse chez nous, les joueurs. J'ai décidé de garder tout ça pour moi"."Vous n'imaginez pas le plaisir qu'ils m'ont donné" 
La décision était prise depuis le mois d'octobre et il espère qu'elle n'a pas eu d'influence sur l'équipe. L'entraîneur le plus titré du FC Barcelone justifie ainsi sa décision :
"Je suis vidé, usé et je dois me reposer, quatre ans c'est une éternité."
Les observateurs ont, en effet, souvent souligné son investissement total, que ce soit au niveau technique, tactique mais aussi psychologique. "Je remercie les joueurs. Je n'imaginais pas pouvoir vivre de tels moments. J'ai gardé mes yeux d'enfants au Barça."
"Je m'en vais en paix avec moi-même (...), avec la sensation d'un travail bien fait. Et je le dis après avoir perdu deux titres", a-t-il ajouté, après l'élimination du club catalan par Chelsea en demi-finale de la Ligue des champions et en attendant le probable sacre du Real Madrid en championnat : "Vous n'imaginez pas le plaisir qu'ils m'ont donné. Moi, quand j'imaginais un match, eux le rendaient possible."
Possible d'aligner une feuille de statistiques à froisser les toujours impeccables costards sur mesure qui ont alimentés la légende de "Pep le Catalan" : 242 matches avec Barcelone, pour 175 victoires, 46 nuls et 21 défaites, 618 buts marqués pour 178 encaissés (source Opta).Vilanova, l'adjoint successeur
Alors que le nom de Marcelo Bielsa (Bilbao) circulait, c'est l'adjoint de Guardiola, Tito Vilanova, qui prend la succession. Cette nomination, sur proposition du directeur sportif Andoni Zubizarreta, clos immédiatement un débat qui n'aurait pas manqué de s'ouvrir. A la grande surprise des spécialistes.
"L'équipe fonctionnait grâce à notre duo" a analysé Guardiola qui a été consulté sur le choix de son remplaçant. "J'ai dit à Tito que s'il se sentait assez fort il devait y aller.»
Lueur d'espoir et source d'inquiétude à la fois pour les fans barcelonais, il a annoncé "[qu'] il recommencera bientôt à entraîner", précisant toutefois que ce n'est pas pour "tout de suite"? Car il "n'en a pas envie".
Arsène Wenger a été l'un des premiers à réagir à cette information :
 C’est une surprise pour moi, confie l’entraîneur d’Arsenal. Après les déceptions qu’il a pu vivre contre le Real ou Chelsea ces derniers jours, ce n’est peut-être pas le moment pour prendre une décision. Je crois que la philosophie du Barça est d’être au-dessus d’un championnat gagné ou perdu."
Déjà l'an dernier, Pep Guardiola sous-entendait que la saison 2011-2012 pourrait être sa dernière à Barcelone. "Je crois que mon temps à Barcelone est en train de se terminer", avait-il dit dans un entretien avec la chaîne de télévision italienne Rai.La tentative désespérée de la presse catalane
La presse sportive espagnole ne s'y était donc pas trompée, elle qui a titré vendredi sur ce départ. "Les garçons, je quitte le Barça" : pour le quotidien madrilène "Marca", le couperet était en effet déjà tombé. "Pep s'en va" : le même gros titre barrait la Une des deux journaux sportifs catalans, "Mundo deportivo" et "Sport", qui annoncaient eux aussi le départ de Pep Guardiola, après quatre ans à la tête de l'équipe, couronnés par 13 titres.
"La décision est prise, mais l'espoir fait vivre. Où seras-tu mieux qu'au Barça ?", lançait en désespoir de cause "Sport", par-dessus une grande photo de Pep Guardiola assis, mains jointe et visage baissé. 
Pep Guardiola, 41 ans, a depuis son arrivée mené le club vers des sommets : deux fois vainqueur en Ligue des champions (2009, 2011), deux fois champion du monde des clubs (2009, 2011), trois fois victorieux en Liga (2009, 2010, 2011), il a aussi remporté une Coupe du Roi (2009), deux Super coupes d'Europe (2009, 2011) et trois Super coupes d'Espagne (2009, 2010, 2011).
Avant de quitter, au bord des larmes, la salle de presse du FC Barcelone, Pep Guardiola a déclaré : "J'aurais pu rester mais je n'aurais pas été l'entraîneur que le club mérite." A l'humilité à et à la lucidité de leur coach, les Barcelonais auront à coeur de répondre par une victoire face à l'Athletic de Bilbao en finale de la Coupe du Roi. Une dernière fois. Avant de se projeter sur l'avenir, de se réinventer et de gagner à nouveau car, "seuls ceux qui gagnent ont raison".

Réf : nouvelobs.com

Ligue 1/ Stade Brestois. Martins : "Ce n'est pas moi qui vais marquer les buts"

Corentin Martins, le remplaçant d'Alex Dupont, limogé hier du poste d'entraîneur du Stade Brestois, "(croit) au maintien" et en appelle à une réaction des joueurs car ce n'est pas lui qui "(va) marquer les buts", a-t-il déclaré aujourd'hui lors de sa première conférence de presse en tant qu'entraîneur. Directeur sportif du club depuis 2007, il n'avait pas vraiment envie de rejoindre le banc mais a accepté "cette lourde responsabilité" qu'il assumera jusqu'à la fin de la saison, à commencer par dimanche à Auxerre (34e j.), car sinon "cela aurait été une façon de fuir (ses) responsabilités".
Prendre les rênes de Brest, reléguable à cinq matches de la fin du Championnat, ressemble-t-il à un cadeau empoisonné ?
"Je ne sais pas si c'est un cadeau empoisonné, je n'ai pas eu le temps de réfléchir à ça. On m'a donné cette lourde responsabilité, j'assume. Mais ce n'est pas moi qui vais marquer les buts pour gagner les matches. Je vais essayer de guider les joueurs pour que cela arrive, je vais leur donner des repères, leur faire travailler les automatismes. En tout cas, je crois au maintien, je crois en ce groupe. Si les joueurs y croient, l'objectif est atteignable. Il y a cinq finales, Auxerre est la première dimanche."

Auriez-vous pu refuser le poste ?
"Je n'avais pas plus envie d'être entraîneur aujourd'hui qu'hier. J'aurais pu dire non, mais cela aurait été une façon de fuir mes responsabilités. Et je n'ai pas peur de la mission que l'on m'a donnée. Je vais faire mon maximum pour les cinq matches qui arrivent. Puis on trouvera un autre entraîneur pour la saison prochaine."

Que pouvez-vous apporter à une équipe qui reste sur six défaites en sept matches ?
"Déjà, je ne peux pas dire au bout d'une séance que cela va mieux, que les joueurs sont dedans. En tout cas, je les sens concentrés sur l'objectif maintien. De mon côté, je vais leur apporter mon expérience de joueur et tenter d'améliorer un ensemble de choses, au niveau de la récupération, de la diététique, ou des étirements par exemple, afin que les joueurs soient à 100% lors des matches. Il faut resserrer les boulons un peu partout, car si on n'arrive pas à gagner les matches, c'est qu'il y a un problème quelque part. Ensuite, il y aura des choix à faire. J'ai un groupe de 25-26 joueurs et je ne pourrai en prendre que 18. Mais ne vous attendez pas à ce qu'il y ait de profonds changements."

Réf : letelegramme.com

Chelsea fait tomber Barcelone

Grosse sensation au Camp Nou mardi soir : le tenant du titre, le FC Barcelone, s’est fait sortir par Chelsea, pourtant réduit à 10 (2-2). Les Blues empêchent ainsi les Blaugrana de défendre leur titre et retrouvent une finale de C1, quatre ans après leur dernière.
FC Barcelone-Chelsea 2-2
FC Barcelone : Busquets (35e), Iniesta (44e)
Chelsea : Ramires (45e+1), Torres (90e+1)
Quelle sensation ! Au terme d’un match au scénario complètement fou, Chelsea est venu créer la surprise en allant arracher un nul au Camp Nou (2-2), qui les qualifie pour la deuxième finale de leur histoire en Ligue des Champions. De finale, le Barça n’en connaîtra pas de nouvelle et ne pourra pas défendre son titre, comme en 2010. La similitude avec ce dernier épisode est d’ailleurs incroyable. Comme l’Inter il y a deux ans, Chelsea est parvenu à tenir le choc à 11 contre…10, pendant 52 minutes. Menés à ce moment-là 1-0, grâce à un but opportuniste de Busquets, servi par le jeune Cuenca, titulaire surprise (1-0, 35e), les Blues, privés rapidement de Cahill, blessé (13e), semblaient partis pour vivre une soirée compliquée. L'expulsion, stupide, de Terry pour un coup de genou volontaire dans le dos de Sanchez (38e) facilitait en effet considérablement la tâche des Blaugrana, qui doublaient la mise par Iniesta, lequel concluait une action d’école avec ses compères Sanchez et Messi (2-0, 44e).
Mais un véritable coup de théâtre survenait lorsque le lob astucieux et splendide de Ramires, trouvé dans le dos de la défense par Lampard, refroidissait les 96 000 supporters du Barça juste avant la pause (2-1, 45e+1). Un but qui changeait tout. D’autant qu’après la pause, Messi manquait un penalty, sa tentative trouvant la barre (49e). De quoi donner encore plus de regrets au Barça. Déjà pas en réussite jusque-là (4e, 20e), et trouvant ensuite le poteau sur une frappe à mi-distance (83e), l’Argentin était encore dans un mauvais soir et entraînait toute son équipe derrière lui, qui rencontrait toutes les peines du monde à trouver les espaces dans la surface adverse. Cuenca (62e) et Mascherano (90e) tentaient bien leurs chances mais trouvaient sur leur route un Cech impérial. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Torres, fraîchement entré, se permettait d’achever ses compatriotes et calmer le Camp Nou en allant tromper Valdès sur un contre rapide (2-2, 90e+1). De quoi faire exploser le banc londonien et un Di Matteo décidément porte-bonheur. Chelsea cherchera à décrocher son premier titre en Ligue des Champions, à Munich, le 19 mai prochain...
Les joueurs du match
Comme au match aller, il a été quasiment infranchissable. Petr Cech semble retrouver la grande forme et s’est imposé en maître dans sa surface, malgré deux buts encaissés sur lesquels il ne peut rien. A l’autre extrémité, ou plutôt pas très loin de lui, Didier Drogba a encore livré un match exemplaire dans son repli et le combat qui l’a opposé à Puyol notamment. L’Ivoirien a été remplacé par un Fernando Torres décisif, lui qui était si malheureux ces derniers temps…
On n’a pas aimé
Le Barça a perdu de sa superbe. Triste visage affiché par des Blaugrana qu’on annonce en fin de cycle. Emoussés, en manque d’inspiration, de vitesse dans les enchaînements, les hommes de Guardiola n’ont jamais trouvé la clé pour déstabiliser davantage ce bloc londonien. A commencer par Lionel Messi, bien malheureux dans cette double-confrontation…
Barcelone/Chelsea en images







Ligue des champions: le Barça veut renverser la situation face à Chelsea

BARCELONE (AP) - Après son humiliante défaite à domicile face au Real de Madrid en Liga espagnole, le FC Barcelone doit rapidement se reprendre s'il veut renverser la situation face à Chelsea, mardi soir au Camp Nou en demi-finale retour de la Ligue des champions, et obtenir le droit de défendre son titre en finale.

Le champion d'Espagne et d'Europe s'est incliné 2-1 samedi face à la formation madrilène, qui la distance maintenant de sept points en haut du classement de la Liga à quatre matches de la fin du championnat. La semaine dernière, les Catalans ont perdu 1-0 lors de leur déplacement à Londres en demi-finale aller de la C1.

"Le titre en championnat paraît perdu, mais nous pouvons encore atteindre la finale de la Ligue des champions", a reconnu Xavi Hernandez, le milieu de terrain du Barça. "Nous allons continuer à nous battre car nous savons que nous avons entre nos mains la possibilité de bien finir la saison".

C'est la première fois en presque trois ans que Barcelone essuie deux défaites consécutives. Mais les Catalans estiment pouvoir s'en relever. "Ce n'est pas un moment délicat, c'est un moment prometteur", a assuré Xavi Hernandez. "Nous sommes compétitifs et cette équipe sait ce qu'il faut faire après avoir perdu: on accepte la défaite et on repart de l'avant".

Le club londonien a réussi à éviter la défaite lors de ses trois précédentes visites au Camp Nou. Mardi soir, il utilisera vraisemblablement la même technique ultra-défensive qu'à l'aller. Elle lui avait, notamment, permis de réduire considérablement l'influence sur le jeu de Lionel Messi.

Le triple Ballon d'or n'a en effet pas marqué à l'aller et a également été réduit au silence par les Madrilènes le week-end dernier.

"Ce que je vais retenir de ce match, plus que toute autre chose, c'est le niveau de concentration auquel il faut être. Si on déconnecte une seconde, ils ont tellement de joueurs qui peuvent changer le cours du match... C'est mentalement éreintant, plus que tout, mais toute la défense s'est bien concentrée ce soir", a confié le défenseur central de Chelsea, Gary Cahill, s'exprimant sur UEFA.com après la rencontre à Stamford Bridge,.

Le week-end dernier, les hommes de Roberto Di Matteo, l'entraîneur par intérim des Blues, ont fait l'équivalent d'une répétition générale en allant arracher le match nul (0-0) sur la pelouse d'Arsenal.

Reste qu'à Londres, les Catalans avaient été anormalement maladroits face à Petr Cech. Auteur de plusieurs arrêts décisifs, le portier tchèque avait par ailleurs été suppléé à deux reprises par ses poteaux. "Pour moi, le meilleur joueur de Chelsea, c'était leur gardien. Ils ont une chance de se qualifier pour la finale et j'espère qu'on retrouvera notre efficacité et un peu de chance devant le but", a estimé Daniel Alves, le défenseur brésilien du Barça.

Pep Guardiola, l'entraîneur catalan, pourra compter sur la fraîcheur de Cesc Fabregas et Gerard Piqué qui ont été ménagés lors du clasico face au Real. Absent à l'aller, Piqué pourrait jouer un rôle précieux par la qualité de ses relances. Barcelone, qui s'était fait prendre en compte à Londres, devra toutefois être particulièrement vigilant car un but des visiteurs risquerait de briser le rêve catalan de disputer une troisième finale de C1 en quatre ans.

A Chelsea, l'état de Didier Drogba, buteur à l'aller, constitue la seule interrogation majeure. L'Ivorien, qui avait marqué sur sa seule occasion du match mais constamment pesé sur la défense catalane, soigne une blessure au genou.

Le vainqueur affrontera le Bayern de Munich ou le Real de Madrid en finale le 19 mai à l'Allianz Arena de Munich. Mercredi soir, Madrid accueille la formation bavaroise qui s'était imposée 2-1 à l'aller.

Réf : nouvelobs

FC Barcelone abandonne Gareth Bale !

Le FC Barcelone aime Gareth Bale, et Gareth Bale aime le Barça. L'histoire d'amour entre les deux tourtereaux avait donc tout pour se matérialiser, mais la gourmandise de Tottenham devrait faire capoter l'opération.

Le FC Barcelone est l’une des rares grosses cylindrées européennes à constituer son groupe professionnel avec une bonne partie de joueurs issus de son centre de formation. Il faut dire que, quand la Masia fait éclore des talents comme Lionel Messi, Andres Iniesta ou bien encore Xavi, le besoin de recruter ailleurs se fait soudainement moins présent. Néanmoins, les Blaugrana ne sont que très rarement avares lorsqu’il s’agit de dépenser pour recruter à l’étranger. L’été dernier, les pensionnaires du Camp Nou ont ainsi mis 26 M€ sur la table pour convaincre Udinese de lâcher Alexis Sanchez, tout en déboursant 35 M€ pour rapatrier Cesc Fabregas.

Quand le Barça aime, il ne compte donc pas, et n’hésite pas à sortir le chéquier. Une aubaine pour Tottenham pouvait-on alors penser, puisque les Catalans ont un faible avéré depuis plusieurs mois maintenant pour Gareth Bale. Un intérêt réciproque, le gaucher ne cachant pas son admiration : « Si vous parlez de Barcelone ou du Real Madrid, deux des plus grands clubs du monde, c’est quelque chose qui n’arrive qu’une fois. Si vous dites à de jeunes joueurs qu’ils peuvent jouer pour le Real ou le Barça, vous pensez qu’ils diraient non ? Probablement pas. Si ça arrive (une offre), vous devez étudier la chose avec sérieux. Mais pour l’instant ça n’est pas le cas, donc je reste concentré sur Tottenham ».

Le joueur séduit et le Barça conquis, tout porte à croire qu’un transfert est possible ! Encore faut-il y mettre le prix. Les Spurs ont fixé la barre à un peu moins de 50 M€, un chiffre conséquent. Et visiblement, cela pourrait bien faire capoter une bonne fois pour toute l’affaire. En effet, comme le révèle le Daily Mail, Pep Guardiola et sa bande auraient décidé d’abandonner cette piste. Ne disposant pas de moyens très élevés pour ce marché des transferts et ayant des pistes à plusieurs postes en tête, le Barça ne voulait pas mettre plus de 20 M€ sur la table pour enrôler Gareth Bale. Un écart substantiel de 30 M€, qui était insurmontable. Les supporters de Tottenham peuvent donc avoir le sourire, voilà un candidat crédible en moins. Reste à savoir si d’autres prétendants se bousculeront au portillon.

Réf: footmercato.net

L1: Lyon rugit encore

Après avoir été mené (0-2), Lyon s'arrache pour battre Lorient dans le dernier quart d'heure (3-2). L'OL est encore à 6 points de la 3e place, qualificative pour la Ligue des champions, occupée par Lille.
Si les joueurs de Montpellier n'ont pas dû spécialement goûter le festival offensif du PSG contre Sochaux (6-1), ceux de Quevilly ont quant à eux dû passer une soirée plutôt instructive. Affalés dans leur canapé, les amateurs normands ont assisté à l'incroyable retournement de situation de Lyon, leur futur adversaire samedi en finale de la Coupe de France. Après la défaite il y a huit jours en finale de la Coupe de la Ligue face à l'OM (0-1 a.p.) et le naufrage à Toulouse mercredi (0-3), l'OL a drôlement peiné mais a fini par arracher trois points précieux sur sa pelouse ce dimanche face à Lorient (3-2). Désormais quatrièmes, les Gones conservent ainsi un petit espoir de grimper sur le podium et de se qualifier pour la prochaine Ligue des champions. Le LOSC, qui pointe à six longueurs, peut encore perdre des plumes dimanche prochain face au PSG. L'espoir fait vivre.

Après vingt minutes globalement sans intérêt, les protégés de Christian Gourcuff ont jeté un froid sur Gerland.

Hugo Lloris, qui espérait « une prise de conscience » collective, a dû apprécier cette belle réaction d'orgueil même si elle fut très longue et compliquée à se dessiner. Car les hommes de Rémi Garde se sont longtemps fait balader par de frétillants Merlus. Après vingt minutes globalement sans intérêt, les protégés de Christian Gourcuff ont jeté un froid sur Gerland. Parfaitement servi dans l'espace par Aliadière, Monnet-Paquet a ajusté un Lloris livré à lui-même (22e, 0-1). Dans la foulée, les Morbihannais ont profité d'une mauvaise relance de Cissokho pour doubler la mise par le jeune Autret (26e, 0-2), véritable poison pour les défenseurs lyonnais.

L'entrée de Gomis a été déterminante
Particulièrement fébrile, l'arrière-garde de l'OL a quand même réussi à se faire un peu pardonner grâce à la réduction du score de Cris (38e, 1-2). Gêné par de multiples blessures et pas toujours à son aise, le Policier a remis de l'ordre même si, avant le repos, Autret a failli mettre Lyon K.-O. à deux reprises (44e et 45e). Après la pause, la révolte lyonnaise était attendue. Elle n'a pas eu lieu tout de suite. Le pire était à craindre. Mais l'entrée de Gomis et le repositionnement de Lisandro à gauche et Lacazette à droite s'est avéré gagnant. La Panthère a fait chauffer la machine (58e, 68e et 74e) mais c'est son compère Lisandro, invisible jusqu'à la 77e minute, qui a égalisé sur un des rares bons ballons qu'il a pu exploiter (77e, 2-2). Et Gomis, sur un corner dévié par Cris, a donné cette victoire un peu miraculeuse à des Lyonnais toujours en vie. Pour Lorient (14e, 35 pts) en revanche, la lutte pour le maintien est loin d'être terminée

Réf: David MICHEL/lequipe.fr

Barcelone oublie La Liga et se concentre sur la Ligue des Champions

Après la victoire du Real Madrid samedi à Barcelone (1-2), Pep Guardiola, l'entraîneur du Barça considère que les Merengues ont gagné le championnat. Reste la Ligue des Champions pour espérer remporter un trophée majeur. Rendez-vous mardi contre Chelsea.

« Je souhaite féliciter le Real Madrid pour sa victoire et pour le titre de champion d’Espagne qu’il a gagné aujourd’hui. » Cette phrase est signée Pep Guardiola après la défaite du FC Barcelone à domicile samedi face au Real Madrid. La première depuis 54 matchs toutes équipes et compétitions au Camp Nou. Avec sept points d’avance à quatre journées de la fin, il faut dire que le Real de Mourinho, qui aurait prolongé son contrat avec les Merengues, est bien parti. Ce n’est pas Iker Casillas qui contredira le technicien catalan : « Nous avons fait ce soir (samedi) un pas de géant vers le titre ». Prudent, le gardien madrilène précise : « Il reste encore des points en jeu et il faut respecter nos adversaires. Il n’y a rien de fait encore. Mais évidemment, je ne vais pas nier la réalité, sept points d’avance, c’est considérable. »

 Cette victoire, le Real la doit au deuxième but victorieux de Cristiano Ronaldo. Aitor Karanka, l’adjoint de Mourinho, n’a pas hésité à qualifier le Portugais de « meilleur joueur du monde ». Alimentant encore le débat de savoir qui est le meilleur entre Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, il est vrai, peu en verve samedi avec aucun tir cadré. Mais le futur champion d’Espagne, si l'on en croit les propos de Guardiola, peut se féliciter d’une performance collective de haut vol lors de ce Clasico : « On a fait un grand match. Je félicite mes coéquipiers, on a bien joué et on a tous mérité cette victoire », a déclaré le meilleur buteur de la Liga (42 buts) après le match. Même son de cloche du coté de Xabi Alonso : « On a souffert, mais on a contrôlé la partie à la perfection. » Pour Sergi Busquets, le milieu de terrain du Barça, les Catalans ne sont pas à leur « meilleure forme » actuellement. Même s’il veut retenir que les Blaugrana ont donné tout ce qu’ils pouvaient en restant fidèle à leur style.

 Se profilent maintenant les demi-finales retour de la Ligue des Champions qui attendent les deux équipes. Côté Real, tous les esprits étaient tournés vers le match contre le Bayern Munich dès la fin du Clasico. Défaits 2-1 à l’aller à l’Allianz Arena, les Madrilènes possèdent l’avantage d’avoir inscrit un but à l’extérieur. Suffisant ? Réponse mercredi. Pour Barcelone, cette semaine pourrait être celle de tous les échecs.  Après avoir quasiment perdu la Liga samedi, les coéquipiers de Leo Messi pourrait connaître la même désillusion en C1. Battu 1-0 à l’aller par Chelsea à Stamford Bridge, Pep Guardiola s’est pourtant montré optimiste malgré les deux défaites consécutives : « Mes joueurs sauront se relever. Ils savent l’importance du match de mardi. » En cas de nouvel échec, il ne resterait que la Coupe du Roi (finale le 25 mai contre Bilbao) aux Catalans pour décrocher un trophée cette saison.

Réf : football365.fr

Real Madrid fonce vers le titre

Pour la première fois depuis quatre ans et demi, le Real Madrid a réussi à l'emporter sur la pelouse du FC Barcelone (2-1), samedi à l'occasion du choc de la 35e journée de Liga. Une performance de choix, rendue possible par les buts de Khedira et Ronaldo, qui offre aux hommes de José Mourinho sept points d'avance sur ceux de Pep Guardiola au sommet du classement. Le titre de champion d'Espagne tend désormais les bras aux Merengue.


"S'ils gagnent ou qu'ils font match nul, la Liga sera à eux". Catégorique au moment d'affronter la presse vendredi, Josep Guardiola est désormais conforté dans son idée que le FC Barcelone cèdera son titre de champion d'Espagne au Real Madrid au terme de la saison. Les hommes de José Mourinho ont en effet frappé un grand coup ce samedi en allant s'imposer sur le terrain de leur meilleur ennemi à l'occasion du choc au sommet de la 35e journée de Liga. Une performance de choix que la Maison Blanche attendait depuis le 23 décembre 2007 et réitérée au meilleur des moments, les Merengue comptant désormais sept points d'avance sur le club catalan à quatre matches de la fin de saison.

 Après les deux confrontations de la Supercoupe d'Espagne, des quarts de finale de la Coupe du Roi et le match aller du championnat, le sixième Clasico de cet exercice 2011-2012 aura finalement été le bon pour le Real Madrid. Un an et un jour après sa victoire en finale de Coupe sur la pelouse de Mestalla (1-0), le Real a remis le couvert pour enterrer le suspense dans la course au titre de patron du football espagnol. Un statut qui accompagnait le Barça depuis l'arrivée de Pep Guardiola sur son banc, à l'été 2008, et que devrait retrouver le Real dans les prochaines semaines.

 Un sacre annoncé qui sonnera comme la juste récompense de la saison exceptionnelle accomplie par les protégés de José Mourinho, avec en point d'orgue ce Clasico, symbole de la suprématie merengue retrouvée et de la fin du complexe madrilène face au Barça. Loin, très loin de la manita enregistrée la saison dernière, le Real a cette fois su résister à la pression catalane, bien aidé il est vrai par une entame de match idéale, Sami Khedira se jetant dans les pieds de Carles Puyol pour ouvrir le score après une tête de Pepe sur un corner botté par Angel Di Maria (0-1, 17e). Une réalisation, la 108e des Madrilènes cette saison en championnat, qui fait entrer ce Real 2011-2012 dans l'histoire en qualité d'équipe ayant marqué le plus de buts sur une saison de Liga.

Ronaldo calme le Camp Nou

 Des chiffres qui en disent long sur la puissance de feu des Madrilènes, heureux de mettre fin à 351 minutes de disette au Camp Nou en championnat grâce au milieu de terrain international allemand. Bien lancé, le Real subit pourtant la loi du Barça, qui prend progressivement le contrôle des opérations, mais démontre une nouvelle fois que dominer n'est pas gagner, trois jours après s'être cassé les dents du côté de Chelsea malgré un monologue footballistique (défaite 1-0). Symbole de cet état de fait, l'action qui voit Casillas dévier le tir du droit de Xavi sur l'un des rares coups d'éclat de Messi, surveillé comme le lait sur le feu (27e).

 Menés à la mi-temps, les champions d'Europe doivent alors relever un double défi : celui de renverser le Real pour faire mentir les statistiques. Le club catalan n'a en effet gagné qu'un seul Clasico sur les dix-sept où il a été mené chez lui à la pause. La marche est haute, surtout face à un Real sûr de sa force qui, en plus de bien défendre, se montre redoutable en contre. A force d'insister, le Barça finit tout de même par trouver la faille, Alexis Sanchez, entré en jeu, trompant Casillas en deux temps après un coup de billard dans la surface madrilène (1-1, 70e). Une réalisation qui embrase un Camp Nou qui déchante pourtant rapidement. Trois minutes après l'égalisation du Chilien, Cristiano Ronaldo douche l'euphorie ambiante et l'espoir blaugrana de griller son meilleur ennemi sur le fil quand, bien servi par Özil, il évite la sortie de Victor Valdés pour faire trembler les filets d'une frappe croisée du pied droit (1-2, 73e). Le Barça ne s'en relèvera pas, déroulant le tapis rouge à son éternel rival, désormais promis à un 32e sacre national.

Réf : sports.fr


Analyse du Clàsico: Le changement c’est maintenant / Notes des joueurs

Plus réaliste, le Real Madrid s’impose avec panache chez une équipe catalane qui a trop souvent bafouillé son football. Le titre est joué.

Le verdict est tombé, le Real Madrid sera certainement le nouveau champion. Et sur la rencontre de ce soir, Madrid le mérite. Avec du caractère comme toujours, les merengues ont pris le match comme il le fallait. Avec calme, sang froid, et une grosse dose de réalisme. Le Real s’était mis dans les meilleures dispositions possibles en scorant sur corner, par Khedira, qui venait pousser un ballon que Puyol eu la bonne idée de protéger à 1 mètre de sa ligne (16’). Un début qui aurait pu être bien différent si Casillas n’était pas sorti à bon escient devant Alves, qui avait flairé le bon coup en interceptant une mauvaise relance de Pepe (8’).Tenant le ballon sans jamais vraiment déséquilibrer l’arrière garde blanche, Barcelone eu la balle de l’égalisation, par Xavi (25’). Le passage au 3-4-3 a permis aux a catalans de mieux élaborer leur attaque, de se tenir aux abords de la surface du Real, mais la lumière ne venait pas. Ni de Xavi, ni de Messi et encore moins de Tello. Sans l’accaparer, le jeune et prometteur ailier à souffert de la comparaison, multipliant les mauvais choix et grignotant son face à face avec Casillas (54’).A ce niveau, cela ne pardonne pas.

Ronaldo n’a pas tergiversé
Une occasion que ne laissa pas passer Ronaldo. Car à 20 minutes de la fin, Sanchez, tout frais, trainé dans la surface et venait conclure une action confuse, initié par Messi  (70’). On se dit alors que Madrid payé ses efforts dans le replacement, l’harcèlement sur le porteur du ballon. Destinée à l’enfer jusqu’à la fin, le Real était menée au paradis, et très vite. Ronaldo, formidablement lancé par Ozil, en était le guide (73’). Il n’y avait pas de place au doute. Seul le silence régné au Nou Camp. Il faudra pourtant que les fidèles retrouvent de la voie, car c’est la muraille Blues qui se dresse mardi. Elle sera allemande pour le Real, mais elle paraitra un peu moins haute. Bien moins que l’édifice bleu et rouge qui se tenait face au Real Madrid au coup d’envoi de cette saison.
 Les joueurs :

Valdès (6) : Impérial sur la tête de Ronaldo (5’), le portier réagit vite sur la tête de Pepe entrainant l’ouverture du score mais sort un peu précipitamment sur le second.
Alvès (5) : Que ce soit à plat ou en 3-4-3, il n’a jamais plongé dans le dos de Coentrao. De la présence sur son côté mais un apport offensif mitigé.
Puyol (3) : Quelle erreur de vouloir protéger ce ballon devant son but ! Un mauvais choix qu’il a crispé tout le long du match.
Mascherano (5,5) : El Refecito n’a pas surnagé, mais il fut l’auteur de superbes retours, comme celui devant Benzema (43’). Pas irréprochable sur le second but.
Adriano (5,5) : Il a encore fait son match. Audacieux, il a osé, comme sur la frappe amenant le but de l’égalisation. Mais il ne put réellement dédoubler avec  Tello.
Sergio (4) : Pas écolo, Sergio a eu du déchet, et pas qu’un peu. Une première relance qui a souvent terni l’initiative catalane en plus de mettre sa défense en danger (14’).
Thiago (5,5) : Il n’a pas tout bien fait, perdant quelque ballons betement, mais il a porté la responsabilité de la première relance quant le manque de mouvement se fit sentir. Un décalage parfait pour Tello (54’) et une activité qui n’a souffert d’aucun temps mort.Audacieux.
Xavi (5,5) : Son face face perdu avec Casillas a été un tournant. Il eu la bonne idée de se rapprocher de Messi pour lui servir d’appui, mais n’a pas complètement mis de l’ordre dans le jeu des siens.Une frappe de peu à côté juste avant sa sorti pour Sanchez, qui  a bien senti le coup pour pousser le ballon au fond.

Iniesta (5) : Peu performent balle au pied, le Manchego n’a pas trouvé l’étincelle. Assez nerveux, il  a semblé manqué de jus pour faire parler son coup de rein. D’une talonnade, il participe au but de l’égalisation, mais c’est trop peu. Un petit Iniesta, ca change le Barça.
Messi (5,5) : Même quant l’espace manqué, il a réussi à tourner le jeu ou s’extirper des lignes adverses. Ses accélérations apparaissaient comme la seule arme capable de faire vaciller ce Real, comme l’atteste l’action amenant le but de Sanchez. Les courses de Cesc lui ont manqué, personne ne s’immisçant dans le dos du Real. Aurait-il dû moins décrocher ? Avec Thiago, Iniesta et Xavi , ce ne sont pas les relayeurs qui manque.
Tello (4) : D’abor den jambes, le jeune ailier a trop mal fini ses actions, comme sur cette frappe écrasée (20’). On retiendra ce plat du pied trop ouvert à 6 mètres des buts.
Casillas (6,5) : Une lecture du jeu parfaite, lui permettant de prendre le dessus devant Alvès. Il ne semble pas irresponsable du duel perdu de Xavi. Solide.
Arbeloa (4) : Sans vraiment trembler face à Tello, c’est son jeu de position qui faillit couter cher. Pris dans son dos sur la passe de Thiago, il parait juste sur la frappe d’Adriano amenant l’égalisation.
Pepe (6,5) : Un duel gagné qui profite à Khedira, et une flopé de jaillissement bien sentis. Il a defendu debout, chose assez rare pour être soulignée. Un bilan terni par une relance catastrophique qui faillit profiter à Alves (7’).
Ramos (7,5) : Tonique et bien sur ses appuie, Sergio a livré un gros match. Son retour devant Messi à la 90ème minute est un modèle d’intervention. Un Ramos taille patron.
Coentrao (5,5) : Il eu la bonne idée de s’atteler à bien défendre.  Particulièrement scruté après sa mauvaise performance à Munich, le portugais ne s’est pas embarrassé dans la relance, mais rend une copie sans bavure.
Khedira (7) : Sans même compter son but, peut être entaché d’un hors jeu, la performance de l’allemand fut remarquable. Sami Khedira c’est 17 ballons chipés, symbole d’un homme qui défend en avançant.
Xabi Alonso (6) : IL n’a pas cherché à presser haut coute que coute, mais lorsqu’il le fit, ce fut à bon escient, comme sur cette enchainement à destination de Benzema (11’).
Ozil (5,5) : Il n’a pas réussi la moitié de ses passes, payant les frais de son investissement au pressing, mais il a parfaitement dosé celle qui fit basculer le match. Héro malheureux du dernier Clàsico, il sera surement le héros oublié de celui-ci.
Ronaldo (5,5) : Pas vraiment dans le coup hormis une tête splendide claquée par Valdès (5’), ce Clàsico restera, en partie, estampillé Ronaldo. Il n’a pas tremblé dans un moment crucial pour son équipe.  Et ca vaut de l’or.
Di Maria (4) : Encore nettement en dessous de ses partenaires, l’argentin a péché non pas par excès de gourmandise, mais par un maque de réactivité dans la zone de vérité. Doit souffler.
Benzema (5,5) : Convaincant dans son rôle de pivot, Karim a croqué dans chaque ballon touché, en tentant sa chance de loin (61’). Il a mal négocié son duel devant Mascherano (43’), par manque de jus surement. Une justification compressible au vu de son, investissement à gêner  la relance adverse.

Réf : footespagnol.fr