Chelsea ne veut rien laisser au Hazard

Récent vainqueur de la Ligue des champions, Chelsea peut également se targuer d'avoir doublé United et City dans la course à la signature d'Eden Hazard. Le Belge, courtisé par les deux clubs de Manchester, a annoncé sur son compte Twitter avoir choisi de jouer pour le club londonien. Sous réserve de l'habituelle visite médicale et d'un accord financier, il devrait donc découvrir la Premier League avec les Blues.

La ville de Manchester a le blues...
La presse se demandait qui de United ou de City allait gagner ce nouveau derby. Eden Hazard, qui a déclaré son amour pour la Premier League à plusieurs reprises, allait quitter le cocon lillois pour rejoindre une grosse écurie anglaise. Meilleur joueur de Ligue 1 depuis deux ans, le prodige du Losc est un futur crack, capable potentiellement de devenir l'un des meilleurs joueurs de la planète. Le public français, qui se délecte depuis un moment de ses arabesques, peut en témoigner mieux que personne. Entre le champion d'Angleterre en titre, et sa pléiade de stars, et son dauphin, où un formateur comme Sir Alex Ferguson aurait pu le faire progresser, Hazard a pourtant choisi... de ne pas choisir. Le Belge a préféré dire oui à Chelsea, modeste sixième du dernier championnat.
Quelle équipe de Chelsea l'année prochaine ?
 Roman Abramovitch, qui a enfin touché le Graal en soulevant à Munich la Ligue des champions, contre le Bayern (1-1, 4 tab 3) n'a pas apprécié l'exercice calamiteux des siens en Premier League. L'oligarque russe, qui avait réussi à faire de son club le seul concurrent des Red Devils, doit très mal vivre le fait que "Chelski" soit désormais en dessous de City, Arsenal, Tottenham ou Newcastle dans la hiérarchie domestique. Aux grands maux,les grands remèdes, on peut s'attendre à voir Chelsea dépenser des millions cet été sur le marché des transferts.

Convoité, Gregory van der Wiel pourrait, comme Hazard, insuffler un nouveau départ aux Blues. L'excellent latéral de l'Ajax Amsterdam partage un point commun avec le désormais ex-Lillois : sa jeunesse. Abramovitch ne sait que trop bien que son équipe est en fin de cycle. John Terry et Frank Lampard n'ont plus le niveau (ou plutôt le physique pour maintenir le niveau) qui était le leur il y a quelques saisons. Didier Drogba a annoncé son départ et Fernando Torres ne semble pas satisfait de sa situation. Bref, un grand remue-ménage est prévu du côté de Stamford Bridge, aussi bien au niveau des joueurs que du staff puisque la situation de Roberto Di Matteo reste floue. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, c'est ici qu'Hazard a choisi de poser ses bagages. L'insouciance de la jeunesse, le goût du risque... Et l'envie sans doute de vivre à Londres aussi.

football.fr

PSG : La C1 et des regrets

BILAN L1 19/20. Grand favori pour le titre en début de saison, le PSG a finalement dû s’incliner devant Montpellier. Et ce malgré l’arrivée de Carlo Ancelotti, une attaque de feu et 100 M€ de renforts. Paris devra se contenter de sa qualification pour la Ligue des Champions.
Bilan chiffré :
Classement : 2e
Points : 79
Victoires : 23
Nuls : 10
Défaites : 5
Attaque : 75 buts inscrits (1ère attaque)
Défense : 41 encaissés (5e défense)
Cartons jaunes : 79
Cartons rouges : 4
Meilleur buteur : Nenê (21 buts)
Meilleur passeur : Jérémy Menez (12 passes)

Grand favori pour le titre de champion de France en début de saison après un recrutement cinq étoiles (Sirigu, Menez, Pastore, Gameiro, Matuidi, Sissoko, Douchez en été, Motta, Alex et Maxwell en hiver), le Paris Saint-Germain a finalement dû s’incliner pour trois points face à Montpellier. Et ce alors qu’il était en tête à la trêve (voir par ailleurs). Trop souvent trahis par leur défense, malgré un excellent Salvatore Sirigu dans les buts, les Parisiens n’ont affiché des certitudes dans le jeu que lors des six dernières journées du championnat, avec un trio offensif sans véritable pointe composé de Javier Pastore, Nenê et Jérémy Menez (18 buts entre la 33e et la 38e journée). Pas franchement brillant en coupes (quarts de finale en Coupe de France, huitièmes en Coupe de la Ligue et phase de poules en Ligue Europa), le club de la capitale se contentera de sa qualification directe pour la prochaine Ligue des Champions et de ses 79 points. Le tout en espérant remporter un troisième titre dès l’année prochaine.  

Il a brillé : Nenê
 Brillant  mais irrégulier par le passé, Nenê a signé une saison pleine en 2011-2012. Sans doute sa meilleure en carrière. Le Brésilien termine en effet avec 21 buts en Ligue 1, ce qui en fait le meilleur buteur parisien et le co-meilleur buteur du championnat avec Olivier Giroud. C’est néanmoins le Montpelliérain qui a été sacré roi des buteurs hexagonaux, Nenê ayant converti plus de penalties (9 contre 2). Avec 11 passes décisives, l’ancien Monégasque termine en outre deuxième passeur du PSG et quatrième de toute la Ligue 1. Au-delà des chiffres, il a aussi réussi à épurer son jeu et à se mettre, le plus souvent, au service du collectif. Contre-exemple ? Il tentait le diable en un-contre-un face au gardien d’Auxerre alors que Kevin Gameiro attendait désespérément le cuir, seul devant le but. Il y avait 1-0 pour Paris à ce moment-là et les Bourguignons égalisaient en fin de match (1-1 score final, 32e j.). Parmi les autres satisfactions de la saison, on retiendra Jérémy Menez (7 buts, 12 passes) et surtout Salvatore Sirigu, qui s’est imposé dans le trio des meilleurs portiers de Ligue 1 aux côtés de Steve Mandanda et Hugo Lloris.  

Le flop : Diego Lugano
 Le PSG pensait avoir ferré un gros poisson avec Diego Lugano, capitaine de la sélection uruguayenne. Un joueur sensément dur sur l’homme, un leader, un patron. Un nouveau Gabriel Heinze en somme. Lent, pataud et (très) frustre techniquement, il n’a finalement jamais réussi à s’imposer… Avec 12 matches de Ligue 1 (9 titularisations) seulement, il représente à n’en pas douter LE flop de la saison. Surtout qu’il perçoit le troisième salaire du groupe, avec quelques 330 000 euros bruts mensuels. A noter que Kevin Gameiro et Mamadou Sakho pourraient aussi «prétendre» à être le flop parisien de la saison. Les deux internationaux français ont débuté 2011-2012 avec une place de titulaire à Paris et un billet quasi assuré pour l’Euro 2012. Ils ont terminé sur le banc et regarderont les Bleus à la télévision... 

Le chiffre : 40
 Comme le nombre de points que comptait le PSG, alors leader, à la trêve. C’était après une victoire arrachée à Saint-Etienne sous la direction d’Antoine Kombouaré (0-1). Le dernier match à la tête du club de la capitale pour le Kanak, limogé puis remplacé par Carlo Ancelotti. Ironie de l’histoire, il manque un petit point à l’Italien pour faire aussi bien que son prédécesseur sur les matches retour (39). Il lui en manque surtout trois pour devancer le MHSC et décrocher le titre de champion...

Vu de l’intérieur :
 Nasser Al Khelaïfi (président du PSG) : «On peut être fiers de nous puisque nous avons atteint notre objectif, la qualification directe en Ligue des champions. Nous terminons avec 79 points, un chiffre très élevé que les deux derniers champions de France ne l’ont pas atteint. Cela met en lumière la qualité du parcours de Montpellier qui mérite le sacre final. Je voudrais féliciter le président Louis Nicollin. Mais je tiens aussi à féliciter mon équipe ainsi que Carlo Ancelotti et son staff. Ils ont réalisé un excellent travail depuis leur arrivée. Bien sûr qu’il y a de la déception de ne pas remporter le titre. Mais ce n’est pas un échec puisque, comme je l’ai dit, nous avons atteint notre objectif.» (Interview N. El Khelaïfi)

Carlo Ancelotti (entraîneur du PSG) : «Il y a la satisfaction de se qualifier pour la Ligue des Champions après plusieurs années sans. C’est une compétition très importante pour toutes les équipes d’Europe et aussi pour le futur du club. Nous devons nous satisfaire de la deuxième place. Montpellier a fait une grande saison, nous devons les féliciter. Ce sera une belle motivation de batailler pour le titre la saison prochaine pour gagner le championnat.» (Interview C. Ancelotti)

A venir :
 Avec un budget record de 200 millions d’euros pour 2012-2013, hors transferts, le PSG entend assoir sa domination sur la Ligue 1 dès la saison prochaine. Et ce pour de nombreuses années. Si l’équipe ne devrait pas être chamboulée, QSI ne lésinera pas sur les moyens pour la renforcer et on peu déjà s’attendre à un recrutement à hauteur d’une centaine de millions d’euros, comme cette année. «Je pense que trois joueurs de très bon niveau, avec de la personnalité et de l’expérience internationale, ce serait bien pour améliorer l’équipe, note Carlo Ancelotti.  Dans tous les secteurs, un défenseur, un milieu de terrain et un attaquant.» De Lionel Messi à Wayne Rooney, en passant par Dani Alves, les rumeurs les plus folles circulent dans la presse. Mais pour le moment, les noms qui reviennent avec le plus d’insistance sont ceux de Kaka (Real Madrid, 25 M€) et Ezequiel Lavezzi (Naples, 26 M€). Reste les dossiers du Camp des Loges, avec de nouveaux travaux de modernisation en cours, et du Parc des Princes. «Nous avons un projet ambitieux : reconstruire le Parc, sur le même site. Nous souhaitons un stade de 60 000 places», indique Nasser Al Khelaïfi.

Mouvements possibles :
 Arrivées : Kaka (Real Madrid), Lassana Diarra (Real Madrid), Ezequiel Lavezzi (Naples), Dani Alves (Barcelone), Mathieu Debuchy (Lille), Giovinco (Parme), Samuel Eto’o (Anzhi), Hulk (Porto), Falcao (Atlético Madrid), Pato (Milan), Suarez (Liverpool)…

Départs : Gameiro (Lille, OM), Sakho, Hoarau, Douchez, Ceara, Bisevac, Chantôme, Tiéné, Lugano (Fenerbahçe).
(sport24)

PSG : La C1 et des regrets

BILAN L1 19/20. Grand favori pour le titre en début de saison, le PSG a finalement dû s’incliner devant Montpellier. Et ce malgré l’arrivée de Carlo Ancelotti, une attaque de feu et 100 M€ de renforts. Paris devra se contenter de sa qualification pour la Ligue des Champions.

Bilan chiffré :
Classement : 2e
Points : 79
Victoires : 23
Nuls : 10
Défaites : 5
Attaque : 75 buts inscrits (1ère attaque)
Défense : 41 encaissés (5e défense)
Cartons jaunes : 79
Cartons rouges : 4
Meilleur buteur : Nenê (21 buts)
Meilleur passeur : Jérémy Menez (12 passes)

Grand favori pour le titre de champion de France en début de saison après un recrutement cinq étoiles (Sirigu, Menez, Pastore, Gameiro, Matuidi, Sissoko, Douchez en été, Motta, Alex et Maxwell en hiver), le Paris Saint-Germain a finalement dû s’incliner pour trois points face à Montpellier. Et ce alors qu’il était en tête à la trêve (voir par ailleurs). Trop souvent trahis par leur défense, malgré un excellent Salvatore Sirigu dans les buts, les Parisiens n’ont affiché des certitudes dans le jeu que lors des six dernières journées du championnat, avec un trio offensif sans véritable pointe composé de Javier Pastore, Nenê et Jérémy Menez (18 buts entre la 33e et la 38e journée). Pas franchement brillant en coupes (quarts de finale en Coupe de France, huitièmes en Coupe de la Ligue et phase de poules en Ligue Europa), le club de la capitale se contentera de sa qualification directe pour la prochaine Ligue des Champions et de ses 79 points. Le tout en espérant remporter un troisième titre dès l’année prochaine.  

Il a brillé : Nenê
 Brillant  mais irrégulier par le passé, Nenê a signé une saison pleine en 2011-2012. Sans doute sa meilleure en carrière. Le Brésilien termine en effet avec 21 buts en Ligue 1, ce qui en fait le meilleur buteur parisien et le co-meilleur buteur du championnat avec Olivier Giroud. C’est néanmoins le Montpelliérain qui a été sacré roi des buteurs hexagonaux, Nenê ayant converti plus de penalties (9 contre 2). Avec 11 passes décisives, l’ancien Monégasque termine en outre deuxième passeur du PSG et quatrième de toute la Ligue 1. Au-delà des chiffres, il a aussi réussi à épurer son jeu et à se mettre, le plus souvent, au service du collectif. Contre-exemple ? Il tentait le diable en un-contre-un face au gardien d’Auxerre alors que Kevin Gameiro attendait désespérément le cuir, seul devant le but. Il y avait 1-0 pour Paris à ce moment-là et les Bourguignons égalisaient en fin de match (1-1 score final, 32e j.). Parmi les autres satisfactions de la saison, on retiendra Jérémy Menez (7 buts, 12 passes) et surtout Salvatore Sirigu, qui s’est imposé dans le trio des meilleurs portiers de Ligue 1 aux côtés de Steve Mandanda et Hugo Lloris.  

Le flop : Diego Lugano
 Le PSG pensait avoir ferré un gros poisson avec Diego Lugano, capitaine de la sélection uruguayenne. Un joueur sensément dur sur l’homme, un leader, un patron. Un nouveau Gabriel Heinze en somme. Lent, pataud et (très) frustre techniquement, il n’a finalement jamais réussi à s’imposer… Avec 12 matches de Ligue 1 (9 titularisations) seulement, il représente à n’en pas douter LE flop de la saison. Surtout qu’il perçoit le troisième salaire du groupe, avec quelques 330 000 euros bruts mensuels. A noter que Kevin Gameiro et Mamadou Sakho pourraient aussi «prétendre» à être le flop parisien de la saison. Les deux internationaux français ont débuté 2011-2012 avec une place de titulaire à Paris et un billet quasi assuré pour l’Euro 2012. Ils ont terminé sur le banc et regarderont les Bleus à la télévision... 

Le chiffre : 40
 Comme le nombre de points que comptait le PSG, alors leader, à la trêve. C’était après une victoire arrachée à Saint-Etienne sous la direction d’Antoine Kombouaré (0-1). Le dernier match à la tête du club de la capitale pour le Kanak, limogé puis remplacé par Carlo Ancelotti. Ironie de l’histoire, il manque un petit point à l’Italien pour faire aussi bien que son prédécesseur sur les matches retour (39). Il lui en manque surtout trois pour devancer le MHSC et décrocher le titre de champion...

Vu de l’intérieur :
 Nasser Al Khelaïfi (président du PSG) : «On peut être fiers de nous puisque nous avons atteint notre objectif, la qualification directe en Ligue des champions. Nous terminons avec 79 points, un chiffre très élevé que les deux derniers champions de France ne l’ont pas atteint. Cela met en lumière la qualité du parcours de Montpellier qui mérite le sacre final. Je voudrais féliciter le président Louis Nicollin. Mais je tiens aussi à féliciter mon équipe ainsi que Carlo Ancelotti et son staff. Ils ont réalisé un excellent travail depuis leur arrivée. Bien sûr qu’il y a de la déception de ne pas remporter le titre. Mais ce n’est pas un échec puisque, comme je l’ai dit, nous avons atteint notre objectif.» (Interview N. El Khelaïfi)

Carlo Ancelotti (entraîneur du PSG) : «Il y a la satisfaction de se qualifier pour la Ligue des Champions après plusieurs années sans. C’est une compétition très importante pour toutes les équipes d’Europe et aussi pour le futur du club. Nous devons nous satisfaire de la deuxième place. Montpellier a fait une grande saison, nous devons les féliciter. Ce sera une belle motivation de batailler pour le titre la saison prochaine pour gagner le championnat.» (Interview C. Ancelotti)

A venir :
 Avec un budget record de 200 millions d’euros pour 2012-2013, hors transferts, le PSG entend assoir sa domination sur la Ligue 1 dès la saison prochaine. Et ce pour de nombreuses années. Si l’équipe ne devrait pas être chamboulée, QSI ne lésinera pas sur les moyens pour la renforcer et on peu déjà s’attendre à un recrutement à hauteur d’une centaine de millions d’euros, comme cette année. «Je pense que trois joueurs de très bon niveau, avec de la personnalité et de l’expérience internationale, ce serait bien pour améliorer l’équipe, note Carlo Ancelotti.  Dans tous les secteurs, un défenseur, un milieu de terrain et un attaquant.» De Lionel Messi à Wayne Rooney, en passant par Dani Alves, les rumeurs les plus folles circulent dans la presse. Mais pour le moment, les noms qui reviennent avec le plus d’insistance sont ceux de Kaka (Real Madrid, 25 M€) et Ezequiel Lavezzi (Naples, 26 M€). Reste les dossiers du Camp des Loges, avec de nouveaux travaux de modernisation en cours, et du Parc des Princes. «Nous avons un projet ambitieux : reconstruire le Parc, sur le même site. Nous souhaitons un stade de 60 000 places», indique Nasser Al Khelaïfi.

Mouvements possibles :
 Arrivées : Kaka (Real Madrid), Lassana Diarra (Real Madrid), Ezequiel Lavezzi (Naples), Dani Alves (Barcelone), Mathieu Debuchy (Lille), Giovinco (Parme), Samuel Eto’o (Anzhi), Hulk (Porto), Falcao (Atlético Madrid), Pato (Milan), Suarez (Liverpool)…

Départs : Gameiro (Lille, OM), Sakho, Hoarau, Douchez, Ceara, Bisevac, Chantôme, Tiéné, Lugano (Fenerbahçe).
(sport24)

Coupe du Monde 2014 : Le Maroc peaufine ses préparations à Marrakech

A J-2 du départ pour la Gambie, les Lions de l’Atlas poursuivent leur stage de préparation à Marrakech avec notamment une séance matinale ce mardi à l’annexe du Grand Stade de Marrakech.
Une séance qui a duré près d’une heure et demie et dont le programme était similaire à celui d’hier puisque le sélectionneur national a de nouveau organisé une opposition afin de mettre en place un schéma tactique pour cette première rencontre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 face à la Gambie le 2 juin 2012.

Tous les joueurs présents ont participé à cette séance et aucunes blessures n’est à déplorer pour le moment, ne manquant à l’appel que les joueurs Issam Badda, Abdelfettah Boukhriss et Aziz El Qinani qui ont disputé la « finale » de la Botola Pro en compagnie de leurs clubs respectifs hier soir au Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.

Pour rappel, le sélectionneur national M.Eric Gerets, tiendra une conférence de presse demain à partir de 16h50 à la salle de conférences du Grand Stade de Marrakech et que les 15 premières minutes de la séance d’entrainement seront ouvertes à la presse.



FRMF

Lionel Messi et ses coéquipiers au Maroc

Dans le cadre d’un match de gala en l’honneur d’Abdelmajid Dolmy, le FC Barcelone se rendra au Maroc le 28 Juillet. Une aubaine pour les marocains, qui sont très nombreux à suivre le championnat espagnol !  La rencontre se tiendra au grand stade de Tanger, et verra sûrement un record de fréquentation depuis la construction de l’enceinte.
L’équipe qui sera opposé au Barça reste un mystère pour le moment, probablement sera-t-elle composée d’anciennes gloires du football marocain, ainsi que de joueurs issu du championnat local.

La somme versée au club catalan sera de 2 millions d’euros, une somme élevée mais logique compte tenue de la pointure de ce club ! Un retour sur investissement sera certain tant les « blaugrana » comptent de supporters au Maroc et dans le reste du monde. Ce match permettra de promouvoir le football marocain, mais aussi la ville de Tanger et toute sa région. Une conférence de presse est prévue à cet effet, demain à Barcelone.

Pour anecdote, le Maroc avait accueillit en 2005 l’ex président du FC Barcelone, Joan Laporta. Ce dernier a inauguré deux clubs de supporters qui avaient été créé à Chefchaouen et à Tanger. Lors de son passage il s’était dit ému par la grande passion pour son club, qu'il a pu constater auprès d'un très nombreux public marocain.

Ce match promet donc d’être une grande fête de football, rendez-vous le 28 Juillet !

Cristiano Ronaldo : Cause d’une bagarre

Football : Selon le magazine «Nova Gente», la star du Real Madrid a été à l'origine d'une altercation en boîte de nuit. En cause: un conflit avec le petit ami d'un mannequin portugais qu'il convoitait.
La soirée du 20 mai dernier, Cristiano Ronaldo a profité de quelques jours de congé pour sortir à l'«Urban Beach», une boîte de nuit de Lisbonne. 

Bien qu'il soit en couple avec Irina Shayk, Cristiano Ronaldo aurait tenté de séduire Carolina Fernandes, un mannequin portugais, en lui demandant son numéro de téléphone. Pour ce faire, Ronaldo aurait envoyé son beau-frère en éclaireur afin d’obtenir son numéro de téléphone. Essuyant un premier refus et piqué dans son orgueil, le Portugais se serait alors déplacé en personne mais, là aussi, se serait fait recaler.

Le ton serait alors rapidement monté entre Ronaldo et Gonçalo Viriato Teixeira, le petit ami de Carolina Fernandes. Très remonté, ce dernier aurait voulu s'en prendre physiquement à CR7. Ronaldo aurait alors pris la fuite au volant de sa Lamborghini, pour éviter tout scandale avant l'Euro.

Mais les amis de l'attaquant portugais, présents dans la discothèque, auraient voulu venger leur copain. Ainsi, ils auraient entrepris de jeter Teixeira dans le Tage, le grand fleuve qui traverse Lisbonne. Finalement secouru par des témoins, le petit ami de Carolina Fernandes aurait décidé de porter plainte.
(lematin)

le Barça offre la Coupe du Roi à Guardiola pour son départ

Le FC Barcelone a remporté la Coupe du Roi (3-0) face à l'Athletic Bilbao grâce notamment à un doublé de Pedro, les Catalans offrant ainsi un dernier titre à leur entraîneur Pep Guardiola dont c'était le dernier match avec Barcelone, vendredi à Madrid.
Pour sa dernière sortie après quatre ans passés sur le banc des Barcelonais, Guardiola a ajouté un 14e trophée (sur 19 possibles) à sa collection.

Déjà bourreaux de l'Athletic Bilbao en finale de la Coupe du Roi 2009 (4-1), les Catalans ont remis ça vendredi, mettant ainsi un peu de couleur dans une fin de saison qui aura été marquée par leurs désillusions en Championnat d'Espagne (2e derrière le Real) et en Ligue des champions (éliminés par Chelsea en demie).

L'Athletic Bilbao, défait en finale de l'Europa League par l'Atletico Madrid (3-0), devra lui encaisser la déception d'un autre échec en finale.
Celui-ci sera toutefois plus facile à digérer, les Basques n'ayant jamais fait le poids face aux Blaugrana vendredi soir.

Les Barcelonais, beaucoup plus alertes, ont entièrement dominé une première période au cours de laquelle l'Athletic est apparu en panne sèche d'inspiration.

Dès la 3e minute, Pedro, suite à un corner mal renvoyé, faisait ainsi mouche du gauche.

L'ailier canarien, bien plus en verve que lors de ses prestations en janvier-février en Liga, a incontestablement marqué des points en vue de la liste définitive des 23 joueurs pour l'Euro-2012 que le sélectionneur Vicente Del Bosque dévoilera dimanche.

Car Pedro a doublé la mise à la 25e, reprenant cette fois-ci en première intention du gauche un ballon que Xavi, excellent vendredi, lui avait laissé aux 18 mètres.

Lionel Messi avait aussi apporté son écot: à la suite d'une superbe passe d'Iniesta dans la surface, l'Argentin avait crucifié le gardien basque Iraizoz d'un tir du droit à bout portant. La "Pulga" termine ainsi sa saison de club avec le chiffre hallucinant de 73 buts à son actif et aurait même pu signer un doublé après un magnifique slalom stoppé in extremis par Iraizoz (70).
Du côté A. Bilbao, il n'y aura pas eu grand chose à se mettre sous la dent: une belle frappe de Susaeta (26) arrêtée par Pinto, une tête d'Aurtenetxe qui filait au-dessus sur un centre de la droite (77).

Même s'il s'est légèrement ressaisi en deuxième période, l'Athletic a terriblement souffert face au Barça, déterminé à offrir un dernier cadeau d'adieu à Guardiola.

(liberation)

FC Barcelone: Messi, "Nous venons de boucler un cycle inoubliable"

Avec le départ de Pep Guardiola, une page se tourne à Barcelone. Mais déjà, Lionel Messi a les yeux braqués sur la prochaine saison, sous les ordres de son nouveau coach, Tito Vilanova, après une parenthèse auprès de sa sélection.
Le Vendredi dernier, Lionel Messi a disputé son dernier match de la saison avec Barcelone, mais a surtout vécu le dernier match de Guardiola sur le banc de touche blaugrana. Les Catalans ont d'ailleurs offert un 14e trophée à leur entraîneur chéri, venant ainsi clore leur histoire commune en beauté (Guardiola avait remporté son premier trophée en tant que coach face à Bilbao, en finale de la Coupe du Roi également), comme le décrit si bien le lutin argentin: "Nous avons joué une grande finale de Coupe qui vient clore un cycle merveilleux et inoubliable.

Il n'a pas non plus oublié son coach favori à qui il a adressé ses remerciements et souhaité bonne chance pour la suite de sa carrière. Il retrouvera ensuite ses partenaires blaugrana le 9 juin dans le New Jersey, aux Etats-Unis, pour y affronter la "sélection" de Neymar. Il reprendra ensuite l'entraînement avec ses coéquipiers et surtout son nouvel entraîneur, Tito Vilanova, début juillet.

Messi est le plus légitime pour être capitaine
Entretemps, le meilleur buteur de la Liga pour cette saison rejoindra ses compatriotes afin de disputer à Buenos Aires une rencontre face à l'Equateur comptant pour les éliminatoires au Mondial 2016. Son sélectionneur, Alejandro Sabella, lui accorde d'ailleurs toute sa confiance quant au port du brassard: "Lionel Messi est le plus légitime pour être capitaine. Il a le leadership nécessaire pour assumer cette fonction, mais il commence à peine à prendre la mesure de cet honneur. Il progresse énormément en matière de communication avec ses coéquipiers". Sur la pelouse, il peine cependant à reproduire ses performances catalanes avec l'Albiceleste.

Le fait de disposer du meilleur joueur du monde n'est pas forcément de tout repos comme le confie Sabella au site Perfill: "Il a une certaine liberté de mouvement. Mais je ne suis pas encore sûr de l'aligner en tant qu'attaquant de pointe. Car en plus d'être un buteur fantastique, c'est également un passeur extraordinaire". Un problème de riche auquel certains sélectionneurs aimeraient bien être confrontés.

Réf: chronofoot.com

Euro 2012, EdF - Malouda : « Briller avec la sélection »

Florent Malouda, l’un des éléments les plus expérimentés de l’Equipe de France, a exprimé ce jeudi son désir personnel de réussir enfin une belle compétition avec les Bleus.

Avec 74 capes (8 buts) à son actif et une expérience internationale longue de huit ans, Florent Malouda fait naturellement partie des anciens de la sélection tricolore. Cet été, le Guyanais devrait prendre part à son quatrième tournoi majeur avec les Bleus, à savoir l’Euro 2012. Une compétition qui lui tient particulièrement à cœur. Et pour cause ; après avoir presque tout gagné au niveau des clubs, dont la Ligue des Champions samedi dernier, le joueur de Chelsea espère ardemment connaitre une belle épopée avec l’équipe de son pays. A l’image de celle qu’il a connu en 2006 lors du Mondial allemand.

« LA VICTOIRE EN C1 VA ME BOOSTER »

Florent, vous avez eu le temps de savourer votre victoire en Ligue des Champions ?
Florent Malouda : Oui et la médaille est en lieu sûr. Maintenant, je suis prêt à passer à autre chose. Les quatre jours ont été bénéfiques pour cela.

N’êtes vous pas un peu fatigué à l’issue de cette longue saison en club ?
F.M. : Non, j’ai même rarement été à cet état de fraicheur mentale à ce stade de la saison. S’il y a quelqu’un qui est fatigué dans le groupe France, ce n’est pas moi.

Pensiez-vous vivre une saison aussi riche lorsque vous l’aviez attaqué l’été dernier ?
F.M. : Quand tu reprends l’entrainement en début de saison, tu te fixe des objectifs. En club, j’ai fais un doublé (Ligue des Champions, Cup, ndlr). En sélection, le but c’était de conclure par une qualification (à l’Euro), puis, en compétition, faire beaucoup mieux que lors des deux dernières phases finales. Le premier a été atteint, et ca ne fait que booster par rapport à l’Euro avec l’équipe nationale. J’ai la chance de gagner des titres régulièrement, j’aimerai bien faire un bon parcours en équipe nationale.

N’est-ce pas un peu bizarre d’aborder le stage avec les conditions dans lesquelles vous l’avez fait ?
F.M. : C’est normal à cette période de la saison d’avoir des niveaux de préparations différentes. Et c’est important d’avoir une coupure. La vie en groupe c’est long parfois, et il faut gagner cet état de fraicheur. Mais là, ca commence à prendre forme et l’étape d’après, est d’arriver à l’entrainement. On se plonge dedans. On est là avant tout pour préparer une compétition.

« L’EURO EST PLUS RELEVE QUE LE MONDIAL »

Pensez-vous que l’Equipe de France a retrouvé un bon niveau international ?
F.M. : Le seul juge d’une équipe c’est la compétition. Par rapport à d’où on vient, on ne nous donne très peu de crédit. Pendant les éliminatoires, ça c’est bien passé et on s’est qualifié. Cette équipe a fait une belle série, et on a fait de bons résultats face à de bonnes nations. L’équipe est capable de faire de bonnes choses, maintenant il faut reproduire cela sur une phase finale. Et celle de l’Euro, est plus relevée que le Mondial. Mais il y a le potentiel.

Quelles sont les priorités dans l’immédiat ?
F.M. : Il faut se mettre au diapason. Bien se préparer. Il y a des joueurs qui ont de la personnalité et du caractère. Il faut faire en sorte qu’il y ait un amalgame qui se crée et puis il faut, tout simplement, aligner les performances.

La question sur votre rôle sur le terrain va certainement être soulevée de nouveau ?
F.M. : J’ai déjà eu des discussions avec le sélectionneur. Mais je n’ai pas à me plaindre. Je suis au service du sélectionneur et il sait qu’il peut compter sur moi. Apres 2010, j’ai dû m’impliquer sur plus de choses. Etre moins centré sur moi et faire plus d’efforts. On aura besoin durant cette phase finale de tous les talents.

Pensez-vous que les échecs de 2010 et de 2008 vont vous servir ?
F.M. : Il faut toujours retenir les leçons du passé. Il faut échanger avec les joueurs qui ont vécu des phases finales. Il faut assigner ce qu’il y a autour et digérer. Le métier est comme ca. Les joueurs qui sont à niveau là, ne vont pas le découvrir maintenant. Ca va juste être un peu plus intense.

Source : goal.com



Montpellier a décroché son premier titre de champion de France. Son président Louis Nicollin savoure, sans se monter la tête.
A la sortie du stade champêtre de l'Abbé-Deschamps, dimanche soir à Auxerre, Louis Nicollin, dit "Loulou", le président du Montpellier-Hérault Sport Club, n'en revient pas d'avoir décroché, pour la première fois de son histoire, le titre de champion de France :"Putain, j'ai cru qu'on allait passer au travers. C'est beau !" Et de lancer à l'adresse de son épouse Colette : "Et maman, où elle est ? Allez, on rentre... " Celle-ci exulte : "C'est magique... Le petit a fait la nique au grand." Allusion au titre conquis aux dépens du PSG, propriété des Qataris au budget pharaonique de 150 millions d'euros, et relégué à la deuxième place derrière Montpellier (33 millions d'euros).Une histoire de famille

Habituellement discrète, l'épouse, embarrassée par les dérapages légendaires de son homme, donne elle aussi quelque peu dans le ton leste. Quand le patriarche fatigue, elle prend le relais. Parce que ce titre, c'est aussi le sien. Depuis près de quarante ans, elle vit au rythme du club de la Paillade. La joie des montées, la tristesse des descentes, la victoire en Coupe de France en 1990, et les folles épopées européennes, elle a tout vécu avec son président de mari. Comme leurs deux fils, Laurent et Olivier, qui assurent la relève. Le premier dans le football. Avec le titre de président délégué pour ne pas trop brusquer le père, pas encore disposé à lâcher les rênes de sa "fille", comme il appelle le club. Le second dans l'entreprise de traitement de déchets qui a fait la fortune de Louis Nicollin. Surnommé le "roi des poubelles", il règne sur près de 5.000 salariés en France et à l'étranger et un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros.
Dans les vestiaires du stade d'Auxerre, ses "petits", ainsi qu'il désigne ses joueurs, fêtent à tue-tête le sacre historique.

"Le PSG, vous allez en manger pour cinq ans"
Prenant place dans un van gris qui s'apprête à le ramener à son avion pour rejoindre Montpellier, il semble vidé. Agglutinés autour de lui, les journalistes, habitués à ses saillies verbales pas toujours de bon goût, se montrent un peu déçus. Ce n'est que le lundi, de retour place de la Comédie, que Louis Nicollin a refait du "Loulou". Ainsi qu'il s'y était engagé, il est apparu coiffé d'une crête d'Iroquois aux couleurs bleu et orange du club.

Le truculent président fondateur du club savoure la victoire, sans trop d'illusions pour l'avenir. "Le PSG, vous allez en manger pour cinq ans", lâche-t-il. La tête froide, il n'entend pas changer sa stratégie gagnante de formation de jeunes pousses pour une politique de recrutement dispendieuse de stars du ballon rond, comme il le fit au début des années 1990 sur le modèle Tapie, alors président de l'OM. L'embauche, au prix fort, d'Eric Cantona puis de Carlos Valderrama, fantasque joueur colombien, n'avait pas été totalement à la hauteur des espérances, eu égard aux performances.

A 68 ans, Louis Nicollin, 311e fortune de France, ne semble pas courir après l'argent. Mais disputer la prestigieuse Ligue des champions est un défi des plus flatteurs.

source: nouvelobs.com

Ligue 1: Puel à Nice "un coup de coeur pour une belle endormie"

Claude Puel, nouvel entraîneur général de l'OGCN, 13e du dernier championnat, a avoué jeudi un "véritable coup de coeur" pour Nice, "une belle endormie", tout en évoquant un "travail énorme" sur la durée pour bâtir des fondations solides.

Engagé pour 3 saisons au titre d'entraîneur général, avec une autorité sportive étendue à tout le club azuréen qu'il a mission de structurer et de faire grandir, Claude Puel, 50 ans, n'est pas rebuté par l'ampleur de la tâche qui n'est pas sans lui rappeler son mandat à Lille (2002-2008).
Deuxième entraîneur français derrière Arsène Wenger au nombre de matches disputés en Ligue des Champions, l'ancien emblématique joueur, puis entraîneur de Monaco, n'est pas un choix par défaut.

"Hier encore (mercredi, NDLR), un club anglais m'a appelé. Et peu après mon départ de Lyon (juillet 2011, NDLR), un club jouant l'Europe m'a contacté", a confié le technicien, sans citer les équipes concernées, lors de sa présentation à la presse.

Sans cacher son bonheur de jouer le très haut niveau et sa volonté farouche de "retrouver la Ligue des Champions - je n'ai jamais autant pris mon pied que ces mercredis-là" -, il a insisté sur le côté attractif du discours du président niçois Jean-Pierre Rivère.

"Il a compris les mécanismes et la progressivité nécessaires à son désir de développer le club. Tout le monde connaît le potentiel du GYM. Ce projet m'intéresse et me correspond. Il y a du travail mais après une année sabbatique, j'ai fait le plein d'énergie", a-t-il assuré.

La certitude d'avoir carte blanche dans son domaine et la perspective de l'inauguration d'un grand stade en août 2013, ont également pesé dans son choix.

"Trois ans, c'est une bonne durée pour faire un premier bilan. L'OGCN devra alors commencer à être compétitif, et les bonnes bases devront être posées", a estimé le successeur de René Marsiglia à la tête des Aiglons.
Programme de préparation estivale, constitution de son staff - réduit pour l'heure à Lionel Letizi, nommé entraîneur général des gardiens - et surtout un important chantier de recrutement, nécessairement "malin" faute d'un gros budget et dont il s'est bien gardé de livrer les contours (les noms de Makoun, Bauthéac, Devaux font cependant l'objet de rumeurs), vont occuper les prochaines journées de Claude Puel, qui sera également consultant pour France Info lors des matches de l'équipe de France à l'Euro-2012.

source: (AFP)

FC Barcelone : Pep Guardiola compte ajouter un nouveau titre face à Bilbao

Pour son dernier match à la tête du FC Barcelone, Pep Guardiola compte ajouter un nouveau titre à un palmarès gargantuesque en finale de Coupe du Roi face à Bilbao.
Le public présent à Vicente Calderon pourra se targuer d’avoir vu une toute dernière fois le Barça en mode Guardiola. Face à Bilbao, le technicien catalan tirera définitivement un trait sur quatre années de gloire et de titres. Pas moins de 13 trophées décrochés sur les 16 compétitions qu’il a disputées à ce jour. «Fabuleux». «Prodigieux». Autant de superlatifs qui témoignent à peine de l’empreinte émise par l’Espagnol dans l’histoire du club catalan. Nul doute qu’un nouveau succès face aux Basques ajouterait encore un peu plus d’irrationnel au formidable parcours du futur ex-entraîneur des Blaugrana.

Toute la semaine précédant la dernière rencontre officielle de la saison en Espagne, les protégés de Guardiola n’ont cessé de saluer l’importance de leur maître. «Nous voulons finir la saison sur une bonne note et nous sommes d'autant plus motivés qu'il s'agira du dernier match sur le banc de Pep, et que nous avons envie de lui offrir la victoire en Coupe», assure Cesc Fabregas, parfaitement relayé par Andrés Iniesta qui souhaite «terminer cette aventure de la meilleure des façons». Autrement dit par le gain d’un nouveau titre pour le récent dauphin du Real Madrid en Liga. «Ce serait un merveilleux héritage laissé par Pep», ajoute le directeur sportif catalan, Andoni Zubizarreta, lui aussi en aucun cas sevré de trophées.

Malgré une saison à rallonge et éprouvante, aussi bien physiquement que mentalement avec notamment la perte du titre et l’annonce du départ de son technicien, Barcelone ne manque pas d’appétit. Bien au contraire. Comme en témoignent les propos de Gerard Piqué. « Je suis impatient et excité, comme je l’ai été lors de la saison 2008/2009 lors de ma première finale avec le Barça, consent le défenseur central. Cette finale de la Coupe est toujours un énorme facteur de motivation». Et l’international, dont les relations n’ont pas toujours été au beau fixe avec Guardiola, ne manque pas de saluer une dernière fois l’importance de son entraîneur depuis quatre ans. «Son départ est traumatisant pour moi. Je me sens nettement meilleur joueur grâce à lui et je le remercie pour cela. Toute l’équipe a beaucoup appris avec lui. Il va laisser un vide.» Pas seulement à Barcelone…
(sport24)

FC Barcelone : Gaspart n’est pas surpris par le départ de Guardiola


Joan Gaspart, l’ancien président du FC Barcelone de 2000 à 2003 était hier l’invité d’Onda Cero. Au cours de l’émission « Ona Esportiva », il a avoué ne pas être surpris par le départ de Guardiola, reconnaissant le caractère de l’ancien meneur de jeu de la « Dream Team ».

« Je connais bien la problématique Guardiola. Quand j’étais président, j’ai essayé de le convaincre de rester quand lui était encore joueur. Mais quand Pep prend une décision, il n’existe personne, ami ou ennemi, qui puisse le convaincre du contraire. Je suis persuadé que le président Rosell et son équipe ont tout tenté sans obtenir satisfaction. Respectons la décision de Guardiola de s’en aller. »

Gaspart, qui est aussi vice-président institutionnel et internationale de la fédération espagnole de football (REFE), en a aussi profité pour commenter la nomination de Tito Vilanova à la tête du Barça en remplacement de Guardiola. Loin des critiques fomenter par une poignée d’observateurs, il voit dans ce choix, le même pari qu’avait pris Laporta au moment où il installa Pep sur le banc blaugrana.

" Il n’est correct de douter de lui avant même qu’il n’est commencer son travail. Je crois que le pari qu’a fait la direction avec Tito est semblable à celui fait par Laporta avec Guardiola. Quand il a été nommé, Pep a essuyé beaucoup de critiques de la part des culés qui doutaient de ses capacités. L’avenir nous montra qu’il a été le meilleur entraineur de l’histoire du Barça. Ne soyons donc pas négatif et positivons".

Source : footespagnol

La Mosson qualifié pour la Ligue des champions

Foot: Le MHSC recevra bien les cadors européens dans son stade

 Des rumeurs couraient depuis plusieurs semaines dans les rues de Montpellier. Elle avait même traversé les ondes mais, non, le champion de France en titre ne jouera pas la Ligue des champions à Marseille. « La rumeur, c'est comme les oiseaux, ils passent comme ça, sans qu'on sache d'où ils viennent », s'est moqué Jean-Pierre Moure, mercredi, après une mise au point qui semble mettre un terme définitif aux craintes des Montpelliérains de recevoir la crème européenne au Vélodrome pour cause de Mosson pas aux normes. « Le stade sera opérationnel à 200 % au mois de septembre », a assuré le président de l'agglomération.

Toutes les places assises

La collectivité compétente serait obligé dans ce cas de mettre la main à la poche puisque 800.000€ seront nécessaires pour équiper, dès cet été, les tribunes qui ne le sont pas encore, des sièges réglementaires aux normes demandées par l'UEFA. Ce sera notamment le cas de la Butte Paillade. « Une délégation de l'UEFA est venue il y a quinze jours et elle est repartie enchantée », souligne Jean-Pierre Moure.

la Mosson – qui avait été rénovée pour la Coupe du monde 1998 a besoin actuellement d'un sérieux lifting. Les travaux annoncés devraient commencer avant la fin 2013 avec la couverture de toutes les tribunes, la création et la rénovation de loges, d'espaces de réception et la mise aux normes de l'accessibilité aux personnes handicapées. Le tout pour un budget de 46,80 millions d'euros et « un stade haut de gamme d'ici cinq ans »…


Réf: 20minutes

J.O. 2024: La candidature française ne sera pas prise avant septembre 2013

Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) Denis Masseglia estime qu'une décision sur une éventuelle candidature de la France aux JO d'été 2024 ne doit pas intervenir avant septembre 2013, date de l'élection de la ville hôte 2020
"Il ne serait pas raisonnable de s'engager pour 2024 alors que l'on ne sait pas qui organisera les JO quatre ans plus tôt", a-t-il annoncé à l'AFP, le jeudi dernier à Québec, après avoir désigner Tokyo, Madrid et Istanbul à la candidature des  J.O. 2020.

"Il est clair que si c'est Madrid, et même Istanbul qui est en partie en Europe, nos chances seront compromises même si le principe de la rotation des continents n'est pas une règle écrite", a poursuivi M. Masseglia.

"Mais ne pas poser une candidature ne veut pas dire ne pas exprimer une ambition. La France a l'ambition d'accueillir les jeux Olympiques", a-t-il souligné alors que l'audit commandé à un cabinet d'experts indépendants sur les échecs successifs des candidatures françaises (Paris 2008 et 2012, Annecy 2018) n'est pas attendu avant fin juin.

M. Masseglia a encore souligné qu'une candidature éventuelle, celle de Paris, ne saurait être dissociée "d'un vrai projet pour le sport français".

"Il faut avoir le souci de l'héritage", dit-il, alors que certains au CNOSF, dont l'un de ses vice-présidents Jean-Luc Rougé, président de la fédération française de judo, imagineraient bien un pôle olympique construit autour du stade voulu par la fédération française de rugby dans le sud de la capitale.

"Nous devons laisser le rugby faire son choix (entre les deux sites en compétition, Evry et Thiais-Orly) et voir si l'on peut y associer un projet complémentaire", insiste M. Masseglia.

En aucun cas pourtant, le futur stade de la FFR ne pourrait devenir le Stade olympique d'une candidature parisienne puisqu'il lui manquerait l'essentiel, soit une piste d'athlétisme.

Durant la campagne présidentielle, le président sortant Nicolas Sarkozy avait plaidé pour une candidature de Paris aux JO-2024.

A noter qu’en juillet 2011, Annecy, la candidate aux JO d'hiver 2018 avait obtenu que 7 voix sur 95. En 2005, Paris alors favorite avait été battue par Londres pour l'organisation des JO-2012.

Réf : lepoint.fr

J.O.: Didier Drogba porteur de la flamme olympique

L'attaquant ivoirien Didier Drogba, héros de la finale de la Ligue des champions remportée par Chelsea, a participé le mercredi au relais de la flamme olympique, actuellement à l'ouest de l'Angleterre.

Drogba a porté la flamme à travers le centre-ville de Swindon au cinquième jour du relais qui se terminera dans le stade olympique de Londres pour l'ouverture des Jeux le 27 juillet.

Didier, qui a annoncé son départ de Chelsea après avoir passé huit saisons au club, a été salué et encouragé sur le bord de la route par des milliers de spectateurs, dont beaucoup portaient le maillot des Blues.

Didier Drogba qui a été le grand artisan samedi dernier de la victoire de Chelsea en finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich en égalisant en fin de match puis en inscrivant le tir au but décisif pour son équipe (4-3 aux tir au but).

Réf : lepoint.fr

Bayern Munich-la bête noire du Real

Globalement dominateur, le Bayern Munich a attendu la 90e minute pour décrocher la victoire contre le Real Madrid (2-1). Franck Ribéry a marqué le premier but des Bavarois.
On le savait déjà, et ce fut une confirmation, le Real Madrid n'est pas le roi de Bavière. En dix déplacements à Munich, le club madrilène n'a jamais imposé sa loi. Le constat est implacable : 9 défaites et 1 nul pour le club espagnol qui a trouvé sa véritable bête noire hors d'Espagne, le Barça étant son bourreau domestique. Porté par la vibrante ferveur de l'Allianz Arena, le Bayern s'est montré particulièrement inspiré et motivé (1-2) et a maintenu intact ses chances de qualification pour cette fameuse finale du 19 mai... programmée chez lui à Munich. Ce but d'avance est un petit matelas non négligeable même s'il lui faudra rééditer dans une semaine dans un Santiago-Bernabeu toujours aussi hostile une prestation de haut niveau face à un Real Madrid que l'on imagine féroce après cette vexation. Etouffée en première période et dépassée sur la fin, l'équipe de José Mourinho a pris un coup au moral avant le périlleux voyage qui l'attend samedi au Camp Nou, pour un brûlant Clasico.
Ribéry brise la glace
Face aux Catalans, qui auront l'occasion de revenir à un point au classement de la Liga, le Real ne devra pas manquer de tranchant comme ce fut trop souvent le cas. Les Munichois, plus vifs et plus mordants, ont souvent bougé les protégés de Mourinho. Après seulement un quart d'heure de jeu, Franck Ribéry avait déjà brisé la glace. Très en jambes, l'international français s'est d'abord vu refuser un penalty pour un tirage de maillot de Ramos (16e) avant de trouver l'ouverture suite à une relance hasardeuse de Ramos sur un corner (17e, 1-0). Kaiser Franck a signé là son troisième but en C1 cette saison en dix rencontres. Schweinsteiger (27e) et Gomez (40e) ont ensuite manqué le break. Ils auraient pu le payer cher.
Gomez était déchaîné
 Du côté du Real, très peu d'étincelles recensées. Encore préféré à Higuain, Benzema s'est manifesté d'une frappe qui a obligé Neuer à une belle claquette (7e) avant une frappe de Cristiano Ronaldo au-dessus (29e). Après le repos, le duel s'est aussitôt équilibré. Le score a suivi la tendance. Benzema a été à l'origine de l'égalisation. Son centre pour CR7 a permis une astucieuse remise pour Özil (53e, 1-1), bien placé et enfin en réussite face au Bayern, lui l'ancien du Werder et de Schalke. Mais cet éclair n'a pas survécu à l'ouragan Gomez, totalement déchaîné en fin de match. Après trois occasions franches, dont une immense gâchée à bout portant (71e), et un penalty oublié, l'attaquant a fini par trouver la lumière sur un centre tendu de Lahm (90e, 2-1), son 12e but en 10 matches de C1. Un but de géant qui vaut de l'or mais qui n'assure rien. Car si le Bayern est une bête noire, le Real est, lui, une bête de concours.

Réf : lequipe.fr

Ligue 1 - 38ème j: Paris attend un miracle

A Lorient dimanche (21h00), le Paris-SG n'a pas d'autre choix que de gagner pour combler son retard de trois points sur Montpellier. Il lui faut aussi espérer que dans le même temps son rival perde à Auxerre pour lui ravir le titre in extremis.
Dernière journée de Championnat, le club parisien ne se fait guère d'illusions sur ses chances d'être titré. «Objectivement, nous n'en avons pas beaucoup», a reconnu Carlo Ancelotti, samedi en conférence de presse. «Le pourcentage est faible», a ajouté Christophe Jallet. Mais au lieu de s'avouer vaincus, considérant déjà Montpellier comme le nouveau champion, les joueurs de la capitale ont choisi une autre option. Ils veulent se battre jusqu'au bout et continuer de croire en une hypothétique justice divine. «Je pense qu'il y a un Dieu, qu'il est grand, a estimé Momo Sissoko, et donc qu'on va le faire !» Peu importe les pronostics, qui penchent tous en faveur des Héraultais. Les Parisiens s'accrochent à leur rêve et croient en leur bonne étoile.
Beaucoup plus pragmatique, leur entraîneur préfère ne pas entrer dans ces considérations religieuses. «Je suis catholique et je pense que Dieu a autre chose à penser qu'au PSG», a estimé l'Italien. Pour lui, si Paris doit être champion, ce sera uniquement sur le terrain que son équipe l'aura mérité. «Pour avoir cette chance, nous devons gagner contre Lorient, a-t-il assuré. C'est notre seule possibilité. Nous ne voulons pas savoir ce que va faire Auxerre. Nous voulons bien finir la saison et après, on verra...» «On doit garder notre sérieux, de l'application et de la motivation, a prévenu de son côté le capitaine Jallet. Il nous faut gagner ce match et ne pas avoir de regrets, car si Auxerre battait Montpellier et qu'on ne battait pas Lorient, on aurait les boules !» Un scénario «terrible» selon son coach, qu'il n'ose même pas envisager. 
«Le foot est tellement bizarre quelquefois»
Car perdre un titre à la dernière journée, Ancelotti l'a déjà vécu en Italie, lors la saison 1999-2000. Alors entraîneur de la Juventus Turin, le technicien a dû baisser les armes face à la Lazio Rome, finalement sacrée avec un point de mieux. «Tout peut arriver en football, s'est-il souvenu, un brin fataliste. J'ai déjà connu une telle expérience négative, peut-être que demain (dimanche) c'en sera une positive. (...) Le foot est tellement bizarre quelquefois». Pas plus tard que «la semaine dernière en Angleterre, un retournement de situation a eu lieu, a rappelé Christophe Jallet. Pourquoi pas chez nous ?» Peut-être parce que les miracles n'arrivent qu'une seule fois.

Réf : lequipe.fr

Ligue des Champions: Chelsea renverse le Bayern

Chelsea a remporté la première Ligue des champions de son histoire en venant à bout du Bayern Munich lors de la séance des tirs au but (1-1, 4-3), ce samedi à l'Allianz Arena. C'est un petit miracle tant les Bavarois ont eu toutes les cartes en main devant leur public...
Franchement, qui aurait pu prédire le triomphe de ces Blues, véritablement insubmersibles ? Il y a trois mois, c'était quasiment impossible et même encore à la 87e minute de jeu de ce match complètement fou, le scénario final était difficilement envisageable. Revenu de tout, contre vents et marées, Chelsea s'est pourtant adjugé la première Ligue des champions de son histoire (1-1, 4-3 tab) ce samedi face à un Bayern qui signe finalement une saison blanche. Menés à sept minutes de la fin du temps réglementaire, les protégés de Di Matteo ont non seulement égalisé, mais ils ont survécu à une prolongation chaotique (Cech a arrêté un penalty de Robben). Et, pour couronner le tout, ils ont même dû faire avec un premier tir au but raté, lors de la séance des tirs au but. Un miracle ! L'histoire est magnifique pour Drogba, enfin vainqueur d'une finale.

Cech a dévié un tir de Robben sur son montant à la 21e !
Comme on pouvait s'y attendre, Chelsea avait dressé sa muraille face à des Bavarois qui se sont longtemps époumonés pour trouver la faille. En première période, Heynckes a dû se pincer devant le manque de réalisme de ses hommes, qui n'ont pas converti une seule de leurs dix occasions. L'omniprésent mais malheureux Robben a vu un de ses tirs déviés par Cech sur le poteau (21e), Müller a, lui, envoyé une volée dans les nuages (36e) et on a connu Gomez plus inspiré cette saison. Au milieu de ces chevauchées munichoises, les Blues, avec force et hargne, ont su garder intactes les promesses d'un succès.
Il fallait au Bayern être plus imaginatif que le Barça, qui avait tout tenté en vain en demies. Ribéry n'était pas en réussite. Le Français a notamment vu son but refusé logiquement pour un léger hors-jeu (54e). La prolongation devenait alors une évidence. Avant que Thomas Müller ne délivre l'Allianz Arena d'un coup de tête piqué (83e, 1-0). Le peuple londonien était à terre mais le guerrier Drogba n'avait pas abdiqué. A deux minutes de la fin du temps réglementaire, l'Ivoirien remettait ainsi son équipe sur les rails d'une puissante tête sur un corner de Mata (88e, 1-1). Inespéré. Inespéré aussi cet arrêt fantastique de Cech, sur le penalty de Robben (93e) obtenu après une faute de Drogba sur Ribéry. Et que dire de la séance des tirs au but, avec un Drogba, dernier tireur, qui ne tremblait pas sur la balle de match ? Incroyable issue pour l'Ivoirien et son équipe qui auront décidément tout connu cette saison, comme au cours de cette finale à rebondissements.

Réf : lequipe.fr


Ligue 1 : la presse européenne et "l'équipe inconnue" de Montpellier


La presse sportive européenne fait pour l'heure peu de cas de Montpellier, en dehors de l'Italie, curieuse de cette "équipe inconnue", "fable qui devient cauchemar" pour l'entraîneur-star italien du PSG Carlo Ancelotti, voire de l'Allemagne qui enverrait bien Giroud au Bayern.

L'Italie est la plus intriguée par Montpellier, qui contrecarre les plans d'un PSG estampillé Serie A, l'équipe de Javier Pastore (Argentin mais ex-Palerme), Salvatore Sirigu et Thiago Motta, entraînée par Ancelotti et dirigée par Leonardo (Brésilien mais passé par l'Inter et l'AC Milan). "Montpellier c'est l'équipe inconnue qui va être connue car elle va empêcher Ancelotti de gagner la L1, c'est un esprit Coupe de France, un peu folklorique, dans une organisation professionnelle", explique Alessandro Grandesso, journaliste à la Gazzetta dello Sport, interrogé samedi en marge d'une conférence de presse d'Ancelotti.

"Montpellier représente l'esprit d'un foot loin du système, du foot-business qui dicte les lois, mais qui n'est vu en Italie que par rapport au PSG des Qataris et des Italiens : c'est la fable qui devient cauchemar pour Ancelotti, qui va l'empêcher d'avoir le titre", poursuit-il. "L'histoire de Montpellier, c'est hautement improbable, en Italie, si ce n'est pas le club qui a investi 100 millions, c'est celui qui a mis 70 millions qui est champion", conclut-il. A Montpellier, le budget total (36 millions d'euros) n'atteint même pas le prix payé cet été à Palerme pour le seul Pastore (42 millions d'euros).

L'ANGLETERRE ET L'ESPAGNE SNOBENT MONTPELLIER

Cette semaine encore, la presse italienne pratiquait toutefois la litote pour dire que "le PSG n'est pas favori" et "va essayer de rattraper le leader", citant "Carlo Magno" (jeu de mots sur Charlemagne et Carlo Ancelotti) : "Tout est possible dans le football". En vue du mercato, l'Italie met en avant sans surprise "le bomber Giroud", "bomber" signifiant buteur en italien depuis Gerd Müller, et le "fantasista" (joueur créatif) Younès Belhanda, qui intéresserait Naples.

En Allemagne, le journal populaire Bild s'est emparé au printemps de l'interêt porté par le Bayern Munich à Giroud titrant : "Le Bayern vise un Français !" Mais avec la finale de la Ligue des champions, Bayern contre Chelsea, toute la presse allemande s'est mise en "Rot-Weiss", Rouge et Blanc, couleurs du Bayern, et plus aucune référence n'est faite à la Ligue 1 et à Montpellier. La presse munichoise (Süddeutsche Zeitung, Abendzeitung, TZ...), la plus intéressée par l'idée d'un transfert de Giroud au Bayern, ne parle évidemment que de la finale à domicile. Rien non plus dans les sites spécialisés comme Kicker.de où la dernière référence remonte à lundi avec "Montpellier à un point de son premier sacre".

En Angleterre, obsédée par sa Premier League, presque rien non plus dans la presse dite sérieuse, à part quelques rumeurs sur Giroud (Arsenal), Belhanda (City) et Mapou Yanga-Mbiwa (Liverpool). En Espagne, il n'y a en revanche même pas de mention d'un nom de joueur de la Paillade qui soit sur les tablettes d'un club espagnol.

(lemonde.fr)